L'avenir de la question noire en France. Enjeux et perspectives

Par : Mwayila Tshiyembe, Robert Wazi

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  • Nombre de pages98
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-18720-7
  • EAN9782296187207
  • Date de parution01/01/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La question noire en France, qui fait l'objet de cette investigation, est une demande sociale d'humanité et de citoyenneté touchant la dignité des Noirs immigrés vivants légalement en France ainsi que des Français d'origine DOM-TOM et africaine. Bien entendu, nombre des Noirs d'en haut, autant que les hérauts de la pensée unique, s'offusquent de voir cette question taboue mise en débat. Pour ces hommes et femmes de l'etablishment, tout ceci n'est qu'un jeu de colin-maillard correspondant à ce que le microcosme parisien appelle, avec mépris, le communautarisme.
Cette opinion n'est pas partagée par les Noirs d'en bas, qui peuplent les banlieues c'est-à-dire ces territoires que la République a abandonnés à la misère, aux discriminations de toute sorte. Selon eux, la question noire est un révélateur de l'autre face de la rupture sociale, doublée de la crise de citoyenneté opposant les " Français qui ont le visage de la nation " aux " Français qui n'ont pas le visage de la nation ", assimilés aux étrangers et donc à l'insécurité.
Cet affrontement dual est radicalisé par la lepénisation des esprits qui, voici belle lurette déjà, tétanise les partis de gouvernement de gauche et de droite. Et pourtant, le moment est venu d'affirmer que l'on est noir et français sans être obligé de raser les murs ou de bouger les lignes.
La question noire en France, qui fait l'objet de cette investigation, est une demande sociale d'humanité et de citoyenneté touchant la dignité des Noirs immigrés vivants légalement en France ainsi que des Français d'origine DOM-TOM et africaine. Bien entendu, nombre des Noirs d'en haut, autant que les hérauts de la pensée unique, s'offusquent de voir cette question taboue mise en débat. Pour ces hommes et femmes de l'etablishment, tout ceci n'est qu'un jeu de colin-maillard correspondant à ce que le microcosme parisien appelle, avec mépris, le communautarisme.
Cette opinion n'est pas partagée par les Noirs d'en bas, qui peuplent les banlieues c'est-à-dire ces territoires que la République a abandonnés à la misère, aux discriminations de toute sorte. Selon eux, la question noire est un révélateur de l'autre face de la rupture sociale, doublée de la crise de citoyenneté opposant les " Français qui ont le visage de la nation " aux " Français qui n'ont pas le visage de la nation ", assimilés aux étrangers et donc à l'insécurité.
Cet affrontement dual est radicalisé par la lepénisation des esprits qui, voici belle lurette déjà, tétanise les partis de gouvernement de gauche et de droite. Et pourtant, le moment est venu d'affirmer que l'on est noir et français sans être obligé de raser les murs ou de bouger les lignes.