L'Argent et les lettres. Le capitalisme d'édition (1880-1920)

Par : Jean-Yves Mollier

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  • Nombre de pages552
  • FormatePub
  • ISBN978-2-213-64868-2
  • EAN9782213648682
  • Date de parution01/04/2014
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFayard

Résumé

Les grands mouvements de concentration actuels dans le monde de l'édition marqueraient la fin d'un âge d'or: celui de l'éditeur soucieux du travail de son auteur, de la qualité des textes, de la vente lente de chefs-d'oeuvre à venir, du dialogue avec ses lecteurs. Le mythe a la vie dure. Jamais pourtant l'édition ne fit profession de mécénat. A embrasser, avec Jean-Yves Mollier, la période clé de 1880-1920, le lecteur découvrira que le capitalisme d'édition, alliant éditeurs, notaires et banquiers, était déjà vivace.
Tout au plus avons-nous aujourd'hui changé d'échelle.1880-1920: en quarante ans, l'édition passe du temps des éditeurs _ Louis Hachette, Michel Lévy, les frères Garnier, Edouard Dentu _ à celui des grandes entreprises éditoriales: Hachette et Cie, Calmann-Lévy, Plon-Nourrit, Flammarion, Fayard et bientôt Gallimard et Grasset. Pour l'édition, comme pour la finance, se pose alors le problème de la rentabilité, de la mobilité et de la rotation de son capital: la librairie est devenue une affaire financière, commerciale et industrielle, à l'expansion de laquelle s'intéressent les banques.
Les éditeurs _ souvent fondateurs de grandes dynasties bourgeoises _ les Panckoucke, Dalloz, Mame, Didot _ se préoccupent de tous leurs titres, ceux qui figurent à leur catalogue et ceux qui sont cotés en Bourse. Certains sauront négocier le grand tournant qui conduira du livre pour bibliophile au produit de grande consommation pour le plus large public. D'autres, une fois fortune faite, géreront leurs biens comme de bons rentiers fascinés par l'immobilier, Panama ou les courses.
Face à l'éditeur _ chef d'entreprise manipulateur d'argent _ les auteurs réagissent diversement, d'Emile Zola, recourant à la publicité pour vendre le plus d'exemplaires possible, à Pierre Loti, André Gide, Marcel Proust, Henry de Montherlant, généralement peu regardants sur les conditions souvent draconiennes qui leur sont faites, à Léon Bloy enfin, fustigeant le règne du Veau d'or. Jean-Yves Mollier est chargé de cours en histoire contemporaine à l'Université de Paris X-Nanterre.
Il est notamment l'auteur de Michel et Calmann Lévy ou la naissance de l'édition moderne.
Les grands mouvements de concentration actuels dans le monde de l'édition marqueraient la fin d'un âge d'or: celui de l'éditeur soucieux du travail de son auteur, de la qualité des textes, de la vente lente de chefs-d'oeuvre à venir, du dialogue avec ses lecteurs. Le mythe a la vie dure. Jamais pourtant l'édition ne fit profession de mécénat. A embrasser, avec Jean-Yves Mollier, la période clé de 1880-1920, le lecteur découvrira que le capitalisme d'édition, alliant éditeurs, notaires et banquiers, était déjà vivace.
Tout au plus avons-nous aujourd'hui changé d'échelle.1880-1920: en quarante ans, l'édition passe du temps des éditeurs _ Louis Hachette, Michel Lévy, les frères Garnier, Edouard Dentu _ à celui des grandes entreprises éditoriales: Hachette et Cie, Calmann-Lévy, Plon-Nourrit, Flammarion, Fayard et bientôt Gallimard et Grasset. Pour l'édition, comme pour la finance, se pose alors le problème de la rentabilité, de la mobilité et de la rotation de son capital: la librairie est devenue une affaire financière, commerciale et industrielle, à l'expansion de laquelle s'intéressent les banques.
Les éditeurs _ souvent fondateurs de grandes dynasties bourgeoises _ les Panckoucke, Dalloz, Mame, Didot _ se préoccupent de tous leurs titres, ceux qui figurent à leur catalogue et ceux qui sont cotés en Bourse. Certains sauront négocier le grand tournant qui conduira du livre pour bibliophile au produit de grande consommation pour le plus large public. D'autres, une fois fortune faite, géreront leurs biens comme de bons rentiers fascinés par l'immobilier, Panama ou les courses.
Face à l'éditeur _ chef d'entreprise manipulateur d'argent _ les auteurs réagissent diversement, d'Emile Zola, recourant à la publicité pour vendre le plus d'exemplaires possible, à Pierre Loti, André Gide, Marcel Proust, Henry de Montherlant, généralement peu regardants sur les conditions souvent draconiennes qui leur sont faites, à Léon Bloy enfin, fustigeant le règne du Veau d'or. Jean-Yves Mollier est chargé de cours en histoire contemporaine à l'Université de Paris X-Nanterre.
Il est notamment l'auteur de Michel et Calmann Lévy ou la naissance de l'édition moderne.
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