L'HISTOIRE ET SES FONCTIONS. Une pensée et des pratiques au présent
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- Nombre de pages208
- FormatPDF
- ISBN2-296-40508-8
- EAN9782296405080
- Date de parution01/02/2000
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Des historiens polonais et français ont constitué un groupe de travail sur la connaissance historique, attentif d'abord à son écriture et à son enseignement, mais aussi à ses multiples formes de présence dans le discours social, depuis les savoirs les plus intellectuellement distanciés jusqu'aux mémoires les plus affectives ou les plus instrumentalisées.
Après la publication de deux séminaires, centrés l'un sur le principe de vérité de l'histoire et l'autre sur son principe d'intelligibilité, voici les matériaux d'un troisième, dévolu à ses fonctions.
On a posé que ses pratiques sociales diversifiées, leurs élaborations, leurs contextes et leurs emplois pouvaient eux aussi nous éclairer sur la qualité et sur le sens de ce que nous nous donnons sous ce nom d'histoire. On en évoque dans ce livre quelques manifestations variées : plaidoyers pour son commerce, initiatives du pouvoir politique pour la mémoire ou pour l'oubli, floraisons plus spontanées des intimités sociales qui enrôlent du passé dans leurs " sémiosphères ", pulsions et contraintes qui habitent les communautés d'historiens, l'historiographie comme acte politique... On y observe aussi les fonctions cognitives et les identités narratives qu'autorisent nos modes de pensée de l'histoire et l'imaginaire historien de notre culture, et les appropriations que permettent les ressources de la mémoire collective. L'institution de l'histoire comme matière scolaire, enfin, qui provoque dans les programmes et dans les manuels des formulations et des configurations spécifiques du passé, qui fait afficher des finalités et qui impose des formes d'évaluation, met ainsi à nu des problèmes qui sont certainement significatifs pour apprécier le fonctionnement de la pensée des adultes, plus encore que des élèves, et qui éclairent à leur façon l'opération historienne elle-même, laquelle ne peut que viser toujours à la fois, hardiment, quelque connaissance et quelque connivence.
On a posé que ses pratiques sociales diversifiées, leurs élaborations, leurs contextes et leurs emplois pouvaient eux aussi nous éclairer sur la qualité et sur le sens de ce que nous nous donnons sous ce nom d'histoire. On en évoque dans ce livre quelques manifestations variées : plaidoyers pour son commerce, initiatives du pouvoir politique pour la mémoire ou pour l'oubli, floraisons plus spontanées des intimités sociales qui enrôlent du passé dans leurs " sémiosphères ", pulsions et contraintes qui habitent les communautés d'historiens, l'historiographie comme acte politique... On y observe aussi les fonctions cognitives et les identités narratives qu'autorisent nos modes de pensée de l'histoire et l'imaginaire historien de notre culture, et les appropriations que permettent les ressources de la mémoire collective. L'institution de l'histoire comme matière scolaire, enfin, qui provoque dans les programmes et dans les manuels des formulations et des configurations spécifiques du passé, qui fait afficher des finalités et qui impose des formes d'évaluation, met ainsi à nu des problèmes qui sont certainement significatifs pour apprécier le fonctionnement de la pensée des adultes, plus encore que des élèves, et qui éclairent à leur façon l'opération historienne elle-même, laquelle ne peut que viser toujours à la fois, hardiment, quelque connaissance et quelque connivence.
Des historiens polonais et français ont constitué un groupe de travail sur la connaissance historique, attentif d'abord à son écriture et à son enseignement, mais aussi à ses multiples formes de présence dans le discours social, depuis les savoirs les plus intellectuellement distanciés jusqu'aux mémoires les plus affectives ou les plus instrumentalisées.
Après la publication de deux séminaires, centrés l'un sur le principe de vérité de l'histoire et l'autre sur son principe d'intelligibilité, voici les matériaux d'un troisième, dévolu à ses fonctions.
On a posé que ses pratiques sociales diversifiées, leurs élaborations, leurs contextes et leurs emplois pouvaient eux aussi nous éclairer sur la qualité et sur le sens de ce que nous nous donnons sous ce nom d'histoire. On en évoque dans ce livre quelques manifestations variées : plaidoyers pour son commerce, initiatives du pouvoir politique pour la mémoire ou pour l'oubli, floraisons plus spontanées des intimités sociales qui enrôlent du passé dans leurs " sémiosphères ", pulsions et contraintes qui habitent les communautés d'historiens, l'historiographie comme acte politique... On y observe aussi les fonctions cognitives et les identités narratives qu'autorisent nos modes de pensée de l'histoire et l'imaginaire historien de notre culture, et les appropriations que permettent les ressources de la mémoire collective. L'institution de l'histoire comme matière scolaire, enfin, qui provoque dans les programmes et dans les manuels des formulations et des configurations spécifiques du passé, qui fait afficher des finalités et qui impose des formes d'évaluation, met ainsi à nu des problèmes qui sont certainement significatifs pour apprécier le fonctionnement de la pensée des adultes, plus encore que des élèves, et qui éclairent à leur façon l'opération historienne elle-même, laquelle ne peut que viser toujours à la fois, hardiment, quelque connaissance et quelque connivence.
On a posé que ses pratiques sociales diversifiées, leurs élaborations, leurs contextes et leurs emplois pouvaient eux aussi nous éclairer sur la qualité et sur le sens de ce que nous nous donnons sous ce nom d'histoire. On en évoque dans ce livre quelques manifestations variées : plaidoyers pour son commerce, initiatives du pouvoir politique pour la mémoire ou pour l'oubli, floraisons plus spontanées des intimités sociales qui enrôlent du passé dans leurs " sémiosphères ", pulsions et contraintes qui habitent les communautés d'historiens, l'historiographie comme acte politique... On y observe aussi les fonctions cognitives et les identités narratives qu'autorisent nos modes de pensée de l'histoire et l'imaginaire historien de notre culture, et les appropriations que permettent les ressources de la mémoire collective. L'institution de l'histoire comme matière scolaire, enfin, qui provoque dans les programmes et dans les manuels des formulations et des configurations spécifiques du passé, qui fait afficher des finalités et qui impose des formes d'évaluation, met ainsi à nu des problèmes qui sont certainement significatifs pour apprécier le fonctionnement de la pensée des adultes, plus encore que des élèves, et qui éclairent à leur façon l'opération historienne elle-même, laquelle ne peut que viser toujours à la fois, hardiment, quelque connaissance et quelque connivence.