L'âge d'or du totémisme. Histoire d'un débat anthropologique (1887-1929)
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- Nombre de pages366
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7351-1900-4
- EAN9782735119004
- Date de parution27/06/2016
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
- ÉditeurÉditions de la Maison des sciences de l’homme
- PréfacierPatrick Menget
Résumé
Le totémisme fut l'objet, il y a cent ans, du plus grand débat anthropologique de tous les temps. Cette notion clé de la théorie évolutionniste tomba par la suite en désuétude, en attendant le coup de grâce que lui donna Lévi-Strauss dans Le Totémisme aujourd'hui. Or, elle fut essentielle à l'avènement de l'ethnologie moderne. Des figures comme Franz Boas, Émile Durkheim, Malinowski ou Radcliffe Brown entrèrent en dialogue avec les auteurs évolutionnistes qui avaient lancé la discussion, en particulier l'Écossais James Frazer, auteur du célèbre Rameau d'or.
L'ouvrage de Frederico Rosa fait, pour la première fois, l'histoire de ce débat devenu mythique. Son approche, qui contraste avec les tendances postmodernes, prend très au sérieux la vaste bibliographie de la Belle Époque anglaise, française, américaine et germanique traitant du totémisme. D'un nom à l'autre ou au fil des publications d'un même auteur, il dégage les continuités, les ruptures et les interprétations nouvelles.
C'est la dramaturgie des idées qui prend ainsi forme, comme dit Patrick Menget dans la préface. Le totémisme, entendu d'abord comme religion du sang que partageaient hommes et animaux, devint aussitôt le prétexte des polémiques les plus acharnées, que l'auteur exhume et éclaire avec le sens du suspense. Le lecteur se prend au jeu, curieux de découvrir comment la parenté et l'anthropologie religieuse se combinent dans le concept stratégique de totémisme, puis se séparent et se transforment.
Quant aux autres sciences humaines, elles y trouveront une part de leur histoire, elles aussi, dans la mesure où le débat proprement anthropologique eut d'importantes répercussions sur tous les domaines voisins, de la sociologie et l'histoire des religions à l'archéologie, la philosophie et la psychanalyse.
L'ouvrage de Frederico Rosa fait, pour la première fois, l'histoire de ce débat devenu mythique. Son approche, qui contraste avec les tendances postmodernes, prend très au sérieux la vaste bibliographie de la Belle Époque anglaise, française, américaine et germanique traitant du totémisme. D'un nom à l'autre ou au fil des publications d'un même auteur, il dégage les continuités, les ruptures et les interprétations nouvelles.
C'est la dramaturgie des idées qui prend ainsi forme, comme dit Patrick Menget dans la préface. Le totémisme, entendu d'abord comme religion du sang que partageaient hommes et animaux, devint aussitôt le prétexte des polémiques les plus acharnées, que l'auteur exhume et éclaire avec le sens du suspense. Le lecteur se prend au jeu, curieux de découvrir comment la parenté et l'anthropologie religieuse se combinent dans le concept stratégique de totémisme, puis se séparent et se transforment.
Quant aux autres sciences humaines, elles y trouveront une part de leur histoire, elles aussi, dans la mesure où le débat proprement anthropologique eut d'importantes répercussions sur tous les domaines voisins, de la sociologie et l'histoire des religions à l'archéologie, la philosophie et la psychanalyse.
Le totémisme fut l'objet, il y a cent ans, du plus grand débat anthropologique de tous les temps. Cette notion clé de la théorie évolutionniste tomba par la suite en désuétude, en attendant le coup de grâce que lui donna Lévi-Strauss dans Le Totémisme aujourd'hui. Or, elle fut essentielle à l'avènement de l'ethnologie moderne. Des figures comme Franz Boas, Émile Durkheim, Malinowski ou Radcliffe Brown entrèrent en dialogue avec les auteurs évolutionnistes qui avaient lancé la discussion, en particulier l'Écossais James Frazer, auteur du célèbre Rameau d'or.
L'ouvrage de Frederico Rosa fait, pour la première fois, l'histoire de ce débat devenu mythique. Son approche, qui contraste avec les tendances postmodernes, prend très au sérieux la vaste bibliographie de la Belle Époque anglaise, française, américaine et germanique traitant du totémisme. D'un nom à l'autre ou au fil des publications d'un même auteur, il dégage les continuités, les ruptures et les interprétations nouvelles.
C'est la dramaturgie des idées qui prend ainsi forme, comme dit Patrick Menget dans la préface. Le totémisme, entendu d'abord comme religion du sang que partageaient hommes et animaux, devint aussitôt le prétexte des polémiques les plus acharnées, que l'auteur exhume et éclaire avec le sens du suspense. Le lecteur se prend au jeu, curieux de découvrir comment la parenté et l'anthropologie religieuse se combinent dans le concept stratégique de totémisme, puis se séparent et se transforment.
Quant aux autres sciences humaines, elles y trouveront une part de leur histoire, elles aussi, dans la mesure où le débat proprement anthropologique eut d'importantes répercussions sur tous les domaines voisins, de la sociologie et l'histoire des religions à l'archéologie, la philosophie et la psychanalyse.
L'ouvrage de Frederico Rosa fait, pour la première fois, l'histoire de ce débat devenu mythique. Son approche, qui contraste avec les tendances postmodernes, prend très au sérieux la vaste bibliographie de la Belle Époque anglaise, française, américaine et germanique traitant du totémisme. D'un nom à l'autre ou au fil des publications d'un même auteur, il dégage les continuités, les ruptures et les interprétations nouvelles.
C'est la dramaturgie des idées qui prend ainsi forme, comme dit Patrick Menget dans la préface. Le totémisme, entendu d'abord comme religion du sang que partageaient hommes et animaux, devint aussitôt le prétexte des polémiques les plus acharnées, que l'auteur exhume et éclaire avec le sens du suspense. Le lecteur se prend au jeu, curieux de découvrir comment la parenté et l'anthropologie religieuse se combinent dans le concept stratégique de totémisme, puis se séparent et se transforment.
Quant aux autres sciences humaines, elles y trouveront une part de leur histoire, elles aussi, dans la mesure où le débat proprement anthropologique eut d'importantes répercussions sur tous les domaines voisins, de la sociologie et l'histoire des religions à l'archéologie, la philosophie et la psychanalyse.