L'art de la guerre : la vision des peintres aux XVIIe et XVIIIe siècles
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- Nombre de pages122
- FormatePub
- ISBN2-402-11157-7
- EAN9782402111577
- Date de parution01/01/1997
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (ADDI...
Résumé
Le 7 juin 1997, le Centre d'études d'histoire de la Défense organisait, autour de neuf intervenants, un séminaire pour aborder sous des angles variés la « peinture de guerre » aux XVIIe et XVIIIe siècles. Officiels, des artistes, tels ceux du Dépôt de la Guerre, sont les premiers à produire leurs esquisses sur le terrain et parviennent à « perpétuer une tradition de prestige et non la réalité quotidienne », par un art « à la fois intellectuel, dans la perfection abstraite de la tactique, et physique dans l'expression martiale des corps lancés dans la bataille » (Isabelle Bruller) ; tel encore un Van der Meulen qui « livre une vision des guerres de Louis XIV savamment étudiée pour servir la gloire du souverain » (Isabelle Richefort).
Plus « réalistes » sont ces peintres de détails, tels le « graveur d'histoire » Callot, dont la « démarche intellectuelle et graphique n'est pas sans évoquer celle de l'enquête ethnographique de terrain » (Colette Foissey), ou Watteau qui « peint l'intraduisible en somme, l'intime espace intérieur qui se profile dans les êtres quand ils connaissent l'infortune de la guerre » (Arlette Farge). Le cadre dans lequel sont placées ces « peintures de guerre » est évoqué par un tour d'horizon des grands décors de galeries telle la « galerie de Diane » à Fontainebleau (Frédéric Lacaille), une étude plus précise, dans la même optique, de l'Escalier des ambassadeurs à Versailles qui « associe la louange allégorique du roi héros à la représentation réaliste » (Pascal Torres-Guardiola) ; l'étude également, inattendue, d'un manuscrit inédit, qui « malgré sa destination, échappe presque totalement aux conventions » (François Robichon).
Enfin, deux études un peu à part : celle des « peintres de marine », tels Nicolas-Marie Ozanne (François Bellec) ; et celle d'un tableau plus particulièrement, la Bataille de Marengo, qui « tente une synthèse entre deux types picturaux, peinture d'histoire d'une part, et dessin topographique d'autre part » (Jérémie Benoît). À travers l'étude de ces « peintures de guerre », c'est à une réflexion inédite sur les relations entre représentations, arts graphiques et mentalités que ce recueil nous convie.
Plus « réalistes » sont ces peintres de détails, tels le « graveur d'histoire » Callot, dont la « démarche intellectuelle et graphique n'est pas sans évoquer celle de l'enquête ethnographique de terrain » (Colette Foissey), ou Watteau qui « peint l'intraduisible en somme, l'intime espace intérieur qui se profile dans les êtres quand ils connaissent l'infortune de la guerre » (Arlette Farge). Le cadre dans lequel sont placées ces « peintures de guerre » est évoqué par un tour d'horizon des grands décors de galeries telle la « galerie de Diane » à Fontainebleau (Frédéric Lacaille), une étude plus précise, dans la même optique, de l'Escalier des ambassadeurs à Versailles qui « associe la louange allégorique du roi héros à la représentation réaliste » (Pascal Torres-Guardiola) ; l'étude également, inattendue, d'un manuscrit inédit, qui « malgré sa destination, échappe presque totalement aux conventions » (François Robichon).
Enfin, deux études un peu à part : celle des « peintres de marine », tels Nicolas-Marie Ozanne (François Bellec) ; et celle d'un tableau plus particulièrement, la Bataille de Marengo, qui « tente une synthèse entre deux types picturaux, peinture d'histoire d'une part, et dessin topographique d'autre part » (Jérémie Benoît). À travers l'étude de ces « peintures de guerre », c'est à une réflexion inédite sur les relations entre représentations, arts graphiques et mentalités que ce recueil nous convie.
Le 7 juin 1997, le Centre d'études d'histoire de la Défense organisait, autour de neuf intervenants, un séminaire pour aborder sous des angles variés la « peinture de guerre » aux XVIIe et XVIIIe siècles. Officiels, des artistes, tels ceux du Dépôt de la Guerre, sont les premiers à produire leurs esquisses sur le terrain et parviennent à « perpétuer une tradition de prestige et non la réalité quotidienne », par un art « à la fois intellectuel, dans la perfection abstraite de la tactique, et physique dans l'expression martiale des corps lancés dans la bataille » (Isabelle Bruller) ; tel encore un Van der Meulen qui « livre une vision des guerres de Louis XIV savamment étudiée pour servir la gloire du souverain » (Isabelle Richefort).
Plus « réalistes » sont ces peintres de détails, tels le « graveur d'histoire » Callot, dont la « démarche intellectuelle et graphique n'est pas sans évoquer celle de l'enquête ethnographique de terrain » (Colette Foissey), ou Watteau qui « peint l'intraduisible en somme, l'intime espace intérieur qui se profile dans les êtres quand ils connaissent l'infortune de la guerre » (Arlette Farge). Le cadre dans lequel sont placées ces « peintures de guerre » est évoqué par un tour d'horizon des grands décors de galeries telle la « galerie de Diane » à Fontainebleau (Frédéric Lacaille), une étude plus précise, dans la même optique, de l'Escalier des ambassadeurs à Versailles qui « associe la louange allégorique du roi héros à la représentation réaliste » (Pascal Torres-Guardiola) ; l'étude également, inattendue, d'un manuscrit inédit, qui « malgré sa destination, échappe presque totalement aux conventions » (François Robichon).
Enfin, deux études un peu à part : celle des « peintres de marine », tels Nicolas-Marie Ozanne (François Bellec) ; et celle d'un tableau plus particulièrement, la Bataille de Marengo, qui « tente une synthèse entre deux types picturaux, peinture d'histoire d'une part, et dessin topographique d'autre part » (Jérémie Benoît). À travers l'étude de ces « peintures de guerre », c'est à une réflexion inédite sur les relations entre représentations, arts graphiques et mentalités que ce recueil nous convie.
Plus « réalistes » sont ces peintres de détails, tels le « graveur d'histoire » Callot, dont la « démarche intellectuelle et graphique n'est pas sans évoquer celle de l'enquête ethnographique de terrain » (Colette Foissey), ou Watteau qui « peint l'intraduisible en somme, l'intime espace intérieur qui se profile dans les êtres quand ils connaissent l'infortune de la guerre » (Arlette Farge). Le cadre dans lequel sont placées ces « peintures de guerre » est évoqué par un tour d'horizon des grands décors de galeries telle la « galerie de Diane » à Fontainebleau (Frédéric Lacaille), une étude plus précise, dans la même optique, de l'Escalier des ambassadeurs à Versailles qui « associe la louange allégorique du roi héros à la représentation réaliste » (Pascal Torres-Guardiola) ; l'étude également, inattendue, d'un manuscrit inédit, qui « malgré sa destination, échappe presque totalement aux conventions » (François Robichon).
Enfin, deux études un peu à part : celle des « peintres de marine », tels Nicolas-Marie Ozanne (François Bellec) ; et celle d'un tableau plus particulièrement, la Bataille de Marengo, qui « tente une synthèse entre deux types picturaux, peinture d'histoire d'une part, et dessin topographique d'autre part » (Jérémie Benoît). À travers l'étude de ces « peintures de guerre », c'est à une réflexion inédite sur les relations entre représentations, arts graphiques et mentalités que ce recueil nous convie.