L'homme de chair et l'homme reflet

Par : Max Jacob
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  • Nombre de pages270
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-221338-0
  • EAN9782072213380
  • Date de parution01/04/2017
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille348 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions Gallimard

Résumé

"Vous avez l'époque néolithique, l'époque jurassienne, l'époque... l'époque... non ! merci pas de vin !... primaire, tertiaire, j'ai oublié tout ça, mais pour en revenir au fait, c'est un brave homme qui a deux ou trois millions de rente. Il mange tous les jours place de la Madeleine, avec Loucheur, avec Citroën, avec Barthou et tous les autres. C'est vous dire, n'est-ce pas, que j'aurais pu voler dans les hauteurs ultra au lieu de ce stage comme contrôleur aux Folies-Bergère.
A quoi cela me servirait-il ? Gagnez donc un peu moins et soyez libre. Ah ! cette liberté ! cette liberté ! Et puis, en somme, ça n'a pas d'importance ! je suis à même de... non merci ! pas de beefsteak !... de continuer ma petite vie paisible avec ce que j'ai hérité de mon pauvre père. Mais je vous ai froissé... si... si... est-ce que je ne vous choque pas ? il ne faudrait pas que... Je vous disais donc...
Tant de luttes ! tant de soucis ! Quand je considère ma vie, je suis si attristé par tant de petites choses ridicules qui me tyrannisent... Je vous parlais... ah ! oui ! de ce restaurant chic place de la Madeleine... Houm ! évidemment à cet hôtel ce qu'on mange est assez dégoûtant. Vous avez remarqué ? Du veau, toujours du veau sauce piquante, sans préjudice des haricots rouges ! Moi, n'est-ce pas, je n'y vois pas d'inconvénient ! Je ne suis pas un gourmet comme M.
Guérin, mon ex-collègue des Contributions : et puis ! les braves gens ! ils font ce qu'ils peuvent, hein ? mais c'est le service qui est la gabegie, la gabegie administrative et çà, moi... le service, oh !!! quelle bonne nous avions avant que vous soyez arrivé ! Oh ! la brave personne et travailleuse ! une blonde forte fille... vous savez, comme dit Horace, incessu patuit. Je l'admirais énormément...
tout à fait la « servante au grand cour » de Baudelaire. »
"Vous avez l'époque néolithique, l'époque jurassienne, l'époque... l'époque... non ! merci pas de vin !... primaire, tertiaire, j'ai oublié tout ça, mais pour en revenir au fait, c'est un brave homme qui a deux ou trois millions de rente. Il mange tous les jours place de la Madeleine, avec Loucheur, avec Citroën, avec Barthou et tous les autres. C'est vous dire, n'est-ce pas, que j'aurais pu voler dans les hauteurs ultra au lieu de ce stage comme contrôleur aux Folies-Bergère.
A quoi cela me servirait-il ? Gagnez donc un peu moins et soyez libre. Ah ! cette liberté ! cette liberté ! Et puis, en somme, ça n'a pas d'importance ! je suis à même de... non merci ! pas de beefsteak !... de continuer ma petite vie paisible avec ce que j'ai hérité de mon pauvre père. Mais je vous ai froissé... si... si... est-ce que je ne vous choque pas ? il ne faudrait pas que... Je vous disais donc...
Tant de luttes ! tant de soucis ! Quand je considère ma vie, je suis si attristé par tant de petites choses ridicules qui me tyrannisent... Je vous parlais... ah ! oui ! de ce restaurant chic place de la Madeleine... Houm ! évidemment à cet hôtel ce qu'on mange est assez dégoûtant. Vous avez remarqué ? Du veau, toujours du veau sauce piquante, sans préjudice des haricots rouges ! Moi, n'est-ce pas, je n'y vois pas d'inconvénient ! Je ne suis pas un gourmet comme M.
Guérin, mon ex-collègue des Contributions : et puis ! les braves gens ! ils font ce qu'ils peuvent, hein ? mais c'est le service qui est la gabegie, la gabegie administrative et çà, moi... le service, oh !!! quelle bonne nous avions avant que vous soyez arrivé ! Oh ! la brave personne et travailleuse ! une blonde forte fille... vous savez, comme dit Horace, incessu patuit. Je l'admirais énormément...
tout à fait la « servante au grand cour » de Baudelaire. »
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