L'économie contre le développement ?. Pour une éthique du développement mondialisé
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- Nombre de pages274
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-22397-4
- EAN9782296223974
- Date de parution01/05/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierStéphane Hessel
Résumé
Nous parlons sans cesse de " développement ", mais nous maîtrisons fort peu l'évolution de notre monde : celle-ci apparaît à beaucoup d'observateurs comme de plus en plus inacceptable, sur le plan éthique et politique, et sans doute de moins en moins viable dans le long terme. Au-delà des vicissitudes de la crise économique et financière actuelle, les raisons de cette inquiétude doivent être recherchées dans l'organisation même de notre système, qui prétend cependant à une généralisation planétaire : car ce système procède d'une conception de l'homme et de la société étroitement réductrice.
Elle est centrée sur les ambitions individualistes et matérialistes, mais elle ignore les dimensions de la responsabilité collective, des appels au dépassement et des équilibres des écosystèmes. Les aspects réducteurs de cette conception sont encore aggravés par les instruments conceptuels sur lesquels s'appuie sa mise en oeuvre : prédominance quasi absolue des préoccupations économiques sur toute autre préoccupation sociale, mais aussi priorité à la seule logique de l'économie marchande.
Ces réductionnismes successifs se renforcent mutuellement pour créer une sorte d'enfermement dans un raisonnement trop étroit pour permettre une ré-orientation et une maîtrise satisfaisante de ce monde. L'effort prioritaire exigé des citoyens du monde du XXIe siècle est donc celui d'une refondation philosophique et éthique de notre conception de l'homme et de la société, combinant l'universalisme et la reconnaissance de la diversité, avant même celui d'un remodelage de nos instruments économiques et techniques.
Elle est centrée sur les ambitions individualistes et matérialistes, mais elle ignore les dimensions de la responsabilité collective, des appels au dépassement et des équilibres des écosystèmes. Les aspects réducteurs de cette conception sont encore aggravés par les instruments conceptuels sur lesquels s'appuie sa mise en oeuvre : prédominance quasi absolue des préoccupations économiques sur toute autre préoccupation sociale, mais aussi priorité à la seule logique de l'économie marchande.
Ces réductionnismes successifs se renforcent mutuellement pour créer une sorte d'enfermement dans un raisonnement trop étroit pour permettre une ré-orientation et une maîtrise satisfaisante de ce monde. L'effort prioritaire exigé des citoyens du monde du XXIe siècle est donc celui d'une refondation philosophique et éthique de notre conception de l'homme et de la société, combinant l'universalisme et la reconnaissance de la diversité, avant même celui d'un remodelage de nos instruments économiques et techniques.
Nous parlons sans cesse de " développement ", mais nous maîtrisons fort peu l'évolution de notre monde : celle-ci apparaît à beaucoup d'observateurs comme de plus en plus inacceptable, sur le plan éthique et politique, et sans doute de moins en moins viable dans le long terme. Au-delà des vicissitudes de la crise économique et financière actuelle, les raisons de cette inquiétude doivent être recherchées dans l'organisation même de notre système, qui prétend cependant à une généralisation planétaire : car ce système procède d'une conception de l'homme et de la société étroitement réductrice.
Elle est centrée sur les ambitions individualistes et matérialistes, mais elle ignore les dimensions de la responsabilité collective, des appels au dépassement et des équilibres des écosystèmes. Les aspects réducteurs de cette conception sont encore aggravés par les instruments conceptuels sur lesquels s'appuie sa mise en oeuvre : prédominance quasi absolue des préoccupations économiques sur toute autre préoccupation sociale, mais aussi priorité à la seule logique de l'économie marchande.
Ces réductionnismes successifs se renforcent mutuellement pour créer une sorte d'enfermement dans un raisonnement trop étroit pour permettre une ré-orientation et une maîtrise satisfaisante de ce monde. L'effort prioritaire exigé des citoyens du monde du XXIe siècle est donc celui d'une refondation philosophique et éthique de notre conception de l'homme et de la société, combinant l'universalisme et la reconnaissance de la diversité, avant même celui d'un remodelage de nos instruments économiques et techniques.
Elle est centrée sur les ambitions individualistes et matérialistes, mais elle ignore les dimensions de la responsabilité collective, des appels au dépassement et des équilibres des écosystèmes. Les aspects réducteurs de cette conception sont encore aggravés par les instruments conceptuels sur lesquels s'appuie sa mise en oeuvre : prédominance quasi absolue des préoccupations économiques sur toute autre préoccupation sociale, mais aussi priorité à la seule logique de l'économie marchande.
Ces réductionnismes successifs se renforcent mutuellement pour créer une sorte d'enfermement dans un raisonnement trop étroit pour permettre une ré-orientation et une maîtrise satisfaisante de ce monde. L'effort prioritaire exigé des citoyens du monde du XXIe siècle est donc celui d'une refondation philosophique et éthique de notre conception de l'homme et de la société, combinant l'universalisme et la reconnaissance de la diversité, avant même celui d'un remodelage de nos instruments économiques et techniques.