L'état dangereux. Un jugement déguisé en diagnostic

Par : Michel Landry

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  • Nombre de pages172
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-30604-7
  • EAN9782296306042
  • Date de parution01/12/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

De tous les pouvoirs revendiqués et exercés aujourd'hui par les experts-psychiatres, le plus redoutable est inconstestablement celui qui consiste à fixer le degré de dangerosité des criminels et des malades mentaux. D'abord parce qu'une erreur diagnostique peut entraîner des enfermements aussi injustes qu'inutiles : une peine supplémentaire d'emprisonnement dite " de sûreté " pour les premiers ; un internement psychiatrique dit " d'office " pour les seconds.
Ensuite parce qu'un certificat d'innocuité sociale imprudemment délivré peut permettre, inversement, la perpétration d'un nouveau crime. La question qui est posée ici est de savoir si la médecine psychiatrique est vraiment capable de porter, avec toute l'objectivité requise, de tels diagnostics et, si oui, sur la base de quels critères et à la suite de quelles investigations. Ou s'il ne s'agit pas là d'un moyen détourné visant à mettre les juges à l'abri des doutes (inhérents à leurs fonctions) susceptibles d'entraver leurs décisions, donc à assurer plus efficacement l'ordre public et la sécurité des personnes tout en sauvegardant, sous couvert de scientificité, les apparences d'une bonne justice.
Tel est le sujet de réflexion proposé ici aux magistrats, psychologues, psychiatres, criminologues et auxiliaires de justice.
De tous les pouvoirs revendiqués et exercés aujourd'hui par les experts-psychiatres, le plus redoutable est inconstestablement celui qui consiste à fixer le degré de dangerosité des criminels et des malades mentaux. D'abord parce qu'une erreur diagnostique peut entraîner des enfermements aussi injustes qu'inutiles : une peine supplémentaire d'emprisonnement dite " de sûreté " pour les premiers ; un internement psychiatrique dit " d'office " pour les seconds.
Ensuite parce qu'un certificat d'innocuité sociale imprudemment délivré peut permettre, inversement, la perpétration d'un nouveau crime. La question qui est posée ici est de savoir si la médecine psychiatrique est vraiment capable de porter, avec toute l'objectivité requise, de tels diagnostics et, si oui, sur la base de quels critères et à la suite de quelles investigations. Ou s'il ne s'agit pas là d'un moyen détourné visant à mettre les juges à l'abri des doutes (inhérents à leurs fonctions) susceptibles d'entraver leurs décisions, donc à assurer plus efficacement l'ordre public et la sécurité des personnes tout en sauvegardant, sous couvert de scientificité, les apparences d'une bonne justice.
Tel est le sujet de réflexion proposé ici aux magistrats, psychologues, psychiatres, criminologues et auxiliaires de justice.
Les jeunes et les drogues
Michel Landry
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