L'Argent Des Villages Du Xiiieme Au Xviiieme Siecle. Comptabilites Paroissiales Et Communales, Fiscalite Locale, Actes Du Colloque D'Angers (30 - 31 Octobre 1998)

Par : Antoine Follain
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  • Nombre de pages438
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-40566-X
  • EAN9782402405669
  • Date de parution31/12/1999
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille164 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Asso...

Résumé

Du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, la vie propre d'un village se mesure à la vigueur des solidarités, au poids des traditions et à l'autonomie de ses moyens. Défendre ses droits et engager un procès, conserver et embellir son église, assister ses pauvres, obligent à s'entendre sur ce qu'est l'intérêt collectif, puis requièrent un effort financier. Le renforcement des liens de solidarité ou le repli de chacun sur son privé, se jouent peut-être là.
Les villages obligés de recourir à des cotisations, risquent aussi de voir le pouvoir local échoir aux plus capables d'assumer les implications financières d'une décision : « Qui paie, décide ». « L'argent des villages » comporte une synthèse consacrée à l'histoire du village, des études régionales et thématiques - accompagnées de sources inédites - et un guide bibliographique. Une dizaine de comptes des XVe, XVIe et XVIIe siècles, témoignent de la combativité des villages : nous suivons leurs démarches et leurs ruses, comprenons la nature des « rapports utiles » avec leur seigneur et certains notables, ménagés en considération des services et des recommandations attendus d'eux ; nous découvrons les rapports complexes avec l'Église, soucieuse de voir une même collectivité dissocier le municipal et le paroissial ; mesurons l'importance des rapports avec l'État moderne en construction, bridant les autonomies locales pour donner la priorité à l'impôt du Roi, puis aidant les villages à soumettre aux charges locales, les privilégiés et les propriétaires étrangers.
Du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, la vie propre d'un village se mesure à la vigueur des solidarités, au poids des traditions et à l'autonomie de ses moyens. Défendre ses droits et engager un procès, conserver et embellir son église, assister ses pauvres, obligent à s'entendre sur ce qu'est l'intérêt collectif, puis requièrent un effort financier. Le renforcement des liens de solidarité ou le repli de chacun sur son privé, se jouent peut-être là.
Les villages obligés de recourir à des cotisations, risquent aussi de voir le pouvoir local échoir aux plus capables d'assumer les implications financières d'une décision : « Qui paie, décide ». « L'argent des villages » comporte une synthèse consacrée à l'histoire du village, des études régionales et thématiques - accompagnées de sources inédites - et un guide bibliographique. Une dizaine de comptes des XVe, XVIe et XVIIe siècles, témoignent de la combativité des villages : nous suivons leurs démarches et leurs ruses, comprenons la nature des « rapports utiles » avec leur seigneur et certains notables, ménagés en considération des services et des recommandations attendus d'eux ; nous découvrons les rapports complexes avec l'Église, soucieuse de voir une même collectivité dissocier le municipal et le paroissial ; mesurons l'importance des rapports avec l'État moderne en construction, bridant les autonomies locales pour donner la priorité à l'impôt du Roi, puis aidant les villages à soumettre aux charges locales, les privilégiés et les propriétaires étrangers.