L'éthique du capitalisme. La question de la vertu à l'ère du libéralisme

Par : Jean-Christophe Torres

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  • Nombre de pages282
  • FormatePub
  • ISBN978-2-296-81194-2
  • EAN9782296811942
  • Date de parution01/07/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille465 Ko
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La critique du capitalisme apparaît aujourd'hui comme un geste intellectuel convenu et d'une triviale évidence. Il est en effet banal de désespérer de cette modernité économique qui semble concentrer en elle les vices les plus affligeants. Triomphe du narcissisme social et de l'individualisme, vacuité d'une culture vendue aux impératifs du marché, crise de l'autorité... et pour finir échec constaté d'un système financier qui manifeste d'inquiétantes fragilités au moment même où il impose son hégémonie mondialisée.
Mais au-delà de ce caractère convenu et parfois outrancier du propos, qui occulte souvent les incontestables progrès de l'économie de marché, la critique reste légitime. L'angoisse communément partagée par une humanité livrée sans recours au modèle capitaliste n'est pas irrecevable parce qu'elle est justement généralisée. Car il y a dans cette sourde inquiétude la perception d'un malaise authentique, fondé sur les innombrables tensions et contradictions que chacun d'entre nous peut vivre au quotidien : signe qu'une crise est bien là.
Consommateur individualiste aspirant à l'hédonisme et au bien-être, professionnel zélé et dévoué sans restriction à son travail, usager d'un service public attendant toujours plus de l'Etat, citoyen responsable et soucieux des finances publiques... Nulle valeur fondamentale et supérieure aux autres ne se dégage aujourd'hui de cette cacophonie des impératifs sociaux. Et la difficulté à penser aujourd'hui la morale, la conviction communément admise que rien n'est objectif en la matière, est un autre symptôme de cette crise du temps présent : étant incapables désormais de savoir ni qui il faut être ni ce qu'il faut faire.
Nulle alternative au capitalisme ne pouvant être raisonnablement envisagée, la tâche est donc immense : il s'agit de repenser la vertu à une époque où une telle représentation est - pour des raisons structurelles - devenue problématique. Comprendre les raisons de cet oubli de l'éthique, en dégager des éléments constructifs pour une morale : tels sont alors les deux objectifs centraux de ce travail d'analyse.
La critique du capitalisme apparaît aujourd'hui comme un geste intellectuel convenu et d'une triviale évidence. Il est en effet banal de désespérer de cette modernité économique qui semble concentrer en elle les vices les plus affligeants. Triomphe du narcissisme social et de l'individualisme, vacuité d'une culture vendue aux impératifs du marché, crise de l'autorité... et pour finir échec constaté d'un système financier qui manifeste d'inquiétantes fragilités au moment même où il impose son hégémonie mondialisée.
Mais au-delà de ce caractère convenu et parfois outrancier du propos, qui occulte souvent les incontestables progrès de l'économie de marché, la critique reste légitime. L'angoisse communément partagée par une humanité livrée sans recours au modèle capitaliste n'est pas irrecevable parce qu'elle est justement généralisée. Car il y a dans cette sourde inquiétude la perception d'un malaise authentique, fondé sur les innombrables tensions et contradictions que chacun d'entre nous peut vivre au quotidien : signe qu'une crise est bien là.
Consommateur individualiste aspirant à l'hédonisme et au bien-être, professionnel zélé et dévoué sans restriction à son travail, usager d'un service public attendant toujours plus de l'Etat, citoyen responsable et soucieux des finances publiques... Nulle valeur fondamentale et supérieure aux autres ne se dégage aujourd'hui de cette cacophonie des impératifs sociaux. Et la difficulté à penser aujourd'hui la morale, la conviction communément admise que rien n'est objectif en la matière, est un autre symptôme de cette crise du temps présent : étant incapables désormais de savoir ni qui il faut être ni ce qu'il faut faire.
Nulle alternative au capitalisme ne pouvant être raisonnablement envisagée, la tâche est donc immense : il s'agit de repenser la vertu à une époque où une telle représentation est - pour des raisons structurelles - devenue problématique. Comprendre les raisons de cet oubli de l'éthique, en dégager des éléments constructifs pour une morale : tels sont alors les deux objectifs centraux de ce travail d'analyse.
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