L'enseignement de l'arabe au Cameroun. Enjeux sociaux et politiques

Par : Gisèle Fotso

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  • Nombre de pages266
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-24116-9
  • EAN9782296241169
  • Date de parution01/12/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierHamadou Adama

Résumé

Aborder les enjeux sociaux et politiques de l'enseignement de l'arabe au Cameroun revient à évoquer la question de la laïcité et de l'intervention de l'Etat dans le système éducatif camerounais. L'enseignement de la langue arabe depuis 1960 évolue dans l'anarchie, que ce soit au niveau administratif, pédagogique ou financier, toute chose qui pose un véritable problème d'intégration sociale et politique des arabisants aujourd'hui au Cameroun.
L'Etat, qui est censé être le principal garant de l'éducation de la jeunesse et de l'harmonie sociale, semble avoir perdu le contrôle d'un système d'enseignement qui évolue au fil des jours un peu plus en marge de l'éducation nationale. L'enseignement privé islamique en général, et celui de la langue arabe en particulier, a été longtemps laissé à la charge des autorités religieuses (" lamibe "), et des marabouts ou maîtres coraniques.
On se prend à penser que le choix de la langue arabe comme langue d'enseignement à vocation nationale aurait desservi la vision séculière et laïque des autorités politiques camerounaises après l'indépendance. La langue semble avoir perdu sa capacité à être un outil d'intégration, d'unité nationale, de cohésion sociale. L'école en général et l'école franco-arabe en particulier peut-elle être au Cameroun le creuset d'une république multiculturelle et multilingue ?
Aborder les enjeux sociaux et politiques de l'enseignement de l'arabe au Cameroun revient à évoquer la question de la laïcité et de l'intervention de l'Etat dans le système éducatif camerounais. L'enseignement de la langue arabe depuis 1960 évolue dans l'anarchie, que ce soit au niveau administratif, pédagogique ou financier, toute chose qui pose un véritable problème d'intégration sociale et politique des arabisants aujourd'hui au Cameroun.
L'Etat, qui est censé être le principal garant de l'éducation de la jeunesse et de l'harmonie sociale, semble avoir perdu le contrôle d'un système d'enseignement qui évolue au fil des jours un peu plus en marge de l'éducation nationale. L'enseignement privé islamique en général, et celui de la langue arabe en particulier, a été longtemps laissé à la charge des autorités religieuses (" lamibe "), et des marabouts ou maîtres coraniques.
On se prend à penser que le choix de la langue arabe comme langue d'enseignement à vocation nationale aurait desservi la vision séculière et laïque des autorités politiques camerounaises après l'indépendance. La langue semble avoir perdu sa capacité à être un outil d'intégration, d'unité nationale, de cohésion sociale. L'école en général et l'école franco-arabe en particulier peut-elle être au Cameroun le creuset d'une république multiculturelle et multilingue ?