Nouveauté

Justice et société coloniale. L'exemple de la Nouvelle-Calédonie (années 1850 - années 1940)

Par : Gwénael Murphy
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages280
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-413-0544-5
  • EAN9791041305445
  • Date de parution24/06/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

À partir de 1853, la France entreprend la colonisation de l'archipel océanien de la Nouvelle-Calédonie. En quelques décennies, ces îles deviennent une colonie pénale, de peuplement, agricole et industrielle, la plus européanisée de l'Empire colonial français tout en étant la plus éloignée de la métropole, mais aussi un territoire de « haute surveillance ». En effet, vers 1900, ce sont 85 % de la population, Kanak, forçats, libérés ou travailleurs engagés, qui sont soumis à des régimes d'exception.
Cet ouvrage propose d'entrer au cour de l'un des outils de la domination coloniale, la Justice. Comment rendre la Justice aux confins de l'Empire, lorsque les coutumes autochtones sont niées et que l'on prétend imposer un véritable calque de la métropole ? Par la lecture de milliers de procédures « ordinaires », civiles et pénales, des correspondances des gouverneurs et des procureurs ou de la presse locale, la réalité du terrain apparaît, entre rigidités, adaptations, bricolages et appropriations.
Au-delà de l'institution, ce sont surtout les visages, les voix et les parcours de celles et ceux qui formèrent le « peuple des tribunaux coloniaux » de la Nouvelle-Calédonie qui resurgissent à travers cette étude.
À partir de 1853, la France entreprend la colonisation de l'archipel océanien de la Nouvelle-Calédonie. En quelques décennies, ces îles deviennent une colonie pénale, de peuplement, agricole et industrielle, la plus européanisée de l'Empire colonial français tout en étant la plus éloignée de la métropole, mais aussi un territoire de « haute surveillance ». En effet, vers 1900, ce sont 85 % de la population, Kanak, forçats, libérés ou travailleurs engagés, qui sont soumis à des régimes d'exception.
Cet ouvrage propose d'entrer au cour de l'un des outils de la domination coloniale, la Justice. Comment rendre la Justice aux confins de l'Empire, lorsque les coutumes autochtones sont niées et que l'on prétend imposer un véritable calque de la métropole ? Par la lecture de milliers de procédures « ordinaires », civiles et pénales, des correspondances des gouverneurs et des procureurs ou de la presse locale, la réalité du terrain apparaît, entre rigidités, adaptations, bricolages et appropriations.
Au-delà de l'institution, ce sont surtout les visages, les voix et les parcours de celles et ceux qui formèrent le « peuple des tribunaux coloniaux » de la Nouvelle-Calédonie qui resurgissent à travers cette étude.