L'Europe et les géographes arabes du Moyen Age (IXe-XVe siècle). "La grande terre" et ses peuples. Conceptualisation d'un espace ethnique et politique
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages607
- FormatePub
- ISBN978-2-271-11933-9
- EAN9782271119339
- Date de parution29/03/2018
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurCNRS EDITIONS
Résumé
La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier.
La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier.
Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d'un continent à la fois inconnu et familier ? C'est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d'une impressionnante richesse. Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l'Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance.
Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s'étendent jusqu'en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c'est une représentation plus géopolitique qui se construit. De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que " l'Europe " n'est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.
Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d'un continent à la fois inconnu et familier ? C'est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d'une impressionnante richesse. Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l'Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance.
Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s'étendent jusqu'en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c'est une représentation plus géopolitique qui se construit. De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que " l'Europe " n'est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.
La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier.
La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier.
Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d'un continent à la fois inconnu et familier ? C'est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d'une impressionnante richesse. Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l'Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance.
Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s'étendent jusqu'en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c'est une représentation plus géopolitique qui se construit. De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que " l'Europe " n'est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.
Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d'un continent à la fois inconnu et familier ? C'est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d'une impressionnante richesse. Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l'Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance.
Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s'étendent jusqu'en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c'est une représentation plus géopolitique qui se construit. De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que " l'Europe " n'est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.