Fils de cheminot, René Fallet est né en 1927 à Villeneuve-Saint-Georges. Il travaille dès l'âge de quinze ans. En 1944, à moins de dix-sept ans, il s'engage dans l'armée. Démobilisé en 1945, il devient journaliste, grâce à une recommandation de Blaise Cendrars qui a aimé ses premiers poèmes. Il a dix-neuf ans quand il publie, en 1946 Banlieue Sud-Est. René Fallet a reçu le prix Interallié pour Paris au mois d'août. Ses romans ont inspiré de nombreux films. D'après René Fallet lui-même, son oeuvre est irriguée par deux artères principales, la veine whisky où se noient les amants déchirés de ses romans d'amour (Les pas perdus, Paris au mois d'août, Charleston, Comment fais-tu l'amour, Cerise ?, L'amour baroque, Y a-t-il un docteur dans la salle ?, L'Angevine, etc.) et la veine beaujolais qui arrose de plus heureux personnages, ceux du Triporteur, des Vieux de la vieille, d'Un idiot à Paris, du Braconnier de Dieu, du Beaujolais nouveau est arrivé et de La soupe aux choux. René Fallet est mort en 1983.
Prix des Hussards - Coup de Shako
Journal de 5 à 7. 1967-1983
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- Nombre de pages462
- FormatPDF
- ISBN978-2-38284-129-7
- EAN9782382841297
- Date de parution06/10/2021
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe DRM
- Taille10 Mo
- Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
- ÉditeurÉditions des Équateurs
- PréfacierPhilibert Humm
Résumé
Il y a le talent - cette explosion selon René Fallet - et le « savoir-faire » qu'on apprend à l'école ou à l'établi. Il avait les deux, une prédisposition au talent que la passion pour l'écriture amena à son meilleur niveau. Il y a la vie et il y a le « savoir-vivre » qui ne signifie pas la vie avec un mode d'emploi mais, pour René Fallet, l'expression d'une hypocrisie généralisée à laquelle il tourne résolument le dos.
La littérature lui tient lieu de savoir-vivre. Grave erreur de sémantique. D'après ses propres notes, il se déchire avec entrain à tous les barbelés que crée son imagination, il s'ennuie mortellement entre deux pages et s'ennuie déjà moins quand il écrit qu'il s'ennuie. Son goût pour la chose écrite avec grâce, quel qu'en soit le sujet, littéraire, poétique, vélocipédique, footballistique ou halieutique, occupe une grande partie de son temps mais il s'ennuie dès qu'il lève les yeux de son pupitre.
Alors, il tombe amoureux, et, croyant vivre un grand amour, il se prépare de tout son cour à survivre dans ses décombres. Bref, il ne sait pas s'y prendre avec la vraie vie et ce n'est pas pour rien qu'il écrit en lettres géantes sur le mur de sa chambre « La vraie vie est absente ». Paradoxalement, rien ne ressemble plus à la vraie vie que ces 450 pages de littérature singulière, inconvenante, surprenante et si parfaitement honnête.
La littérature lui tient lieu de savoir-vivre. Grave erreur de sémantique. D'après ses propres notes, il se déchire avec entrain à tous les barbelés que crée son imagination, il s'ennuie mortellement entre deux pages et s'ennuie déjà moins quand il écrit qu'il s'ennuie. Son goût pour la chose écrite avec grâce, quel qu'en soit le sujet, littéraire, poétique, vélocipédique, footballistique ou halieutique, occupe une grande partie de son temps mais il s'ennuie dès qu'il lève les yeux de son pupitre.
Alors, il tombe amoureux, et, croyant vivre un grand amour, il se prépare de tout son cour à survivre dans ses décombres. Bref, il ne sait pas s'y prendre avec la vraie vie et ce n'est pas pour rien qu'il écrit en lettres géantes sur le mur de sa chambre « La vraie vie est absente ». Paradoxalement, rien ne ressemble plus à la vraie vie que ces 450 pages de littérature singulière, inconvenante, surprenante et si parfaitement honnête.
Il y a le talent - cette explosion selon René Fallet - et le « savoir-faire » qu'on apprend à l'école ou à l'établi. Il avait les deux, une prédisposition au talent que la passion pour l'écriture amena à son meilleur niveau. Il y a la vie et il y a le « savoir-vivre » qui ne signifie pas la vie avec un mode d'emploi mais, pour René Fallet, l'expression d'une hypocrisie généralisée à laquelle il tourne résolument le dos.
La littérature lui tient lieu de savoir-vivre. Grave erreur de sémantique. D'après ses propres notes, il se déchire avec entrain à tous les barbelés que crée son imagination, il s'ennuie mortellement entre deux pages et s'ennuie déjà moins quand il écrit qu'il s'ennuie. Son goût pour la chose écrite avec grâce, quel qu'en soit le sujet, littéraire, poétique, vélocipédique, footballistique ou halieutique, occupe une grande partie de son temps mais il s'ennuie dès qu'il lève les yeux de son pupitre.
Alors, il tombe amoureux, et, croyant vivre un grand amour, il se prépare de tout son cour à survivre dans ses décombres. Bref, il ne sait pas s'y prendre avec la vraie vie et ce n'est pas pour rien qu'il écrit en lettres géantes sur le mur de sa chambre « La vraie vie est absente ». Paradoxalement, rien ne ressemble plus à la vraie vie que ces 450 pages de littérature singulière, inconvenante, surprenante et si parfaitement honnête.
La littérature lui tient lieu de savoir-vivre. Grave erreur de sémantique. D'après ses propres notes, il se déchire avec entrain à tous les barbelés que crée son imagination, il s'ennuie mortellement entre deux pages et s'ennuie déjà moins quand il écrit qu'il s'ennuie. Son goût pour la chose écrite avec grâce, quel qu'en soit le sujet, littéraire, poétique, vélocipédique, footballistique ou halieutique, occupe une grande partie de son temps mais il s'ennuie dès qu'il lève les yeux de son pupitre.
Alors, il tombe amoureux, et, croyant vivre un grand amour, il se prépare de tout son cour à survivre dans ses décombres. Bref, il ne sait pas s'y prendre avec la vraie vie et ce n'est pas pour rien qu'il écrit en lettres géantes sur le mur de sa chambre « La vraie vie est absente ». Paradoxalement, rien ne ressemble plus à la vraie vie que ces 450 pages de littérature singulière, inconvenante, surprenante et si parfaitement honnête.