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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7291-2207-2
  • EAN9782729122072
  • Date de parution04/02/2016
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille224 Ko
  • ÉditeurLa Différence

Résumé

Andréas Becker réussit dans ce premier roman le véritable tour de force de nous faire vivre la folie de l'intérieur d'un être et de la traduire dans la facture même du récit. " Effrayable ". Avons-nous bien lu ? S'agit-il d'une faute typographique ou d'un mot forgé par une contraction de la langue, " Effroi - effrayer
Andréas Becker réussit dans ce premier roman le véritable tour de force de nous faire vivre la folie de l'intérieur d'un être et de la traduire dans la facture même du récit. " Effrayable ". Avons-nous bien lu ? S'agit-il d'une faute typographique ou d'un mot forgé par une contraction de la langue, " Effroi - effrayer " ? Nous sommes au coeur du sujet de ce livre étrange et bouleversant. Qui parle et maltraite la langue de cette façon ? Une petite fille ou un monstre enfanté par un drame ancien ? Dans la chambre d'asile où le narrateur bicéphale est enfermé (Karminol/Angélique), se dévide l'histoire qui a engendré la folie de son dédoublement.
" J'écrisse de l'intérieur de la grassouillette larme que je suis devenussée, moi petite fille que j'ai eu-t-été. " Il faut remonter aux grands-parents, dans les années trente, en Allemagne, pour comprendre l'origine du choc " effrayable " qui a figé la vie du narrateur. Meurtres, viols, exactions continuent de semer la mort longtemps après avoir été commis et longtemps après la disparition de ceux qui en ont été les auteurs.
Le docteur peut-il comprendre les violences innommables que le récit révèle sinon, comme le lecteur hypnotisé, en tentant de déchiffrer la langue torturée dont use son patient, où s'inscrivent les blessures, les déformations comme les marques indélébiles d'un traumatisme indépassable. Andréas Becker réussit dans ce premier roman le véritable tour de force de nous faire vivre la folie de l'intérieur d'un être et de la traduire dans la facture même du récit.
Dédoublement du narrateur, déformations de la langue participent de la progressive compréhension de l'histoire dont la tragédie se découvre à travers les séquelles qu'elle a laissées dans l'esprit de celui qui nous la raconte. Que nous soyons dans la vérité des faits ou dans une construction fantasmée importe peu, le réel est dans la tête du malade qui nous narre des événements survenus bien avant sa naissance, lesquels ont produit " l'effrayable " tranquillité du choc.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un écrivain collègue m'a écrit ceci:
« Rarementalement, comme l’écrirait Andréas Becker, nous, lecteurs, refermons un livre contemporain avec la certitude d’avoir eu la chance d’être associés à l’apparition d’un texte qui fera date. C’est ce qui m’est arrivé pendant et après la lecture de L’Effrayable. C’est probablement ce qui vous arrivera quand vous en commencerez et terminerez la lecture. Car entre les pages, Becker a fondu ce métal rare, parfait équilibre entre un récit romanesque et l’invention formelle mise à son service, l’exhaussant. De quoi s’agit-il ? D’une folie, d’un dédoublement identitaire voire davantage, à la fin de la chaîne générationnell
« Rarementalement, comme l’écrirait Andréas Becker, nous, lecteurs, refermons un livre contemporain avec la certitude d’avoir eu la chance d’être associés à l’apparition d’un texte qui fera date. C’est ce qui m’est arrivé pendant et après la lecture de L’Effrayable. C’est probablement ce qui vous arrivera quand vous en commencerez et terminerez la lecture. Car entre les pages, Becker a fondu ce métal rare, parfait équilibre entre un récit romanesque et l’invention formelle mise à son service, l’exhaussant. De quoi s’agit-il ? D’une folie, d’un dédoublement identitaire voire davantage, à la fin de la chaîne générationnelle oxydée par les horreurs de l’avant-guerre et de la guerre (en l’occurrence la Seconde, vécue en Allemagne près de Pâlebourg, ville d’origine de l’auteur) ainsi que par les transgressions familiales en tous genres. Rien de neuf sous le soleil : les thèmes littéraires, tragiques ou non, ne sont pas nombreux. Seules varient la langue et la pensée qui les soutiennent, les structurent ou les déstructurent. Dans L’Effrayable, Becker met au service de son récit un langage totalement neuf, une novlangue utile, loin de l’artifice décoratif : sa présence choquante de prime abord puis d’une fluidité étonnante nous autorise à frôler au plus près l’univers du personnage, à l’embrasser dans sa singularité, celle que l’on nomme par défaut la folie et vers laquelle nous sommes entraînés, contraints à l’adhésion et au trouble empathique. Elle et lui, lui en elle, ce pourrait être nous, de partout et de toutes les époques. Et donc, quelque part, incarcérés dans une institution, le narrateur et la narratrice qui se confondent en une même personne remontent le liquide du temps depuis l’avant-guerre jusqu’à l’impasse d’un improbable aujourd’hui. Jalonné par des intrusions dans un présent fixé à l’instant de l’écriture, le texte revient génération après génération aux personnages de la saga familiale, figures déformées par l’évocation qu’en font le(s) narrateur(s), par les événements historiques tout autant que par ce qui suinte de leur sale humanité, nous plongeant les yeux écarquillés dans les tréfonds de ce conte aussi irréel que véritable, fermant le cercle qui soude le délire à la raison et nous les rend indistincts. Ce premier roman, concis, dense, explore d’une manière inédite les questions ontologiques, fouille les rémanences identitaires sans imposer de réponse, sans lâcher un instant la main du lecteur. Un tour de force s’abreuvant aux sources essentielles et si souvent oubliées de la littérature majuscule. par Serge Delaive, écrivain
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