Nouveauté
L'auteur retrouvé. L'avènement des premiers recueils à collections auctoriales de langue française au Moyen Age central
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- Nombre de pages1032
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-600-36591-8
- EAN9782600365918
- Date de parution10/06/2025
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurLibrairie Droz
Résumé
Polémique, la question de l'(in-)existence de l'auteur médiéval a souvent été abordée à travers le prisme du sujet, dont l'auteur serait progressivement devenu l'avatar littéraire, régnant en maître sur le système esthétique, éditorial et juridique moderne. Pour renouveler le débat, le présent ouvrage entend contourner cette confusion téléologique entre auteur et subjectivité afin de mieux comprendre en contexte un chapitre clé de l'histoire de la notion : l'avènement, au Moyen Âge central (1100-1340), des premiers manuscrits organisés autour de figures d'auteurs francophones.
Par l'analyse d'un corpus original de vingt-cinq manuscrits consacrés à dix-sept auteurs, on arguera que ces recueils sont moins le fait de consciences « proto-modernes », soucieuses de contrôler la diffusion de leur ouvre, que le fruit d'un effort éditorial collectif et planifié pour bâtir des figures auctoriales vernaculaires, et ce, dans un dialogue décapant, quoiqu'empreint de piété, avec les conceptions antiques de l'auteur.
Par l'analyse d'un corpus original de vingt-cinq manuscrits consacrés à dix-sept auteurs, on arguera que ces recueils sont moins le fait de consciences « proto-modernes », soucieuses de contrôler la diffusion de leur ouvre, que le fruit d'un effort éditorial collectif et planifié pour bâtir des figures auctoriales vernaculaires, et ce, dans un dialogue décapant, quoiqu'empreint de piété, avec les conceptions antiques de l'auteur.
Polémique, la question de l'(in-)existence de l'auteur médiéval a souvent été abordée à travers le prisme du sujet, dont l'auteur serait progressivement devenu l'avatar littéraire, régnant en maître sur le système esthétique, éditorial et juridique moderne. Pour renouveler le débat, le présent ouvrage entend contourner cette confusion téléologique entre auteur et subjectivité afin de mieux comprendre en contexte un chapitre clé de l'histoire de la notion : l'avènement, au Moyen Âge central (1100-1340), des premiers manuscrits organisés autour de figures d'auteurs francophones.
Par l'analyse d'un corpus original de vingt-cinq manuscrits consacrés à dix-sept auteurs, on arguera que ces recueils sont moins le fait de consciences « proto-modernes », soucieuses de contrôler la diffusion de leur ouvre, que le fruit d'un effort éditorial collectif et planifié pour bâtir des figures auctoriales vernaculaires, et ce, dans un dialogue décapant, quoiqu'empreint de piété, avec les conceptions antiques de l'auteur.
Par l'analyse d'un corpus original de vingt-cinq manuscrits consacrés à dix-sept auteurs, on arguera que ces recueils sont moins le fait de consciences « proto-modernes », soucieuses de contrôler la diffusion de leur ouvre, que le fruit d'un effort éditorial collectif et planifié pour bâtir des figures auctoriales vernaculaires, et ce, dans un dialogue décapant, quoiqu'empreint de piété, avec les conceptions antiques de l'auteur.