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En Corrèze, près de Brive, dans les années 1930, un nouvel habitant, surgi de nulle part, vient troubler la tranquillité de tout un village.
" -Bonjour, fit-il, une fois arrivé devant l'ouvrier, pouvez-vous me dire s'il y a quelque chose à louer par ici ?
Taulade le dévisagea, surpris. Une méchante cicatrice, que sa barbe ne couvrait qu'en partie, lui barrait un côté du visage. Mais ce qui l'étonna le plus fut sa question.
A plus de cinquante ans, lui, qui n'avait jamais quitté son village sauf pour partir à la guerre dont il avait réchappé par miracle, n'avait jamais entendu quelqu'un lui demander cela. Aucun étranger ne s'installait à Saint-Cernin. Autour d'eux, un vent aussi brutal que soudain se mit à soulever la poussière et les feuilles des arbres. "
Saint-Cernin, Corrèze, 1930. Les moissons de juillet accaparent journaliers et paysans des alentours.
Une saison chaude s'annonce et donne à Léonie Lafarge, propriétaire du Café de la Place, l'occasion de faire marcher son commerce. Femme de caractère, Léonie a élevé seule ses filles, Jeanne, institutrice, et Flora, la cadette, surnommée la Sauvageonne, qui échappe à son autorité. Un nouvel habitant, Lucien Vitrolles, ouvre bientôt un café restaurant le Bon Accueil. Léonie perd peu à peu ses clients et craint de faire faillite.
En devenant l'une des personnalités influentes de la commune, notamment grâce à son amitié avec le maire, Vitrolles suscite des jalousies. Un soir, une main criminelle met le feu à son établissement.
Dès lors, les rivalités vont naître et les opinions diverger.
A travers de multiples tensions et rebondissements, une question reste en suspens : qui est Lucien Vitrolles et que vient-il chercher en troublant la tranquillité de Saint-Cernin ?