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Nationalisations, privatisations. Depuis la crise des années 30, et surtout depuis l'après-guerre, ces deux options, symboles de l'opposition entre partisans d'une intervention directe de l'État et défenseurs du libéralisme, occupent, en France, une place de choix dans le débat politique et économique. Loin de conforter l'hypothèse d'une distinction essentielle entre entreprises privées et nationalisées, A.
Hamdouch montre qu'une constante caractérise les relations entre tous les grands groupes et l'État, la permanence de ce qu'il appelle l'État d'influence. Analysant l'évolution et les stratégies des groupes nationalisés, récemment privatisés ou privatisables, et leurs relations avec l'État, il met à jour les mécanismes de fonctionnement et les différentes facettes de cet État d'influence qui, pour avoir établi une véritable matrice de relations financières, institutionnelles, interpersonnelles, apparaît comme le véritable maître d'ouvre du changement dans un capitalisme français en pleine mutation.
