L'engagisme dans les colonies européennes. Résistances et mémoire(s) (XIXe-XXIe siècle)

Par : Virginie Chaillou-Atrous, Françoise Le Jeune
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  • Nombre de pages236
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-413-0032-7
  • EAN9791041300327
  • Date de parution07/05/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Au xixe siècle, les abolitions progressives de la traite et de l'esclavage dans les colonies européennes sont à l'origine de nouvelles migrations de travailleurs dans le monde. Pour satisfaire les besoins de leur économie coloniale, les Européens - principalement les Anglais, les Français, les Portugais et les Néerlandais - font appel à des travailleurs étrangers libres sous contrat d'engagement. C'est ce que l'on appelle le système de l'engagisme.
En comparaison à l'historiographie importante consacrée à la traite ou à l'esclavage, l'histoire de l'engagisme reste peu étudiée dans son ensemble. Pourtant son importance est capitale au regard de l'histoire coloniale européenne et de la construction identitaire des anciens territoires coloniaux, des pays d'origine des engagés, de l'Europe ultra-marine et même de l'Europe « en soi ». Cet ouvrage aborde ce phénomène au prisme des résistances physiques ou culturelles et analyse les rapports entre colons européens et engagés étrangers en contexte colonial.
Le sujet des résistances permet de questionner la notion de la liberté de l'engagement et le caractère coercitif ou non de ce système. L'ouvrage s'intéresse également aux communautés diasporiques issues de ce phénomène migratoire et tente d'appréhender les enjeux contemporains des constructions identitaires à travers l'analyse de la et des mémoire(s) de l'engagisme dans les sociétés postcoloniales.
Au xixe siècle, les abolitions progressives de la traite et de l'esclavage dans les colonies européennes sont à l'origine de nouvelles migrations de travailleurs dans le monde. Pour satisfaire les besoins de leur économie coloniale, les Européens - principalement les Anglais, les Français, les Portugais et les Néerlandais - font appel à des travailleurs étrangers libres sous contrat d'engagement. C'est ce que l'on appelle le système de l'engagisme.
En comparaison à l'historiographie importante consacrée à la traite ou à l'esclavage, l'histoire de l'engagisme reste peu étudiée dans son ensemble. Pourtant son importance est capitale au regard de l'histoire coloniale européenne et de la construction identitaire des anciens territoires coloniaux, des pays d'origine des engagés, de l'Europe ultra-marine et même de l'Europe « en soi ». Cet ouvrage aborde ce phénomène au prisme des résistances physiques ou culturelles et analyse les rapports entre colons européens et engagés étrangers en contexte colonial.
Le sujet des résistances permet de questionner la notion de la liberté de l'engagement et le caractère coercitif ou non de ce système. L'ouvrage s'intéresse également aux communautés diasporiques issues de ce phénomène migratoire et tente d'appréhender les enjeux contemporains des constructions identitaires à travers l'analyse de la et des mémoire(s) de l'engagisme dans les sociétés postcoloniales.