L'art au musée. De l'oeuvre à l'institution
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- Nombre de pages262
- FormatPDF
- ISBN2-296-30777-9
- EAN9782296307773
- Date de parution01/01/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le système de l'art s'institutionnalise et la culture se muséfie. Dans un contexte où est constamment remise en cause l'autorité des jugements posés face aux œuvres actuelles, les musées sont en passe de devenir le nouveau paradigme de la culture contemporaine. Ce livre propose un examen des relations qui s'établissent, aujourd'hui, entre les pratiques discursives du musée et celles de l'université.
Elles constituent le nouveau système de l'art, un réseau institutionnel fonctionnant en circularité. Les pratiques artistiques, tout comme la théorie, nous livrent actuellement un discours qui est fortement marqué par une éthique " ethnographique ", où le lieu des transformations s'effectuerait dans le champ culturel de l'Autre. Dans ce contexte, il ne s'agit plus d'appliquer une esthétique kantienne, selon laquelle la valeur est une qualité intrinsèque du sujet affecté, mais plutôt de s'arrêter aux conditions culturelles qui déterminent cette valeur.
Conséquemment, la signification de l'œuvre est abordée sous l'angle de l'horizon culturel de sa production et de sa réception, et les questions d'ordre éthique finissent par l'emporter sur celles d'ordre esthétique. Ceci provoque des remises en questions assez claires pour les musées d'histoire, d'anthropologie ou d'ethnographie. Mais, pour les musées d'art, la baisse d'intérêt pour le statut de l'expérience esthétique peut provoquer une catastrophe épistémique, surtout lorsqu'elle coïncide avec le problème de l'effritement des critères d'appréciation de l'œuvre.
Elles constituent le nouveau système de l'art, un réseau institutionnel fonctionnant en circularité. Les pratiques artistiques, tout comme la théorie, nous livrent actuellement un discours qui est fortement marqué par une éthique " ethnographique ", où le lieu des transformations s'effectuerait dans le champ culturel de l'Autre. Dans ce contexte, il ne s'agit plus d'appliquer une esthétique kantienne, selon laquelle la valeur est une qualité intrinsèque du sujet affecté, mais plutôt de s'arrêter aux conditions culturelles qui déterminent cette valeur.
Conséquemment, la signification de l'œuvre est abordée sous l'angle de l'horizon culturel de sa production et de sa réception, et les questions d'ordre éthique finissent par l'emporter sur celles d'ordre esthétique. Ceci provoque des remises en questions assez claires pour les musées d'histoire, d'anthropologie ou d'ethnographie. Mais, pour les musées d'art, la baisse d'intérêt pour le statut de l'expérience esthétique peut provoquer une catastrophe épistémique, surtout lorsqu'elle coïncide avec le problème de l'effritement des critères d'appréciation de l'œuvre.
Le système de l'art s'institutionnalise et la culture se muséfie. Dans un contexte où est constamment remise en cause l'autorité des jugements posés face aux œuvres actuelles, les musées sont en passe de devenir le nouveau paradigme de la culture contemporaine. Ce livre propose un examen des relations qui s'établissent, aujourd'hui, entre les pratiques discursives du musée et celles de l'université.
Elles constituent le nouveau système de l'art, un réseau institutionnel fonctionnant en circularité. Les pratiques artistiques, tout comme la théorie, nous livrent actuellement un discours qui est fortement marqué par une éthique " ethnographique ", où le lieu des transformations s'effectuerait dans le champ culturel de l'Autre. Dans ce contexte, il ne s'agit plus d'appliquer une esthétique kantienne, selon laquelle la valeur est une qualité intrinsèque du sujet affecté, mais plutôt de s'arrêter aux conditions culturelles qui déterminent cette valeur.
Conséquemment, la signification de l'œuvre est abordée sous l'angle de l'horizon culturel de sa production et de sa réception, et les questions d'ordre éthique finissent par l'emporter sur celles d'ordre esthétique. Ceci provoque des remises en questions assez claires pour les musées d'histoire, d'anthropologie ou d'ethnographie. Mais, pour les musées d'art, la baisse d'intérêt pour le statut de l'expérience esthétique peut provoquer une catastrophe épistémique, surtout lorsqu'elle coïncide avec le problème de l'effritement des critères d'appréciation de l'œuvre.
Elles constituent le nouveau système de l'art, un réseau institutionnel fonctionnant en circularité. Les pratiques artistiques, tout comme la théorie, nous livrent actuellement un discours qui est fortement marqué par une éthique " ethnographique ", où le lieu des transformations s'effectuerait dans le champ culturel de l'Autre. Dans ce contexte, il ne s'agit plus d'appliquer une esthétique kantienne, selon laquelle la valeur est une qualité intrinsèque du sujet affecté, mais plutôt de s'arrêter aux conditions culturelles qui déterminent cette valeur.
Conséquemment, la signification de l'œuvre est abordée sous l'angle de l'horizon culturel de sa production et de sa réception, et les questions d'ordre éthique finissent par l'emporter sur celles d'ordre esthétique. Ceci provoque des remises en questions assez claires pour les musées d'histoire, d'anthropologie ou d'ethnographie. Mais, pour les musées d'art, la baisse d'intérêt pour le statut de l'expérience esthétique peut provoquer une catastrophe épistémique, surtout lorsqu'elle coïncide avec le problème de l'effritement des critères d'appréciation de l'œuvre.