L'agon dans la tragédie grecque
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- Nombre de pages248
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-251-91447-3
- EAN9782251914473
- Date de parution26/11/2021
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurLes Belles Lettres
Résumé
La forme de l'???? est inhérente à l'esprit grec. Aussi loin que l'on puisse remonter dans l'histoire de la civilisation grecque, on retrouve l'amour de la compétition, et une cité ne connaissait pas plus grande gloire que de voir un de ses enfants vainqueur aux jeux panhelléniques. La passion des procès et de la plaidoirie n'est qu'un autre aspect de la même tendance : il y a dans toute affaire une cause à gagner, un adversaire à écraser.
Le même tour d'esprit se retrouve dans le domaine intellectuel : une idée ne vaut que dans la mesure où elle prévaut sur l'idée adverse, un point de vue n'est satisfaisant que s'il l'emporte, après mûre délibération, sur le point de vue opposé. Aussi le penseur, l'historien, le poète comique, dans la mesure même où ils ne prennent pas eux-mêmes parti, sont-ils amenés à tout concevoir et à tout représenter sous la forme contradictoire.
A cet art du pour et du contre, les sophistes ont donné ses règles d'expression. Dans ce domaine, l'historien de la tragédie est amené à faire des constatations et à se poser un problème. Les constatations qui, au premier abord semblent s'imposer de façon massive, sont en réalité d'une nature assez délicate. Il est certain que l'???? est très richement représenté dans la tragédie : il suffit de feuilleter un exemplaire de Sophocle ou d'Euripide pour craindre d'être écrasé sous l'abondance de la matière.
Mais dès que l'on essaye, très simplement, de déterminer quelles tragédies possèdent des scènes d'???? et lesquelles n'en possèdent pas, les difficultés commencent. On s'aperçoit alors que la notion technique d'???? est très fuyante, que les variétés sont nombreuses, les règles complexes, et l'on se trouve souvent en présence de scènes dont on se demande si elles méritent ou non le nom d'????. A cette question on ne peut, à vrai dire, répondre que quand on a étudié de près la structure de l'???? et établi, sinon des lois, au moins des constatations suffisamment précises et générales.
Le même tour d'esprit se retrouve dans le domaine intellectuel : une idée ne vaut que dans la mesure où elle prévaut sur l'idée adverse, un point de vue n'est satisfaisant que s'il l'emporte, après mûre délibération, sur le point de vue opposé. Aussi le penseur, l'historien, le poète comique, dans la mesure même où ils ne prennent pas eux-mêmes parti, sont-ils amenés à tout concevoir et à tout représenter sous la forme contradictoire.
A cet art du pour et du contre, les sophistes ont donné ses règles d'expression. Dans ce domaine, l'historien de la tragédie est amené à faire des constatations et à se poser un problème. Les constatations qui, au premier abord semblent s'imposer de façon massive, sont en réalité d'une nature assez délicate. Il est certain que l'???? est très richement représenté dans la tragédie : il suffit de feuilleter un exemplaire de Sophocle ou d'Euripide pour craindre d'être écrasé sous l'abondance de la matière.
Mais dès que l'on essaye, très simplement, de déterminer quelles tragédies possèdent des scènes d'???? et lesquelles n'en possèdent pas, les difficultés commencent. On s'aperçoit alors que la notion technique d'???? est très fuyante, que les variétés sont nombreuses, les règles complexes, et l'on se trouve souvent en présence de scènes dont on se demande si elles méritent ou non le nom d'????. A cette question on ne peut, à vrai dire, répondre que quand on a étudié de près la structure de l'???? et établi, sinon des lois, au moins des constatations suffisamment précises et générales.
La forme de l'???? est inhérente à l'esprit grec. Aussi loin que l'on puisse remonter dans l'histoire de la civilisation grecque, on retrouve l'amour de la compétition, et une cité ne connaissait pas plus grande gloire que de voir un de ses enfants vainqueur aux jeux panhelléniques. La passion des procès et de la plaidoirie n'est qu'un autre aspect de la même tendance : il y a dans toute affaire une cause à gagner, un adversaire à écraser.
Le même tour d'esprit se retrouve dans le domaine intellectuel : une idée ne vaut que dans la mesure où elle prévaut sur l'idée adverse, un point de vue n'est satisfaisant que s'il l'emporte, après mûre délibération, sur le point de vue opposé. Aussi le penseur, l'historien, le poète comique, dans la mesure même où ils ne prennent pas eux-mêmes parti, sont-ils amenés à tout concevoir et à tout représenter sous la forme contradictoire.
A cet art du pour et du contre, les sophistes ont donné ses règles d'expression. Dans ce domaine, l'historien de la tragédie est amené à faire des constatations et à se poser un problème. Les constatations qui, au premier abord semblent s'imposer de façon massive, sont en réalité d'une nature assez délicate. Il est certain que l'???? est très richement représenté dans la tragédie : il suffit de feuilleter un exemplaire de Sophocle ou d'Euripide pour craindre d'être écrasé sous l'abondance de la matière.
Mais dès que l'on essaye, très simplement, de déterminer quelles tragédies possèdent des scènes d'???? et lesquelles n'en possèdent pas, les difficultés commencent. On s'aperçoit alors que la notion technique d'???? est très fuyante, que les variétés sont nombreuses, les règles complexes, et l'on se trouve souvent en présence de scènes dont on se demande si elles méritent ou non le nom d'????. A cette question on ne peut, à vrai dire, répondre que quand on a étudié de près la structure de l'???? et établi, sinon des lois, au moins des constatations suffisamment précises et générales.
Le même tour d'esprit se retrouve dans le domaine intellectuel : une idée ne vaut que dans la mesure où elle prévaut sur l'idée adverse, un point de vue n'est satisfaisant que s'il l'emporte, après mûre délibération, sur le point de vue opposé. Aussi le penseur, l'historien, le poète comique, dans la mesure même où ils ne prennent pas eux-mêmes parti, sont-ils amenés à tout concevoir et à tout représenter sous la forme contradictoire.
A cet art du pour et du contre, les sophistes ont donné ses règles d'expression. Dans ce domaine, l'historien de la tragédie est amené à faire des constatations et à se poser un problème. Les constatations qui, au premier abord semblent s'imposer de façon massive, sont en réalité d'une nature assez délicate. Il est certain que l'???? est très richement représenté dans la tragédie : il suffit de feuilleter un exemplaire de Sophocle ou d'Euripide pour craindre d'être écrasé sous l'abondance de la matière.
Mais dès que l'on essaye, très simplement, de déterminer quelles tragédies possèdent des scènes d'???? et lesquelles n'en possèdent pas, les difficultés commencent. On s'aperçoit alors que la notion technique d'???? est très fuyante, que les variétés sont nombreuses, les règles complexes, et l'on se trouve souvent en présence de scènes dont on se demande si elles méritent ou non le nom d'????. A cette question on ne peut, à vrai dire, répondre que quand on a étudié de près la structure de l'???? et établi, sinon des lois, au moins des constatations suffisamment précises et générales.