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« Eaublier » est un mot inventé par le poète : aubier + eau + oubli. et comme un jeu parallèle au mot sablier.
Ici, « chaque poème s'inscrit, dit Yves Gasc, dans le déroulement des quatre saisons, à travers la nature, l'amour et la mort. »
Ces haïkus sont des impressions - ou des aphorismes - d'une écriture légère (mais non sans gravité), des pensées qui nous viennent dans la solitude, ou des visions saisies par la fenêtre de l'intime.
Nous voici devant l'amitié, le temps, le halo des corps, la fringale du cour, écartelés entre le voyage et la maison, bercés par l'eau et le vent, à la campagne.
Voici des joies, mais aussi une angoisse qui sait se tenir, un questionnement qui tourne autour de notre « secret » jamais dit, toujours à redire.
En filigrane de ce recueil, la tendre commémoration d'une absence chérie, donne un surcroît de force à cette réalité sensible, à cet adieu refusé dans une élégante pudeur.