L'esprit critique dans l'Antiquité. Volume 2, La naissance de la théologie comme science

Par : Olivier Boulnois, Philippe Hoffmann, Claude Lafleur, Jean-Marc Narbonne
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  • Nombre de pages576
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-92010-8
  • EAN9782251920108
  • Date de parution14/06/2024
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Belles Lettres
  • ContributeurJoanne Carrier

Résumé

Les études rassemblées ici procèdent au départ d'une question simple. Par quels singuliers détours de l'histoire quelque chose, comme la foi ou comme une certaine compréhension du divin, a-t-il pu progressivement être mis en rapport avec une discipline comme la science, compte tenu de ce que cette dernière implique de rigueur et de lois ? En d'autres termes, qu'est-ce que la « science », banalement parlant, peut bien avoir de commun avec la « religion » ? En réalité, l'on s'aperçoit qu'un rapport critique au sacré s'est instauré de longue date en Grèce antique - sa spécificité peut-être -, critique par exemple chez Xénophane de l'anthropomorphisme religieux, critique chez Platon du relâchement du discours sur les dieux - d'où l'imposition nécessaire de certains topoi rectificateurs -, des postures critiques dont la science théologique d'Aristote elle-même est l'héritière et que la théologie scientifique de Jamblique portera à un nouveau sommet par son entreprise de rationalisation absolue.
Questionnement philosophico-théologique oblige, l'on comprend que la redéfinition non seulement du dieu ou des dieux, mais du rapport général au divin lui-même, s'est poursuivie sur des siècles à travers de très nombreuses étapes qui, dûment recensées et analysées ici - volets grec (ancien et byzantin), latin (antique et médiéval), arabe, italien et français -, offrent une vue sans précédent de l'ensemble du phénomène.
Quel chemin ce riche mouvement d'ambition scientifique a-t-il emprunté, comment s'est-il à un moment clôturé sans pour autant cesser de nous hanter jusqu'à aujourd'hui ? Les études qui composent le présent ouvrage, prenant en compte les meilleurs indices disponibles, scrutant et comparant les arguments, tentent de manière multiple de le dire.
Les études rassemblées ici procèdent au départ d'une question simple. Par quels singuliers détours de l'histoire quelque chose, comme la foi ou comme une certaine compréhension du divin, a-t-il pu progressivement être mis en rapport avec une discipline comme la science, compte tenu de ce que cette dernière implique de rigueur et de lois ? En d'autres termes, qu'est-ce que la « science », banalement parlant, peut bien avoir de commun avec la « religion » ? En réalité, l'on s'aperçoit qu'un rapport critique au sacré s'est instauré de longue date en Grèce antique - sa spécificité peut-être -, critique par exemple chez Xénophane de l'anthropomorphisme religieux, critique chez Platon du relâchement du discours sur les dieux - d'où l'imposition nécessaire de certains topoi rectificateurs -, des postures critiques dont la science théologique d'Aristote elle-même est l'héritière et que la théologie scientifique de Jamblique portera à un nouveau sommet par son entreprise de rationalisation absolue.
Questionnement philosophico-théologique oblige, l'on comprend que la redéfinition non seulement du dieu ou des dieux, mais du rapport général au divin lui-même, s'est poursuivie sur des siècles à travers de très nombreuses étapes qui, dûment recensées et analysées ici - volets grec (ancien et byzantin), latin (antique et médiéval), arabe, italien et français -, offrent une vue sans précédent de l'ensemble du phénomène.
Quel chemin ce riche mouvement d'ambition scientifique a-t-il emprunté, comment s'est-il à un moment clôturé sans pour autant cesser de nous hanter jusqu'à aujourd'hui ? Les études qui composent le présent ouvrage, prenant en compte les meilleurs indices disponibles, scrutant et comparant les arguments, tentent de manière multiple de le dire.