L'homme à l'odeur de poireau

Par : Bruno de Panafieu, Olivier de Magny

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  • Nombre de pages230
  • FormatePub
  • ISBN2-7062-7572-3
  • EAN9782706275722
  • Date de parution01/01/1960
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille502 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset (réédition numérique Fen...

Résumé

Inventeur d'un bestiaire, d'un folklore et d'un vocabulaire dont l'exquise précision fait que nous nous étonnons de ne les retrouver dans nul lexique, Bruno de Panafieu ne nous invite peut-être qu'à le suivre à travers l'imprévisible horlogerie de l'humour et de l'imaginaire. Acceptons le prétexte qu'il nous offre, le vol des bijoux de Lady Kimberley, et les sujets d'émerveillement ne nous manqueront pas : quelle improbable et fascinante Lady ! Quel enviable château épanoui à la surface d'une campagne située à la frontière d'une aquarelle romantique anglaise et d'un poème d'Henri Michaux ! De l'inventaire du mobilier aux surprises culinaires, au cérémonial des divertissements, le visiteur trouvera là matière à s'instruire.
Les pique-niques succèdent aux bals, les banquets aux kermesses, les promenades aux excursions marines. On dirait que le malin fantôme de Lewis Carroll se glisse dans un récit de Jules Verne pour le détraquer poétiquement. L'anglomanie se moque d'elle-même en bégayant. La poursuite des bijoux s'élabore avec cérémonie et ses zigzags minutieusement jalonnés ne débouchent sur rien. C'est que le narrateur prétend à grand renfort de précautions et d'astuces mettre de l'ordre dans une absence d'événements, interpréter les causes évanescentes d'effets illusoires.
Nous voici donc entraînés dans une démarche intellectuelle pleine de profitables périls : les raisonnements se parodient, les syllogismes se dérèglent, les dilemmes sans objets voltigent comme des papillons affolés dans le vide et des réponses se demandent sur quelles questions se poser. Ce sont les pantomimes de la réflexion, une rhétorique se démène et multiplie ses fleurs cocasses alors que son propos, s'il a jamais existé, s'est depuis longtemps évanoui...
Inventeur d'un bestiaire, d'un folklore et d'un vocabulaire dont l'exquise précision fait que nous nous étonnons de ne les retrouver dans nul lexique, Bruno de Panafieu ne nous invite peut-être qu'à le suivre à travers l'imprévisible horlogerie de l'humour et de l'imaginaire. Acceptons le prétexte qu'il nous offre, le vol des bijoux de Lady Kimberley, et les sujets d'émerveillement ne nous manqueront pas : quelle improbable et fascinante Lady ! Quel enviable château épanoui à la surface d'une campagne située à la frontière d'une aquarelle romantique anglaise et d'un poème d'Henri Michaux ! De l'inventaire du mobilier aux surprises culinaires, au cérémonial des divertissements, le visiteur trouvera là matière à s'instruire.
Les pique-niques succèdent aux bals, les banquets aux kermesses, les promenades aux excursions marines. On dirait que le malin fantôme de Lewis Carroll se glisse dans un récit de Jules Verne pour le détraquer poétiquement. L'anglomanie se moque d'elle-même en bégayant. La poursuite des bijoux s'élabore avec cérémonie et ses zigzags minutieusement jalonnés ne débouchent sur rien. C'est que le narrateur prétend à grand renfort de précautions et d'astuces mettre de l'ordre dans une absence d'événements, interpréter les causes évanescentes d'effets illusoires.
Nous voici donc entraînés dans une démarche intellectuelle pleine de profitables périls : les raisonnements se parodient, les syllogismes se dérèglent, les dilemmes sans objets voltigent comme des papillons affolés dans le vide et des réponses se demandent sur quelles questions se poser. Ce sont les pantomimes de la réflexion, une rhétorique se démène et multiplie ses fleurs cocasses alors que son propos, s'il a jamais existé, s'est depuis longtemps évanoui...
L'homme à l'odeur de poireau
Bruno de Panafieu, Olivier de Magny
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