7,49 €
L'État dans nos têtes
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
- Nombre de pages160
- FormatePub
- ISBN2-402-07636-4
- EAN9782402076364
- Date de parution01/01/1981
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille758 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Chro...
Résumé
La montée de l'État Ce livre développe ce phénomène auquel nous assistons depuis plusieurs siècles : la montée d'un État qui élimine, au fur et à mesure de son ascension, toutes les autonomies. L'aboutissement de cette longue séquence historique (XIVe, XIXe siècles), c'est la mise en place de l'État Nation. Lequel tend à évoluer, du fait des mutations et crises des sociétés, vers l'État Providence.
Un État qui, par ses interventions, se veut l'animateur de la vie économique, sociale et politique, le protecteur des citoyens, qui redistribue la richesse pour pallier les inégalités inhérentes au système économique. Rupture et remise en cause. Nos sociétés sont, depuis quelques années, affectées par une profonde mutation qui opère une rupture importante dans cette histoire de l'État. L'État Nation et l'État Providence sont remis en cause.
La crise économique du système libéral, la transnationalisation des économies, la révolution informatique sont à l'origine de cette remise en cause. Un nouvel État s'installe. Adaptation et sécurité Cet État est celui de l'adaptation et de la sécurité. Adaptation à la phase mondiale du capitalisme, appui aux grandes firmes, nouvelles fonctions de la planification, sont les objectifs d'un État qui tend à s'alléger de sa charge de protecteur.
La référence nationale devient secondaire. Cette adaptation a pour conséquence un déchirement, un éclatement de la société. L'État doit mieux contrôler les citoyens pour faire accepter cette phase. Il remet en cause, au nom de sa sécurité, la démocratie et les libertés. L'État qui se met en place étend son contrôle sur les citoyens. Cette extension s'opère alors que, dans le même temps, les mécanismes de domination se transforment.
C'est l'auto surveillance et la normalisation des citoyens que développe l'État. L'État n'est pas policier au sens classique du terme. Il est dans nos têtes. La télévision est d'ailleurs l'arme absolue de ce nouvel État. Cette transformation de l'État s'accompagne de changements au sommet. Une classe dirigeante, issue des grandes écoles, occupe les postes clefs de l'État, de l'économie, de la haute administration, des médias, etc.
passant d'un secteur à l'autre dans un va-et-vient incessant. Construire notre avenir Face à ce nouvel État que faut-il donc faire ? Les questions sont ouvertes, les réponses entrevues. Redevenir des citoyens, dégager sa propre sphère d'autonomie, développer l'expérimentation sociale.
Un État qui, par ses interventions, se veut l'animateur de la vie économique, sociale et politique, le protecteur des citoyens, qui redistribue la richesse pour pallier les inégalités inhérentes au système économique. Rupture et remise en cause. Nos sociétés sont, depuis quelques années, affectées par une profonde mutation qui opère une rupture importante dans cette histoire de l'État. L'État Nation et l'État Providence sont remis en cause.
La crise économique du système libéral, la transnationalisation des économies, la révolution informatique sont à l'origine de cette remise en cause. Un nouvel État s'installe. Adaptation et sécurité Cet État est celui de l'adaptation et de la sécurité. Adaptation à la phase mondiale du capitalisme, appui aux grandes firmes, nouvelles fonctions de la planification, sont les objectifs d'un État qui tend à s'alléger de sa charge de protecteur.
La référence nationale devient secondaire. Cette adaptation a pour conséquence un déchirement, un éclatement de la société. L'État doit mieux contrôler les citoyens pour faire accepter cette phase. Il remet en cause, au nom de sa sécurité, la démocratie et les libertés. L'État qui se met en place étend son contrôle sur les citoyens. Cette extension s'opère alors que, dans le même temps, les mécanismes de domination se transforment.
C'est l'auto surveillance et la normalisation des citoyens que développe l'État. L'État n'est pas policier au sens classique du terme. Il est dans nos têtes. La télévision est d'ailleurs l'arme absolue de ce nouvel État. Cette transformation de l'État s'accompagne de changements au sommet. Une classe dirigeante, issue des grandes écoles, occupe les postes clefs de l'État, de l'économie, de la haute administration, des médias, etc.
passant d'un secteur à l'autre dans un va-et-vient incessant. Construire notre avenir Face à ce nouvel État que faut-il donc faire ? Les questions sont ouvertes, les réponses entrevues. Redevenir des citoyens, dégager sa propre sphère d'autonomie, développer l'expérimentation sociale.
La montée de l'État Ce livre développe ce phénomène auquel nous assistons depuis plusieurs siècles : la montée d'un État qui élimine, au fur et à mesure de son ascension, toutes les autonomies. L'aboutissement de cette longue séquence historique (XIVe, XIXe siècles), c'est la mise en place de l'État Nation. Lequel tend à évoluer, du fait des mutations et crises des sociétés, vers l'État Providence.
Un État qui, par ses interventions, se veut l'animateur de la vie économique, sociale et politique, le protecteur des citoyens, qui redistribue la richesse pour pallier les inégalités inhérentes au système économique. Rupture et remise en cause. Nos sociétés sont, depuis quelques années, affectées par une profonde mutation qui opère une rupture importante dans cette histoire de l'État. L'État Nation et l'État Providence sont remis en cause.
La crise économique du système libéral, la transnationalisation des économies, la révolution informatique sont à l'origine de cette remise en cause. Un nouvel État s'installe. Adaptation et sécurité Cet État est celui de l'adaptation et de la sécurité. Adaptation à la phase mondiale du capitalisme, appui aux grandes firmes, nouvelles fonctions de la planification, sont les objectifs d'un État qui tend à s'alléger de sa charge de protecteur.
La référence nationale devient secondaire. Cette adaptation a pour conséquence un déchirement, un éclatement de la société. L'État doit mieux contrôler les citoyens pour faire accepter cette phase. Il remet en cause, au nom de sa sécurité, la démocratie et les libertés. L'État qui se met en place étend son contrôle sur les citoyens. Cette extension s'opère alors que, dans le même temps, les mécanismes de domination se transforment.
C'est l'auto surveillance et la normalisation des citoyens que développe l'État. L'État n'est pas policier au sens classique du terme. Il est dans nos têtes. La télévision est d'ailleurs l'arme absolue de ce nouvel État. Cette transformation de l'État s'accompagne de changements au sommet. Une classe dirigeante, issue des grandes écoles, occupe les postes clefs de l'État, de l'économie, de la haute administration, des médias, etc.
passant d'un secteur à l'autre dans un va-et-vient incessant. Construire notre avenir Face à ce nouvel État que faut-il donc faire ? Les questions sont ouvertes, les réponses entrevues. Redevenir des citoyens, dégager sa propre sphère d'autonomie, développer l'expérimentation sociale.
Un État qui, par ses interventions, se veut l'animateur de la vie économique, sociale et politique, le protecteur des citoyens, qui redistribue la richesse pour pallier les inégalités inhérentes au système économique. Rupture et remise en cause. Nos sociétés sont, depuis quelques années, affectées par une profonde mutation qui opère une rupture importante dans cette histoire de l'État. L'État Nation et l'État Providence sont remis en cause.
La crise économique du système libéral, la transnationalisation des économies, la révolution informatique sont à l'origine de cette remise en cause. Un nouvel État s'installe. Adaptation et sécurité Cet État est celui de l'adaptation et de la sécurité. Adaptation à la phase mondiale du capitalisme, appui aux grandes firmes, nouvelles fonctions de la planification, sont les objectifs d'un État qui tend à s'alléger de sa charge de protecteur.
La référence nationale devient secondaire. Cette adaptation a pour conséquence un déchirement, un éclatement de la société. L'État doit mieux contrôler les citoyens pour faire accepter cette phase. Il remet en cause, au nom de sa sécurité, la démocratie et les libertés. L'État qui se met en place étend son contrôle sur les citoyens. Cette extension s'opère alors que, dans le même temps, les mécanismes de domination se transforment.
C'est l'auto surveillance et la normalisation des citoyens que développe l'État. L'État n'est pas policier au sens classique du terme. Il est dans nos têtes. La télévision est d'ailleurs l'arme absolue de ce nouvel État. Cette transformation de l'État s'accompagne de changements au sommet. Une classe dirigeante, issue des grandes écoles, occupe les postes clefs de l'État, de l'économie, de la haute administration, des médias, etc.
passant d'un secteur à l'autre dans un va-et-vient incessant. Construire notre avenir Face à ce nouvel État que faut-il donc faire ? Les questions sont ouvertes, les réponses entrevues. Redevenir des citoyens, dégager sa propre sphère d'autonomie, développer l'expérimentation sociale.
