L'ethnographie en France et à l'étranger. Tableau de l'histoire de l'ethnographie

Par : Marcel Mauss
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38111-301-2
  • EAN9782381113012
  • Date de parution07/02/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLe Mono (Editions)

Résumé

Ce livre dresse un bref tableau de l'histoire de l'ethnographie en France et dans les autres pays. L'ethnographie, ou la description des peuples dits primitifs, est une science ancienne. Elle se réclame de Jean de Léry et de sa description des Caraïbes, aussi familière à Montaigne que la Cosmographie de Thevet. On peut aussi citer le marquis de Rochefort et son Histoire des Antilles, Sagard et le Grand voyage au pays des Hurons.
Puis c'est la série des Lettres édifiantes et curieuses, et les compilations mêlées d'observations et de renseignements inédits de Lafiteau et de Charlevoix, sur les Indiens d'Amérique, si connues au XVIIIe siècle et que Chateaubriand pilla avec tant d'effronterie. Les demi-impostures du baron de Lahontan, ses descriptions de tribus algonquines, furent aussi populaires. On sait d'ailleurs quelle valeur les philosophes donnèrent aux considérations touchant ces peuples à l'état de nature.
Montesquieu, Diderot, Voltaire, se souvenant de Montaigne et du fameux chapitre « des Cannibales » ne se privèrent pas de comparer morales et religions primitives et européennes. Le président De Brosses écrivait, à l'aide des traductions fran­çaises de Dapper et de Bosman, son Culte des dieux fétiches, le premier ouvrage de science comparée des religions. Puis Marmontel et l'abbé Raynal vulgarisèrent, au point de les défigurer, les connaissances qu'on avait sur les Incas et l'Histoire naturelle et sociale des deux Indes.
Nous nous arrêtons là. Au XVIIIe siècle, les études d'observation et de comparaison allaient de pair. On traduisait les grands ouvrages étrangers ; jusque sous l'Empire, on garda, en France le goût et le talent de ces études ; la tradition des expéditions ethno­graphiques et géographiques dura. Et ce n'est pas sans émotion qu'on peut encore voir dans les réserves du musée de Saint-Germain les belles pièces, sauvées du musée de la Marine, et qui datent de Bougainville et de la Pérouse, de la découverte de la Polynésie...
Ce livre dresse un bref tableau de l'histoire de l'ethnographie en France et dans les autres pays. L'ethnographie, ou la description des peuples dits primitifs, est une science ancienne. Elle se réclame de Jean de Léry et de sa description des Caraïbes, aussi familière à Montaigne que la Cosmographie de Thevet. On peut aussi citer le marquis de Rochefort et son Histoire des Antilles, Sagard et le Grand voyage au pays des Hurons.
Puis c'est la série des Lettres édifiantes et curieuses, et les compilations mêlées d'observations et de renseignements inédits de Lafiteau et de Charlevoix, sur les Indiens d'Amérique, si connues au XVIIIe siècle et que Chateaubriand pilla avec tant d'effronterie. Les demi-impostures du baron de Lahontan, ses descriptions de tribus algonquines, furent aussi populaires. On sait d'ailleurs quelle valeur les philosophes donnèrent aux considérations touchant ces peuples à l'état de nature.
Montesquieu, Diderot, Voltaire, se souvenant de Montaigne et du fameux chapitre « des Cannibales » ne se privèrent pas de comparer morales et religions primitives et européennes. Le président De Brosses écrivait, à l'aide des traductions fran­çaises de Dapper et de Bosman, son Culte des dieux fétiches, le premier ouvrage de science comparée des religions. Puis Marmontel et l'abbé Raynal vulgarisèrent, au point de les défigurer, les connaissances qu'on avait sur les Incas et l'Histoire naturelle et sociale des deux Indes.
Nous nous arrêtons là. Au XVIIIe siècle, les études d'observation et de comparaison allaient de pair. On traduisait les grands ouvrages étrangers ; jusque sous l'Empire, on garda, en France le goût et le talent de ces études ; la tradition des expéditions ethno­graphiques et géographiques dura. Et ce n'est pas sans émotion qu'on peut encore voir dans les réserves du musée de Saint-Germain les belles pièces, sauvées du musée de la Marine, et qui datent de Bougainville et de la Pérouse, de la découverte de la Polynésie...
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