L'autoportrait dans la littérature française. Du Moyen Age au XVIIe siècle

Par : Elisabeth Gaucher-Rémond, Jean Garapon

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  • Nombre de pages228
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-5707-9
  • EAN9782753557079
  • Date de parution18/04/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Si l'autoportrait pictural est attesté dans des manuscrits enluminés du xiie siècle, ces images reflètent moins l'émergence d'une conscience individuelle que l'expression d'une identité professionnelle, celle de copistes désireux d'apposer leur signature en marge des textes dont ils ont la charge. Pourtant, le procédé traduit déjà le regard d'un sujet sur lui-même et la tentative de le restituer par la peinture.
Dès lors, il devient tentant d'examiner la transposition de cette pratique dans la littérature. Les études ici rassemblées se proposent de mettre en lumière, du Moyen Âge à l'époque classique, les prémices et l'essor de l'autoportrait littéraire. Avec les apports successifs de l'humanisme renaissant puis des moralistes classiques, la description de soi voit ses contours se préciser alors même que sa légitimité fait l'objet de critiques acerbes.
Les méthodes et enjeux de l'écriture spéculaire sont explorés à travers les différents genres littéraires où elle s'exerce (chroniques, mémoires, poésies, récits allégoriques, notices bibliographiques...). Il s'agit d'évaluer ces « miroirs d'encre » (M. Beaujour) non seulement du point de vue de leur authenticité, mais aussi de leurs finalités et de leurs modalités (l'autoreprésentation pouvant se décliner aux genres masculin et féminin).
Par-delà les différents aspects du moi envisagés (physiques, moraux, psychologiques, intellectuels), une attention particulière est portée aux commentaires que suscitent l'impossibilité ou le refus de l'autoportrait, voire sa condamnation motivée par le soupçon de « philautie ». Enfin, les ouvres restituent l'écho du dialogue entre textes, images et idéologies, au croisement de la littérature, de l'histoire de l'art et des pratiques sociales.
Si l'autoportrait pictural est attesté dans des manuscrits enluminés du xiie siècle, ces images reflètent moins l'émergence d'une conscience individuelle que l'expression d'une identité professionnelle, celle de copistes désireux d'apposer leur signature en marge des textes dont ils ont la charge. Pourtant, le procédé traduit déjà le regard d'un sujet sur lui-même et la tentative de le restituer par la peinture.
Dès lors, il devient tentant d'examiner la transposition de cette pratique dans la littérature. Les études ici rassemblées se proposent de mettre en lumière, du Moyen Âge à l'époque classique, les prémices et l'essor de l'autoportrait littéraire. Avec les apports successifs de l'humanisme renaissant puis des moralistes classiques, la description de soi voit ses contours se préciser alors même que sa légitimité fait l'objet de critiques acerbes.
Les méthodes et enjeux de l'écriture spéculaire sont explorés à travers les différents genres littéraires où elle s'exerce (chroniques, mémoires, poésies, récits allégoriques, notices bibliographiques...). Il s'agit d'évaluer ces « miroirs d'encre » (M. Beaujour) non seulement du point de vue de leur authenticité, mais aussi de leurs finalités et de leurs modalités (l'autoreprésentation pouvant se décliner aux genres masculin et féminin).
Par-delà les différents aspects du moi envisagés (physiques, moraux, psychologiques, intellectuels), une attention particulière est portée aux commentaires que suscitent l'impossibilité ou le refus de l'autoportrait, voire sa condamnation motivée par le soupçon de « philautie ». Enfin, les ouvres restituent l'écho du dialogue entre textes, images et idéologies, au croisement de la littérature, de l'histoire de l'art et des pratiques sociales.