L'éthique du bien commun en Afrique. Regards croisés

Par : Xavier Dijon, Marcus Ndongmo

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  • Nombre de pages212
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-45016-5
  • EAN9782296450165
  • Date de parution01/02/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le manioc (ou le riz) se trouve sur la table familiale et vous regardez comment les convives se servent. L'idée de la maman, bien sûr, est que chacun reçoive sa part de ce plat qu'elle a préparé pour qu'il devienne un " bien " pour tous. Les traditions africaines savent en effet de quoi il s'agit dans le bien commun : la terre des ancêtres, l'hospitalité envers l'étranger, la solidarité du village...
Mais, entrée en ville, la notion n'est-elle pas aussi entrée en crise ? Dans la figure moderne de l'Etat postcolonial, cette vue large du bien partagé par tous constitue-t-elle encore l'horizon de nos gouvernants ? " Quand ton oncle est dans le figuier, tu ne manqueras pas de figues ", dit le proverbe. Toi, le neveu, d'accord, mais les autres ? Si chaque groupe utilise l'Etat, ou l'entreprise, à son profit, qu'est devenu ce bien qui devait rester " commun " ? Comment faire pour sortir de cette crise ? Voir quelles ressources intellectuelles permettent de ressaisir ce concept à nouveaux frais.
En face des éléphants occidentaux du capitalisme, du libéralisme procédural ou du communisme, y aurait-il intérêt, aujourd'hui, à relire Julius Nyerere ou Emmanuel Kant, voire Saint Luc ou Jean-Paul II ? Ces références philosophiques et théologiques permettront-elles de mieux saisir l'éthique qui doit régir, sur la terre africaine, la gestion des richesses, la responsabilité des entreprises et la gouvernance de l'Etat ?
Le manioc (ou le riz) se trouve sur la table familiale et vous regardez comment les convives se servent. L'idée de la maman, bien sûr, est que chacun reçoive sa part de ce plat qu'elle a préparé pour qu'il devienne un " bien " pour tous. Les traditions africaines savent en effet de quoi il s'agit dans le bien commun : la terre des ancêtres, l'hospitalité envers l'étranger, la solidarité du village...
Mais, entrée en ville, la notion n'est-elle pas aussi entrée en crise ? Dans la figure moderne de l'Etat postcolonial, cette vue large du bien partagé par tous constitue-t-elle encore l'horizon de nos gouvernants ? " Quand ton oncle est dans le figuier, tu ne manqueras pas de figues ", dit le proverbe. Toi, le neveu, d'accord, mais les autres ? Si chaque groupe utilise l'Etat, ou l'entreprise, à son profit, qu'est devenu ce bien qui devait rester " commun " ? Comment faire pour sortir de cette crise ? Voir quelles ressources intellectuelles permettent de ressaisir ce concept à nouveaux frais.
En face des éléphants occidentaux du capitalisme, du libéralisme procédural ou du communisme, y aurait-il intérêt, aujourd'hui, à relire Julius Nyerere ou Emmanuel Kant, voire Saint Luc ou Jean-Paul II ? Ces références philosophiques et théologiques permettront-elles de mieux saisir l'éthique qui doit régir, sur la terre africaine, la gestion des richesses, la responsabilité des entreprises et la gouvernance de l'Etat ?