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Définir les parts respectives du réel et de l'imaginaire dans le jeu de l'acteur, ainsi que leur croisement et évitement, loin du lyrisme métaphorique qui caractérise habituellement le discours théâtral, telle est la tâche que s'est assigné cet ouvrage, en s'appuyant principalement sur la théorie bergsonienne de la perception et la théorie de l'imaginaire de Sartre. L'acteur apparaît alors avec de fortes singularités : ses actes sont essentiellement mus et bâtis en fonction de ce qu'il imagine et non plus de ce qu'il perçoit, et le personnage de théâtre se réduit à une simple définition.
Mais l'intérêt majeur de ce travail réside incontestablement dans la solution novatrice qu'il apporte au problème posé par le Paradoxe sur le comédien de Diderot : la Conscience Oscillante.
Celle-ci consiste en un va-et-vient très rapide de la pensée entre le plan imageant et le plan réalisant.
Comme pour l'atome et le cerveau, la saisie de la conscience passe par la prise en compte d'un phénomène vibratoire.
