L'écriture et le sacré. Senghor, Césaire, Glissant, Chamoiseau
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- Nombre de pages268
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-36781-234-2
- EAN9782367812342
- Date de parution01/08/2017
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de la Méd...
Résumé
Ce livre prolonge et approfondit les Collectifs Un autre Senghor (1999) et Sony Labou Tansi, le sens du désordre (2001) publiés dans la même collection de l'Axe francophone et méditerranéen du Centre d'étude du XXe siècle. Réunir des écrivains africains et antillais dans un même livre, c'est prendre au sérieux ce que Patrick Chamoiseau a souvent affirmé: il y a, entre eux, à la fois d'incontestables filiations en même temps que des problématiques culturelles et des poétiques très différentes.
Le thème de l'écriture et du sacré permet de bien comprendre ces ressemblances et ces variations. Un premier contraste, classique, oppose Senghor à Césaire, le poète nostalgique du mythe et de l'épopée à celui des arrachements et des ruptures qui déchiffre le Sacré dans le cour noir de la langue, dans les syncopes et les abruptions du rythme. Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, quant à eux, s'ils ne renient pas l'héritage de la négritude, leur part africaine, comme ils disent, font face à un danger plus contemporain et, au fond, plus difficile à combattre : celui d'un tarissement possible de la « diversalité » du monde, d'un désenchantement (qui ouvre au cour même du symbolique et de la langue).
L'écrivain retrouve alors une vocation fondamentalement romantique, dans une attention constante à la poïesis du monde et des mots: expérience d'un Sacré que l'ouvre, sans cesse, réinvente, en une nouvelle alchimie rimbaldienne du Verbe.
Le thème de l'écriture et du sacré permet de bien comprendre ces ressemblances et ces variations. Un premier contraste, classique, oppose Senghor à Césaire, le poète nostalgique du mythe et de l'épopée à celui des arrachements et des ruptures qui déchiffre le Sacré dans le cour noir de la langue, dans les syncopes et les abruptions du rythme. Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, quant à eux, s'ils ne renient pas l'héritage de la négritude, leur part africaine, comme ils disent, font face à un danger plus contemporain et, au fond, plus difficile à combattre : celui d'un tarissement possible de la « diversalité » du monde, d'un désenchantement (qui ouvre au cour même du symbolique et de la langue).
L'écrivain retrouve alors une vocation fondamentalement romantique, dans une attention constante à la poïesis du monde et des mots: expérience d'un Sacré que l'ouvre, sans cesse, réinvente, en une nouvelle alchimie rimbaldienne du Verbe.
Ce livre prolonge et approfondit les Collectifs Un autre Senghor (1999) et Sony Labou Tansi, le sens du désordre (2001) publiés dans la même collection de l'Axe francophone et méditerranéen du Centre d'étude du XXe siècle. Réunir des écrivains africains et antillais dans un même livre, c'est prendre au sérieux ce que Patrick Chamoiseau a souvent affirmé: il y a, entre eux, à la fois d'incontestables filiations en même temps que des problématiques culturelles et des poétiques très différentes.
Le thème de l'écriture et du sacré permet de bien comprendre ces ressemblances et ces variations. Un premier contraste, classique, oppose Senghor à Césaire, le poète nostalgique du mythe et de l'épopée à celui des arrachements et des ruptures qui déchiffre le Sacré dans le cour noir de la langue, dans les syncopes et les abruptions du rythme. Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, quant à eux, s'ils ne renient pas l'héritage de la négritude, leur part africaine, comme ils disent, font face à un danger plus contemporain et, au fond, plus difficile à combattre : celui d'un tarissement possible de la « diversalité » du monde, d'un désenchantement (qui ouvre au cour même du symbolique et de la langue).
L'écrivain retrouve alors une vocation fondamentalement romantique, dans une attention constante à la poïesis du monde et des mots: expérience d'un Sacré que l'ouvre, sans cesse, réinvente, en une nouvelle alchimie rimbaldienne du Verbe.
Le thème de l'écriture et du sacré permet de bien comprendre ces ressemblances et ces variations. Un premier contraste, classique, oppose Senghor à Césaire, le poète nostalgique du mythe et de l'épopée à celui des arrachements et des ruptures qui déchiffre le Sacré dans le cour noir de la langue, dans les syncopes et les abruptions du rythme. Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, quant à eux, s'ils ne renient pas l'héritage de la négritude, leur part africaine, comme ils disent, font face à un danger plus contemporain et, au fond, plus difficile à combattre : celui d'un tarissement possible de la « diversalité » du monde, d'un désenchantement (qui ouvre au cour même du symbolique et de la langue).
L'écrivain retrouve alors une vocation fondamentalement romantique, dans une attention constante à la poïesis du monde et des mots: expérience d'un Sacré que l'ouvre, sans cesse, réinvente, en une nouvelle alchimie rimbaldienne du Verbe.