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L'avenir des juifs de France
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- Nombre de pages324
- FormatePub
- ISBN2-246-70349-2
- EAN9782246703495
- Date de parution15/03/2006
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille765 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGrasset
Résumé
Du phénomène antisémite qui a éclaté dans les années 2000, on n'a en général proposé que des explications idéologiques ou psychologiques. On a parlé du malaise et de l'angoisse des Juifs de France, de la haine antisémite de l'islam, de la crise des banlieues... Mais on n'a pas assez analysé les causes profondes, inscrites dans les cadres mêmes de la société française et les logiques de l'évolution de l'Europe.
L'auteur soutient l'idée que la culture politique de la France, marquée par le centralisme étatique, a connu après guerre une nouvelle donne.
La condition juive, qui y avait été toujours problématique (soupçon de double allégeance, etc), y avait trouvé enfin un répit, un nouveau type d'identité, « l'identité communautaire », conjuguant l'affirmation de soi avec la citoyenneté et la culture ambiante : une communauté non communautariste. Ce fut un âge d'or. Les années 1980 virent le cadre de ce développement remis en question à la fois du dehors et du dedans.
Du dedans : l'avènement de François Mitterrand. La communauté juive devint un instrument manipulé par la politique politicienne au sein de la stratégie mitterandienne du « Front antifasciste » contre le lepénisme. L'antiracisme qui naquit à ce moment-là a recherché la confirmation auprès des Juifs, survivants de la Shoah. Du dehors : l'immigration d'une importante population musulmane. Condamnée pour son communautarisme, cette population faiblement intégrée délégitime par contagion la « communauté juive » au point de l'identifier à une communauté étrangère.
La stature symbolique de la communauté juive en a fait par ailleurs la cible de toutes les convoitises et de la concurrence des immigrés musulmans quotidiennement abreuvés à la propagande antisémite des télévisions satellitaires arabes. La communauté juive, à l'image de la France, se trouve à un carrefour de son destin. Son modèle d'après guerre est caduc, elle même a connu une dérive, et la société ne porte plus son existence telle qu'elle s'est cristallisée depuis 50 ans.
L'auteur examine les différents sénarios possibles, faisant la part du déterminisme inéluctable et des éléments nécessaires pour un éventuel avenir.
La condition juive, qui y avait été toujours problématique (soupçon de double allégeance, etc), y avait trouvé enfin un répit, un nouveau type d'identité, « l'identité communautaire », conjuguant l'affirmation de soi avec la citoyenneté et la culture ambiante : une communauté non communautariste. Ce fut un âge d'or. Les années 1980 virent le cadre de ce développement remis en question à la fois du dehors et du dedans.
Du dedans : l'avènement de François Mitterrand. La communauté juive devint un instrument manipulé par la politique politicienne au sein de la stratégie mitterandienne du « Front antifasciste » contre le lepénisme. L'antiracisme qui naquit à ce moment-là a recherché la confirmation auprès des Juifs, survivants de la Shoah. Du dehors : l'immigration d'une importante population musulmane. Condamnée pour son communautarisme, cette population faiblement intégrée délégitime par contagion la « communauté juive » au point de l'identifier à une communauté étrangère.
La stature symbolique de la communauté juive en a fait par ailleurs la cible de toutes les convoitises et de la concurrence des immigrés musulmans quotidiennement abreuvés à la propagande antisémite des télévisions satellitaires arabes. La communauté juive, à l'image de la France, se trouve à un carrefour de son destin. Son modèle d'après guerre est caduc, elle même a connu une dérive, et la société ne porte plus son existence telle qu'elle s'est cristallisée depuis 50 ans.
L'auteur examine les différents sénarios possibles, faisant la part du déterminisme inéluctable et des éléments nécessaires pour un éventuel avenir.
Du phénomène antisémite qui a éclaté dans les années 2000, on n'a en général proposé que des explications idéologiques ou psychologiques. On a parlé du malaise et de l'angoisse des Juifs de France, de la haine antisémite de l'islam, de la crise des banlieues... Mais on n'a pas assez analysé les causes profondes, inscrites dans les cadres mêmes de la société française et les logiques de l'évolution de l'Europe.
L'auteur soutient l'idée que la culture politique de la France, marquée par le centralisme étatique, a connu après guerre une nouvelle donne.
La condition juive, qui y avait été toujours problématique (soupçon de double allégeance, etc), y avait trouvé enfin un répit, un nouveau type d'identité, « l'identité communautaire », conjuguant l'affirmation de soi avec la citoyenneté et la culture ambiante : une communauté non communautariste. Ce fut un âge d'or. Les années 1980 virent le cadre de ce développement remis en question à la fois du dehors et du dedans.
Du dedans : l'avènement de François Mitterrand. La communauté juive devint un instrument manipulé par la politique politicienne au sein de la stratégie mitterandienne du « Front antifasciste » contre le lepénisme. L'antiracisme qui naquit à ce moment-là a recherché la confirmation auprès des Juifs, survivants de la Shoah. Du dehors : l'immigration d'une importante population musulmane. Condamnée pour son communautarisme, cette population faiblement intégrée délégitime par contagion la « communauté juive » au point de l'identifier à une communauté étrangère.
La stature symbolique de la communauté juive en a fait par ailleurs la cible de toutes les convoitises et de la concurrence des immigrés musulmans quotidiennement abreuvés à la propagande antisémite des télévisions satellitaires arabes. La communauté juive, à l'image de la France, se trouve à un carrefour de son destin. Son modèle d'après guerre est caduc, elle même a connu une dérive, et la société ne porte plus son existence telle qu'elle s'est cristallisée depuis 50 ans.
L'auteur examine les différents sénarios possibles, faisant la part du déterminisme inéluctable et des éléments nécessaires pour un éventuel avenir.
La condition juive, qui y avait été toujours problématique (soupçon de double allégeance, etc), y avait trouvé enfin un répit, un nouveau type d'identité, « l'identité communautaire », conjuguant l'affirmation de soi avec la citoyenneté et la culture ambiante : une communauté non communautariste. Ce fut un âge d'or. Les années 1980 virent le cadre de ce développement remis en question à la fois du dehors et du dedans.
Du dedans : l'avènement de François Mitterrand. La communauté juive devint un instrument manipulé par la politique politicienne au sein de la stratégie mitterandienne du « Front antifasciste » contre le lepénisme. L'antiracisme qui naquit à ce moment-là a recherché la confirmation auprès des Juifs, survivants de la Shoah. Du dehors : l'immigration d'une importante population musulmane. Condamnée pour son communautarisme, cette population faiblement intégrée délégitime par contagion la « communauté juive » au point de l'identifier à une communauté étrangère.
La stature symbolique de la communauté juive en a fait par ailleurs la cible de toutes les convoitises et de la concurrence des immigrés musulmans quotidiennement abreuvés à la propagande antisémite des télévisions satellitaires arabes. La communauté juive, à l'image de la France, se trouve à un carrefour de son destin. Son modèle d'après guerre est caduc, elle même a connu une dérive, et la société ne porte plus son existence telle qu'elle s'est cristallisée depuis 50 ans.
L'auteur examine les différents sénarios possibles, faisant la part du déterminisme inéluctable et des éléments nécessaires pour un éventuel avenir.
A propos de Shmuel Trigano