L'Afrique refuse-t-elle vraiment le développement ?
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- Nombre de pages250
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-16389-8
- EAN9782296163898
- Date de parution01/02/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierThéophile Kouamouo
Résumé
Certains auteurs - africains et occidentaux - prennent un malin plaisir à dénigrer l'Afrique et à sanctifier l'Occident sans nuance. Pour eux, seules l'adhésion au développement occidental et la rupture avec les traditions africaines permettraient aux Africains de combler le " retard " qui les sépare des pays dits développés. Le but de notre propos n'est ni de dire que l'Afrique se porte bien ni de la blanchir car les Africains - politiques et diplômés - ont une grande responsabilité dans les difficultés actuelles du continent.
Nous ne disons pas non plus que tous les Blancs sont méchants. L'idée que nous essayons de défendre dans cet ouvrage est que tous les leaders de l'Afrique ne sont pas corrompus, et que ceux d'entre eux qui ont voulu faire avancer le continent en ont été empêchés par un certain Occident que l'on pourrait qualifier de paternaliste, d'affairiste et d'interventionniste. En effet, les Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Modibo Keïta, Sylvanus Olympio, Thomas Sankara, Laurent-Désiré Kabila...
n'eurent pas le temps de mettre en œuvre leur politique parce qu'ils n'arrangeaient pas les affaires de certains dirigeants occidentaux. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons ardemment et urgemment une redéfinition des rapports entre les anciennes puissances coloniales et les anciennes colonies. Celles-ci ne commenceront à mieux se porter que si les anciens pays colonisateurs consentent à passer du tutorat à un véritable partenariat, s'ils cessent de soutenir des présidents incompétents et sanguinaires en Afrique et, surtout, s'ils comprennent qu'on ne peut faire le bonheur d'un peuple sans lui et contre son gré.
Nous ne disons pas non plus que tous les Blancs sont méchants. L'idée que nous essayons de défendre dans cet ouvrage est que tous les leaders de l'Afrique ne sont pas corrompus, et que ceux d'entre eux qui ont voulu faire avancer le continent en ont été empêchés par un certain Occident que l'on pourrait qualifier de paternaliste, d'affairiste et d'interventionniste. En effet, les Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Modibo Keïta, Sylvanus Olympio, Thomas Sankara, Laurent-Désiré Kabila...
n'eurent pas le temps de mettre en œuvre leur politique parce qu'ils n'arrangeaient pas les affaires de certains dirigeants occidentaux. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons ardemment et urgemment une redéfinition des rapports entre les anciennes puissances coloniales et les anciennes colonies. Celles-ci ne commenceront à mieux se porter que si les anciens pays colonisateurs consentent à passer du tutorat à un véritable partenariat, s'ils cessent de soutenir des présidents incompétents et sanguinaires en Afrique et, surtout, s'ils comprennent qu'on ne peut faire le bonheur d'un peuple sans lui et contre son gré.
Certains auteurs - africains et occidentaux - prennent un malin plaisir à dénigrer l'Afrique et à sanctifier l'Occident sans nuance. Pour eux, seules l'adhésion au développement occidental et la rupture avec les traditions africaines permettraient aux Africains de combler le " retard " qui les sépare des pays dits développés. Le but de notre propos n'est ni de dire que l'Afrique se porte bien ni de la blanchir car les Africains - politiques et diplômés - ont une grande responsabilité dans les difficultés actuelles du continent.
Nous ne disons pas non plus que tous les Blancs sont méchants. L'idée que nous essayons de défendre dans cet ouvrage est que tous les leaders de l'Afrique ne sont pas corrompus, et que ceux d'entre eux qui ont voulu faire avancer le continent en ont été empêchés par un certain Occident que l'on pourrait qualifier de paternaliste, d'affairiste et d'interventionniste. En effet, les Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Modibo Keïta, Sylvanus Olympio, Thomas Sankara, Laurent-Désiré Kabila...
n'eurent pas le temps de mettre en œuvre leur politique parce qu'ils n'arrangeaient pas les affaires de certains dirigeants occidentaux. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons ardemment et urgemment une redéfinition des rapports entre les anciennes puissances coloniales et les anciennes colonies. Celles-ci ne commenceront à mieux se porter que si les anciens pays colonisateurs consentent à passer du tutorat à un véritable partenariat, s'ils cessent de soutenir des présidents incompétents et sanguinaires en Afrique et, surtout, s'ils comprennent qu'on ne peut faire le bonheur d'un peuple sans lui et contre son gré.
Nous ne disons pas non plus que tous les Blancs sont méchants. L'idée que nous essayons de défendre dans cet ouvrage est que tous les leaders de l'Afrique ne sont pas corrompus, et que ceux d'entre eux qui ont voulu faire avancer le continent en ont été empêchés par un certain Occident que l'on pourrait qualifier de paternaliste, d'affairiste et d'interventionniste. En effet, les Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Modibo Keïta, Sylvanus Olympio, Thomas Sankara, Laurent-Désiré Kabila...
n'eurent pas le temps de mettre en œuvre leur politique parce qu'ils n'arrangeaient pas les affaires de certains dirigeants occidentaux. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons ardemment et urgemment une redéfinition des rapports entre les anciennes puissances coloniales et les anciennes colonies. Celles-ci ne commenceront à mieux se porter que si les anciens pays colonisateurs consentent à passer du tutorat à un véritable partenariat, s'ils cessent de soutenir des présidents incompétents et sanguinaires en Afrique et, surtout, s'ils comprennent qu'on ne peut faire le bonheur d'un peuple sans lui et contre son gré.