L'école, l'identité, la nation. Une histoire d'entre-deux-France, 1914-1940

Par : Olivier Loubes
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  • Nombre de pages221
  • FormatePub
  • ISBN978-2-410-00983-5
  • EAN9782410009835
  • Date de parution13/09/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille778 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurBELIN EDITEUR

Résumé

Afin de comprendre comment les maîtres ont continué, ou non, à « faire d excellents Français » d'une guerre à l'autre, ce livre sonde l'école à la fois de l'intérieur, à partir des leçons qu'elle a dispensées, et de l'extérieur, en partant des débats d'opinion qui en font un objet de fixation de l'identité française. Il s agit donc d'envisager l'école comme institutrice de la nation, sans la limiter à son seul rôle d'enseignement, en la replaçant dans la culture politique de l'entre-deux-guerres.
L'attachement des instituteurs à la paix est devenu viscéral et marque bien que le corps sacré de la patrie est mort en 1914-1918. Leur enseignement est cependant plus pacifique que pacifiste, car ils ont contribué, en continuant à assumer la francisation et l'éducation républicaine des jeunes Français, sans oublier les devoirs patriotiques, à conjurer le pacifisme intégral que la société leur attribue.
La place de l'école dans l'affrontement national a changé désormais reflétée dans le miroir équivoque de la réforme de l'école unique et lue à travers le prisme troublant du syndicalisme, elle participe au basculement de la France dans des débats qui l'agitent encore, ceux de la démocratisation, devenue si sensible depuis les saignées de la Grande Guerre.
Afin de comprendre comment les maîtres ont continué, ou non, à « faire d excellents Français » d'une guerre à l'autre, ce livre sonde l'école à la fois de l'intérieur, à partir des leçons qu'elle a dispensées, et de l'extérieur, en partant des débats d'opinion qui en font un objet de fixation de l'identité française. Il s agit donc d'envisager l'école comme institutrice de la nation, sans la limiter à son seul rôle d'enseignement, en la replaçant dans la culture politique de l'entre-deux-guerres.
L'attachement des instituteurs à la paix est devenu viscéral et marque bien que le corps sacré de la patrie est mort en 1914-1918. Leur enseignement est cependant plus pacifique que pacifiste, car ils ont contribué, en continuant à assumer la francisation et l'éducation républicaine des jeunes Français, sans oublier les devoirs patriotiques, à conjurer le pacifisme intégral que la société leur attribue.
La place de l'école dans l'affrontement national a changé désormais reflétée dans le miroir équivoque de la réforme de l'école unique et lue à travers le prisme troublant du syndicalisme, elle participe au basculement de la France dans des débats qui l'agitent encore, ceux de la démocratisation, devenue si sensible depuis les saignées de la Grande Guerre.
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