Kellerman

Par : René Reiss
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  • Nombre de pages736
  • FormatePub
  • ISBN979-10-210-0240-1
  • EAN9791021002401
  • Date de parution12/09/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurTallandier
  • PréfacierJacques Jourquin

Résumé

La victoire de Valmy, le 20 septembre 1792, fait de François Christophe Kellermann (1735-1820) le général de la liberté. Cette bataille, modeste affrontement mais triomphe mythique des bataillons révolutionnaires, est devenue le symbole de la Ire République française, proclamée le lendemain. Pourtant, dans la galerie des vingt-six maréchaux de Napoléon, la personne de Kellermann présente un bel exemple d'exceptions contrastées.
Seul parmi eux à avoir fait une longue carrière sous l'Ancien Régime, promu général avant 1789, il est le grand aîné des chefs militaires révolutionnaires. Distingué par l'Empereur, il fut président du Sénat en 1801, maréchal en 1804 et duc de Valmy en 1808. Napoléon eut à son égard un sentiment mitigé, regrettant peut-être l'attribution de ce titre mythique car, déclara-t-il, « je n'ai jamais remporté une victoire ayant sauvé la France ».
Son fils, François Étienne, dont la carrière se déroule à la même époque, a également infléchi le cours de l'histoire. Acteur décisif de la victoire de Marengo, ce général de division permit à Napoléon d'affermir le Consulat. Il n'en récoltera que rancour et, pour amer corollaire, un record de stagnation au même grade. Avec une maîtrise superbe, René Reiss nous conduit dans le dédale de cette famille alsacienne, entraînant le lecteur dans la comédie humaine des Kellermann cachée derrière la patriotique silhouette de l'aïeul.
L'auteur dépasse alors la figure figée du vieux général de Valmy pour montrer à travers lui la continuité du haut commandement militaire de l'Ancien Régime et de la Révolution, introduisant subtilement dans le récit de cette carrière celle de son fils et les multiples malheurs de sa descendance, livrant ainsi une surprenante saga familiale.
La victoire de Valmy, le 20 septembre 1792, fait de François Christophe Kellermann (1735-1820) le général de la liberté. Cette bataille, modeste affrontement mais triomphe mythique des bataillons révolutionnaires, est devenue le symbole de la Ire République française, proclamée le lendemain. Pourtant, dans la galerie des vingt-six maréchaux de Napoléon, la personne de Kellermann présente un bel exemple d'exceptions contrastées.
Seul parmi eux à avoir fait une longue carrière sous l'Ancien Régime, promu général avant 1789, il est le grand aîné des chefs militaires révolutionnaires. Distingué par l'Empereur, il fut président du Sénat en 1801, maréchal en 1804 et duc de Valmy en 1808. Napoléon eut à son égard un sentiment mitigé, regrettant peut-être l'attribution de ce titre mythique car, déclara-t-il, « je n'ai jamais remporté une victoire ayant sauvé la France ».
Son fils, François Étienne, dont la carrière se déroule à la même époque, a également infléchi le cours de l'histoire. Acteur décisif de la victoire de Marengo, ce général de division permit à Napoléon d'affermir le Consulat. Il n'en récoltera que rancour et, pour amer corollaire, un record de stagnation au même grade. Avec une maîtrise superbe, René Reiss nous conduit dans le dédale de cette famille alsacienne, entraînant le lecteur dans la comédie humaine des Kellermann cachée derrière la patriotique silhouette de l'aïeul.
L'auteur dépasse alors la figure figée du vieux général de Valmy pour montrer à travers lui la continuité du haut commandement militaire de l'Ancien Régime et de la Révolution, introduisant subtilement dans le récit de cette carrière celle de son fils et les multiples malheurs de sa descendance, livrant ainsi une surprenante saga familiale.