L'Asie Mineure dans l'Antiquité : échanges, populations et territoires. Regards actuels sur une péninsule

Par : Hadrien Bru, François Kirbihler, Stéphane Lebreton

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  • Nombre de pages484
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-6657-6
  • EAN9782753566576
  • Date de parution16/10/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • PréfacierMaurice Sartre

Résumé

Asie Mineure et Anatolie sont deux termes qui prêtent volontiers à la rêverie. Ils sont d'ailleurs traditionnellement associés à la fascination de l'Orient dans l'imaginaire occidental, d'autant mieux quand ces termes se rapportent à l'Antiquité. Et de fait, en invoquant ces noms, nous avons déjà mis un pied sur le continent asiatique. On comprend alors que l'Asie Mineure peut être considérée comme un espace transitoire entre un monde égéen classique et un orient plus lointain.
Et c'est ainsi que la péninsule anatolienne fut longtemps regardée dans les études anciennes. Pourtant, l'Asie Mineure est aussi un monde en soi, complexe, varié et digne d'intérêt pour elle-même. C'est dans cet esprit que s'est tenu le colloque de Tours consacré à cet espace géographique dans l'Antiquité, dont nous rapportons les actes dans ce volume. Les contributions du colloque international qui s'est tenu à l'université de Tours les 21 et 22 octobre 2005 peuvent se résumer en quatre axes à la fois distincts et complémentaires.
Il s'agit tout d'abord d'évaluer les manières de penser, de décrire et de représenter l'Asie Mineure dans l'Antiquité en s'attachant essentiellement aux sources littéraires disponibles. Le second axe invite les participants à approcher les notions de gestion, de contrôle et d'appropriation des espaces anatoliens à une échelle plus régionale, du Taurus pisidien à l'Euphrate, en passant par les littoraux du Pont-Euxin.
Ensuite l'étude historique et archéologique de plusieurs cités (Sagalassos, Antioche de Pisidie, Parion, Éphèse, Sinope) permet d'aborder la question des rapports entre les populations et leurs territoires, et d'insister sur la variété d'échanges culturels toujours renouvelés. Dans cette perspective, les chercheurs réunis choisissent enfin de présenter certains aspects religieux, linguistiques, économiques et culturels, lesquels conduisent à s'interroger sur les rapports entre les particularismes anatoliens et les manifestations de l'hellénisme, en privilégiant une approche historique ouverte, inscrite dans la longue durée.
Asie Mineure et Anatolie sont deux termes qui prêtent volontiers à la rêverie. Ils sont d'ailleurs traditionnellement associés à la fascination de l'Orient dans l'imaginaire occidental, d'autant mieux quand ces termes se rapportent à l'Antiquité. Et de fait, en invoquant ces noms, nous avons déjà mis un pied sur le continent asiatique. On comprend alors que l'Asie Mineure peut être considérée comme un espace transitoire entre un monde égéen classique et un orient plus lointain.
Et c'est ainsi que la péninsule anatolienne fut longtemps regardée dans les études anciennes. Pourtant, l'Asie Mineure est aussi un monde en soi, complexe, varié et digne d'intérêt pour elle-même. C'est dans cet esprit que s'est tenu le colloque de Tours consacré à cet espace géographique dans l'Antiquité, dont nous rapportons les actes dans ce volume. Les contributions du colloque international qui s'est tenu à l'université de Tours les 21 et 22 octobre 2005 peuvent se résumer en quatre axes à la fois distincts et complémentaires.
Il s'agit tout d'abord d'évaluer les manières de penser, de décrire et de représenter l'Asie Mineure dans l'Antiquité en s'attachant essentiellement aux sources littéraires disponibles. Le second axe invite les participants à approcher les notions de gestion, de contrôle et d'appropriation des espaces anatoliens à une échelle plus régionale, du Taurus pisidien à l'Euphrate, en passant par les littoraux du Pont-Euxin.
Ensuite l'étude historique et archéologique de plusieurs cités (Sagalassos, Antioche de Pisidie, Parion, Éphèse, Sinope) permet d'aborder la question des rapports entre les populations et leurs territoires, et d'insister sur la variété d'échanges culturels toujours renouvelés. Dans cette perspective, les chercheurs réunis choisissent enfin de présenter certains aspects religieux, linguistiques, économiques et culturels, lesquels conduisent à s'interroger sur les rapports entre les particularismes anatoliens et les manifestations de l'hellénisme, en privilégiant une approche historique ouverte, inscrite dans la longue durée.