L'avènement de la vérité.. Hegel - Kierkegaard - Heidegger
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages310
- FormatPDF
- ISBN2-296-33425-3
- EAN9782296334250
- Date de parution01/10/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille14 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Comment la Vérité se communique-t-elle à nous ? C'est à cette question que s'efforce de répondre cet ouvrage, à travers l'examen de trois philosophies pour lesquelles le rapport de la subjectivité à la vérité constitue le cœur même du questionnement philosophique. Selon la première option, celle choisie par Hegel, la vérité est inséparable du mouvement par lequel elle se manifeste comme telle, en invitant le sujet réfléchissant à s'effacer derrière cette autoexposition objective pleinement transparente pour le penseur dont la spéculation réfléchit la dialectique interne.
Contre cette tentative, qui prétend faire abstraction de la subjectivité du penseur, Kierkegaard réaffirme l'irréductibilité de l'existence au concept, et montre la nécessité d'un engagement personnel du sujet dans la recherche du vrai - une vérité qu'il ne doit pas simplement s'approprier, mais dont il a aussi à témoigner, en transformant sa propre existence d'après elle. Cette réhabilitation de l'existence ouvre la voie à une véritable herméneutique des représentations religieuses, le christianisme étant la religion où la vérité se présente " en chair et en os ", le message ne se distinguant plus de l'existence du messager qui manifeste au monde cette vérité.
Mais cela ne signifie pas que la vérité en deviendrait plus " évidente " pour autant : bien au contraire, Heidegger montre que la vérité, pensée comme dévoilement, est inséparable d'un " voilement " qui en conditionne l'avènement, comme si le " mystère " qu'elle abrite en son cœur ne pouvait se dire et se communiquer que sur le mode, fulgurant, d'une révélation qui se dérobe à toute " captation " par une pensée qui voudrait en être la mesure.
L'Œuvre d'art, comprise comme institution de la Vérité, se présente cependant comme le lieu à partir duquel peut s'éclaircir la vérité de l'être, dont la beauté, en son rayonnement lumineux, est la plus éclatante manifestation.
Contre cette tentative, qui prétend faire abstraction de la subjectivité du penseur, Kierkegaard réaffirme l'irréductibilité de l'existence au concept, et montre la nécessité d'un engagement personnel du sujet dans la recherche du vrai - une vérité qu'il ne doit pas simplement s'approprier, mais dont il a aussi à témoigner, en transformant sa propre existence d'après elle. Cette réhabilitation de l'existence ouvre la voie à une véritable herméneutique des représentations religieuses, le christianisme étant la religion où la vérité se présente " en chair et en os ", le message ne se distinguant plus de l'existence du messager qui manifeste au monde cette vérité.
Mais cela ne signifie pas que la vérité en deviendrait plus " évidente " pour autant : bien au contraire, Heidegger montre que la vérité, pensée comme dévoilement, est inséparable d'un " voilement " qui en conditionne l'avènement, comme si le " mystère " qu'elle abrite en son cœur ne pouvait se dire et se communiquer que sur le mode, fulgurant, d'une révélation qui se dérobe à toute " captation " par une pensée qui voudrait en être la mesure.
L'Œuvre d'art, comprise comme institution de la Vérité, se présente cependant comme le lieu à partir duquel peut s'éclaircir la vérité de l'être, dont la beauté, en son rayonnement lumineux, est la plus éclatante manifestation.
Comment la Vérité se communique-t-elle à nous ? C'est à cette question que s'efforce de répondre cet ouvrage, à travers l'examen de trois philosophies pour lesquelles le rapport de la subjectivité à la vérité constitue le cœur même du questionnement philosophique. Selon la première option, celle choisie par Hegel, la vérité est inséparable du mouvement par lequel elle se manifeste comme telle, en invitant le sujet réfléchissant à s'effacer derrière cette autoexposition objective pleinement transparente pour le penseur dont la spéculation réfléchit la dialectique interne.
Contre cette tentative, qui prétend faire abstraction de la subjectivité du penseur, Kierkegaard réaffirme l'irréductibilité de l'existence au concept, et montre la nécessité d'un engagement personnel du sujet dans la recherche du vrai - une vérité qu'il ne doit pas simplement s'approprier, mais dont il a aussi à témoigner, en transformant sa propre existence d'après elle. Cette réhabilitation de l'existence ouvre la voie à une véritable herméneutique des représentations religieuses, le christianisme étant la religion où la vérité se présente " en chair et en os ", le message ne se distinguant plus de l'existence du messager qui manifeste au monde cette vérité.
Mais cela ne signifie pas que la vérité en deviendrait plus " évidente " pour autant : bien au contraire, Heidegger montre que la vérité, pensée comme dévoilement, est inséparable d'un " voilement " qui en conditionne l'avènement, comme si le " mystère " qu'elle abrite en son cœur ne pouvait se dire et se communiquer que sur le mode, fulgurant, d'une révélation qui se dérobe à toute " captation " par une pensée qui voudrait en être la mesure.
L'Œuvre d'art, comprise comme institution de la Vérité, se présente cependant comme le lieu à partir duquel peut s'éclaircir la vérité de l'être, dont la beauté, en son rayonnement lumineux, est la plus éclatante manifestation.
Contre cette tentative, qui prétend faire abstraction de la subjectivité du penseur, Kierkegaard réaffirme l'irréductibilité de l'existence au concept, et montre la nécessité d'un engagement personnel du sujet dans la recherche du vrai - une vérité qu'il ne doit pas simplement s'approprier, mais dont il a aussi à témoigner, en transformant sa propre existence d'après elle. Cette réhabilitation de l'existence ouvre la voie à une véritable herméneutique des représentations religieuses, le christianisme étant la religion où la vérité se présente " en chair et en os ", le message ne se distinguant plus de l'existence du messager qui manifeste au monde cette vérité.
Mais cela ne signifie pas que la vérité en deviendrait plus " évidente " pour autant : bien au contraire, Heidegger montre que la vérité, pensée comme dévoilement, est inséparable d'un " voilement " qui en conditionne l'avènement, comme si le " mystère " qu'elle abrite en son cœur ne pouvait se dire et se communiquer que sur le mode, fulgurant, d'une révélation qui se dérobe à toute " captation " par une pensée qui voudrait en être la mesure.
L'Œuvre d'art, comprise comme institution de la Vérité, se présente cependant comme le lieu à partir duquel peut s'éclaircir la vérité de l'être, dont la beauté, en son rayonnement lumineux, est la plus éclatante manifestation.