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La responsabilité politique des dirigeants publics n'est pas, à proprement parler, une idée neuve. Celle de son effectivité relative l'est davantage : le discrédit qui pèse aujourd'hui sur la " classe politique " naît du sentiment - fondé ou pas - d'une crise générale de responsabilité, que ne compensent guère certains substituts théologico-politiques inventés tardivement pour les besoins de la cause (repentance...).
Le bruit assourdissant des " affaires " de toutes sortes ne facilite pas la tâche du juriste en l'occurrence : devant le déclin des parlements, le juge fait assez facilement figure d'ultime recours. Il était donc légitime de s'interroger sur la nature de ce contentieux bien particulier, à la limite du politique et du juridique.
Le Centre d'Etudes et de Recherches sur les Contentieux (C.E.R.C.) s'y est essayé, après d'autres, sans prétendre épuiser une question aussi ancienne que la démocratie, lors d'une journée d'études dont le présent volume porte témoignage.