L'autopsie judiciaire. Histoire d'une pratique ordinaire au XIXe siècle
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- Nombre de pages366
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6939-3
- EAN9782753569393
- Date de parution27/08/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
- PréfacierFrédéric Chauvaud
- PostfacierMichel Sapanet
Résumé
Au XIXe siècle, la médecine légale se constitue comme une science à part entière ayant enfin les honneurs de l'enseignement universitaire. Elle bénéficie en outre de la lumière que quelques affaires criminelles médiatiques braquent sur certaines de ses figures de proue. Cependant, il existe également une médecine légale de l'ombre, exercée par des médecins experts « ordinaires ». Le présent ouvrage, fruit d'un travail de thèse remanié et condensé, s'attache à apporter un éclairage sur la pratique ordinaire de l'expertise judiciaire, à travers l'un de ses actes phares, l'autopsie.
Requis par des représentants de la justice qui ont tout loisir de faire appel à n'importe quel professionnel de l'art de guérir, les experts médicaux, parfois peu au fait des savoirs et protocoles opératoires propres à l'exercice cadavérique médico-légal, doivent satisfaire les attentes et les interrogations judiciaires sur les causes du décès. Pour ce faire, ils doivent réaliser leur examen dans des conditions matérielles plus ou moins conformes aux critères établis par la littérature spécialisée.
Situation qui exige que les médecins fassent souvent preuve d'une capacité d'adaptation et d'improvisation. Rarement fuie par des médecins qui la considèrent comme une autre facette de leur mission de secours envers la communauté, l'expertise cadavérique n'est pourtant pas dénuée de conséquences néfastes pour son praticien, au plan professionnel, économique, sanitaire ou émotionnel. Au sein des activités cadavériques, l'autopsie médico-légale jouit d'un statut particulier conféré par le contexte judiciaire dans lequel elle se déroule.
Réglementations, interdits et réticences populaires qui rythment, limitent et s'opposent aux dissections, embaumements et autres examens anatomopathologiques, sont levés face à l'expertise cadavérique. Source de libertés dans sa pratique, le cadre judiciaire de l'examen post mortem est, à l'inverse, à l'origine de contraintes rédactionnelles dans le processus de sa narration. Quant aux protocoles opératoires mis en place par les princes de la médecine légale, s'ils favorisent la préservation de l'intégrité de la dépouille mortelle, leur raison d'être répond avant tout à des impératifs scientifiques et aux exigences de la procédure judiciaire.
Requis par des représentants de la justice qui ont tout loisir de faire appel à n'importe quel professionnel de l'art de guérir, les experts médicaux, parfois peu au fait des savoirs et protocoles opératoires propres à l'exercice cadavérique médico-légal, doivent satisfaire les attentes et les interrogations judiciaires sur les causes du décès. Pour ce faire, ils doivent réaliser leur examen dans des conditions matérielles plus ou moins conformes aux critères établis par la littérature spécialisée.
Situation qui exige que les médecins fassent souvent preuve d'une capacité d'adaptation et d'improvisation. Rarement fuie par des médecins qui la considèrent comme une autre facette de leur mission de secours envers la communauté, l'expertise cadavérique n'est pourtant pas dénuée de conséquences néfastes pour son praticien, au plan professionnel, économique, sanitaire ou émotionnel. Au sein des activités cadavériques, l'autopsie médico-légale jouit d'un statut particulier conféré par le contexte judiciaire dans lequel elle se déroule.
Réglementations, interdits et réticences populaires qui rythment, limitent et s'opposent aux dissections, embaumements et autres examens anatomopathologiques, sont levés face à l'expertise cadavérique. Source de libertés dans sa pratique, le cadre judiciaire de l'examen post mortem est, à l'inverse, à l'origine de contraintes rédactionnelles dans le processus de sa narration. Quant aux protocoles opératoires mis en place par les princes de la médecine légale, s'ils favorisent la préservation de l'intégrité de la dépouille mortelle, leur raison d'être répond avant tout à des impératifs scientifiques et aux exigences de la procédure judiciaire.
Au XIXe siècle, la médecine légale se constitue comme une science à part entière ayant enfin les honneurs de l'enseignement universitaire. Elle bénéficie en outre de la lumière que quelques affaires criminelles médiatiques braquent sur certaines de ses figures de proue. Cependant, il existe également une médecine légale de l'ombre, exercée par des médecins experts « ordinaires ». Le présent ouvrage, fruit d'un travail de thèse remanié et condensé, s'attache à apporter un éclairage sur la pratique ordinaire de l'expertise judiciaire, à travers l'un de ses actes phares, l'autopsie.
Requis par des représentants de la justice qui ont tout loisir de faire appel à n'importe quel professionnel de l'art de guérir, les experts médicaux, parfois peu au fait des savoirs et protocoles opératoires propres à l'exercice cadavérique médico-légal, doivent satisfaire les attentes et les interrogations judiciaires sur les causes du décès. Pour ce faire, ils doivent réaliser leur examen dans des conditions matérielles plus ou moins conformes aux critères établis par la littérature spécialisée.
Situation qui exige que les médecins fassent souvent preuve d'une capacité d'adaptation et d'improvisation. Rarement fuie par des médecins qui la considèrent comme une autre facette de leur mission de secours envers la communauté, l'expertise cadavérique n'est pourtant pas dénuée de conséquences néfastes pour son praticien, au plan professionnel, économique, sanitaire ou émotionnel. Au sein des activités cadavériques, l'autopsie médico-légale jouit d'un statut particulier conféré par le contexte judiciaire dans lequel elle se déroule.
Réglementations, interdits et réticences populaires qui rythment, limitent et s'opposent aux dissections, embaumements et autres examens anatomopathologiques, sont levés face à l'expertise cadavérique. Source de libertés dans sa pratique, le cadre judiciaire de l'examen post mortem est, à l'inverse, à l'origine de contraintes rédactionnelles dans le processus de sa narration. Quant aux protocoles opératoires mis en place par les princes de la médecine légale, s'ils favorisent la préservation de l'intégrité de la dépouille mortelle, leur raison d'être répond avant tout à des impératifs scientifiques et aux exigences de la procédure judiciaire.
Requis par des représentants de la justice qui ont tout loisir de faire appel à n'importe quel professionnel de l'art de guérir, les experts médicaux, parfois peu au fait des savoirs et protocoles opératoires propres à l'exercice cadavérique médico-légal, doivent satisfaire les attentes et les interrogations judiciaires sur les causes du décès. Pour ce faire, ils doivent réaliser leur examen dans des conditions matérielles plus ou moins conformes aux critères établis par la littérature spécialisée.
Situation qui exige que les médecins fassent souvent preuve d'une capacité d'adaptation et d'improvisation. Rarement fuie par des médecins qui la considèrent comme une autre facette de leur mission de secours envers la communauté, l'expertise cadavérique n'est pourtant pas dénuée de conséquences néfastes pour son praticien, au plan professionnel, économique, sanitaire ou émotionnel. Au sein des activités cadavériques, l'autopsie médico-légale jouit d'un statut particulier conféré par le contexte judiciaire dans lequel elle se déroule.
Réglementations, interdits et réticences populaires qui rythment, limitent et s'opposent aux dissections, embaumements et autres examens anatomopathologiques, sont levés face à l'expertise cadavérique. Source de libertés dans sa pratique, le cadre judiciaire de l'examen post mortem est, à l'inverse, à l'origine de contraintes rédactionnelles dans le processus de sa narration. Quant aux protocoles opératoires mis en place par les princes de la médecine légale, s'ils favorisent la préservation de l'intégrité de la dépouille mortelle, leur raison d'être répond avant tout à des impératifs scientifiques et aux exigences de la procédure judiciaire.