Prix Goncourt
Coup de coeur
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages776
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-248131-4
  • EAN9782072481314
  • Date de parution07/02/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille993 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails.
Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue." Alexis Jenni. Prix Goncourt 2011
"J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails.
Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue." Alexis Jenni. Prix Goncourt 2011

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Un coup de génie ?
Le prix Goncourt 2011 est assez inégal et plutôt décevant dans l’ensemble. Certes, le sujet choisi par l’auteur pour son premier roman est passionnant : "la guerre de 20 ans" qui a secoué la France de 1939 (début de la seconde guerre mondiale) au début des années 1960 (proclamation de l’indépendance de l’Algérie) et sa mise en perspective avec notre société française contemporaine. Alexis Jenni est d’ailleurs très convaincant lorsqu’il s’agit de dépeindre l’horreur des guerres de décolonisation (Indochine, Algérie) ou de représenter l’affrontement des idéologies irréconciliables. Sa réflexion sur la langue comme principal socle d’une identité commune est également très intéressante. En revanche, le bât blesse quand l’auteur se pique de sociologie en commentant les faits d’actualité par la voix de son narrateur : sa description de la France comme un corps social malade au bord de la guerre civile est assez simpliste et caricaturale, tout comme sa vision des policiers français, forcément brutaux, violents et grossiers. De même, certains chapitres du livre sont carrément dispensables et viennent surcharger inutilement le récit : je pense notamment à l’épisode de la pharmacie ou à celui du marché lyonnais... En outre, le style de l’auteur est très boursouflé et répétitif, assez pénible à lire. Au final, on finit ce livre comme on terminerait un repas très bourratif : on a eu à manger en suffisance, du bon et du moins bon, mais on sort de table lourd, avec de la nourriture indigeste qui colle au corps et reste sur l’estomac.
Le prix Goncourt 2011 est assez inégal et plutôt décevant dans l’ensemble. Certes, le sujet choisi par l’auteur pour son premier roman est passionnant : "la guerre de 20 ans" qui a secoué la France de 1939 (début de la seconde guerre mondiale) au début des années 1960 (proclamation de l’indépendance de l’Algérie) et sa mise en perspective avec notre société française contemporaine. Alexis Jenni est d’ailleurs très convaincant lorsqu’il s’agit de dépeindre l’horreur des guerres de décolonisation (Indochine, Algérie) ou de représenter l’affrontement des idéologies irréconciliables. Sa réflexion sur la langue comme principal socle d’une identité commune est également très intéressante. En revanche, le bât blesse quand l’auteur se pique de sociologie en commentant les faits d’actualité par la voix de son narrateur : sa description de la France comme un corps social malade au bord de la guerre civile est assez simpliste et caricaturale, tout comme sa vision des policiers français, forcément brutaux, violents et grossiers. De même, certains chapitres du livre sont carrément dispensables et viennent surcharger inutilement le récit : je pense notamment à l’épisode de la pharmacie ou à celui du marché lyonnais... En outre, le style de l’auteur est très boursouflé et répétitif, assez pénible à lire. Au final, on finit ce livre comme on terminerait un repas très bourratif : on a eu à manger en suffisance, du bon et du moins bon, mais on sort de table lourd, avec de la nourriture indigeste qui colle au corps et reste sur l’estomac.
  • XXe siècle
  • algérie
  • seconde guerre mondiale
  • lyon
  • Indochine
  • Voracieux-les-Bredins
  • Victorien Salagon
  • Brioude
  • Ben Tobbal
  • Salomon Kaloyannis
  • Eurydice
  • Mariani
  • Races
  • identité nationale
  • guerre d’Algérie
  • guerre d’Indochine

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 24 notes dont 10 avis lecteurs
En cours de lecture...
Après avoir écouté l'auteur parler à la radio, j'ai eu envie de lire ce livre. A priori, les Goncourt ne me passionnent pas... J'aime bien l'écriture, mais j'ai du mal à me mettre dans ce livre. Je le lis, je le laisse, je le reprends...
Après avoir écouté l'auteur parler à la radio, j'ai eu envie de lire ce livre. A priori, les Goncourt ne me passionnent pas... J'aime bien l'écriture, mais j'ai du mal à me mettre dans ce livre. Je le lis, je le laisse, je le reprends...
Trop long
C'est une belle ecriture, de belles pages ,de belle descriptions d'émotions ,de ressentis ..... De belles réflexions sur la vie ,interressantes et bousculantes parfois ..... Et en même temps beaucoup ,beaucoup de longueur , trop pour que le lecteur reste captivé ,attentif .... Dommage
C'est une belle ecriture, de belles pages ,de belle descriptions d'émotions ,de ressentis ..... De belles réflexions sur la vie ,interressantes et bousculantes parfois ..... Et en même temps beaucoup ,beaucoup de longueur , trop pour que le lecteur reste captivé ,attentif .... Dommage
  • Passionnant
  • Ennuyant
bof
Le début du livre est happant. Mais ça m'a très vite lassée. C'est long et un peu embrouillé. Au début, le passage de la vie quotidienne et intime du narrateur à l'Histoire du pays à travers les médias et sa rencontre avec un ancien combattant est bien ficelé, mais au bout d'une centaine de pages, je n'en pouvais plus, je ne savais plus où le livre allait et moi, je n'avais pas envie d'y aller ! Déçue.
Le début du livre est happant. Mais ça m'a très vite lassée. C'est long et un peu embrouillé. Au début, le passage de la vie quotidienne et intime du narrateur à l'Histoire du pays à travers les médias et sa rencontre avec un ancien combattant est bien ficelé, mais au bout d'une centaine de pages, je n'en pouvais plus, je ne savais plus où le livre allait et moi, je n'avais pas envie d'y aller ! Déçue.
  • XXe siècle
  • lyon
  • Indochine
  • Ennuyant
Alexis Jenni
Alexis Jenni vit et travaille à Lyon. L’Art français de la guerre, son premier roman paru en août 2011 a obtenu le prix Goncourt.
La beauté dure toujours
Alexis Jenni
E-book
8,99 €
Vivre la forêt
Jacques Tassin
Grand Format
24,90 €
Vivre la forêt
Jacques Tassin
E-book
19,99 €
Farinet ou la fausse monnaie
Charles-Ferdinand Ramuz
E-book
12,99 €