Jeremy Bentham : le peuple comme fiction
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- Nombre de pages396
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-351-0747-5
- EAN9791035107475
- Date de parution29/03/2022
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurEditions de la Sorbonne
Résumé
Jeremy Bentham entend dépasser les théories du contrat social et développer une philosophie politique fondée exclusivement sur le principe d'utilité. Il considère en effet que le contrat social est une fiction et que « la saison de la fiction est désormais terminée ». Pourtant, le détour par la fiction est nécessaire pour introduire l'unité dans la multitude et instituer un peuple. Bentham affirme que les individus qui composent la multitude atteignent leur plus grande unité lorsqu'ils s'assemblent en un « tribunal de l'opinion publique ».
Et, même si ses effets sont réels, ce tribunal est bel et bien une « entité fictive ». L'attitude de Bentham à l'égard des fictions est donc ambiguë. Elle nécessite de les définir rigoureusement et de déterminer leurs conditions de recevabilité. De ce point de vue, l'utilitarisme benthamien se réalise comme théorie des fictions. Il s'agit d'opposer au contrat social des fictions fondées sur le réel et qui permettent de l'organiser, en vue de promouvoir la fin fixée par le principe d'utilité : le plus grand bonheur du plus grand nombre.
Et, même si ses effets sont réels, ce tribunal est bel et bien une « entité fictive ». L'attitude de Bentham à l'égard des fictions est donc ambiguë. Elle nécessite de les définir rigoureusement et de déterminer leurs conditions de recevabilité. De ce point de vue, l'utilitarisme benthamien se réalise comme théorie des fictions. Il s'agit d'opposer au contrat social des fictions fondées sur le réel et qui permettent de l'organiser, en vue de promouvoir la fin fixée par le principe d'utilité : le plus grand bonheur du plus grand nombre.
Jeremy Bentham entend dépasser les théories du contrat social et développer une philosophie politique fondée exclusivement sur le principe d'utilité. Il considère en effet que le contrat social est une fiction et que « la saison de la fiction est désormais terminée ». Pourtant, le détour par la fiction est nécessaire pour introduire l'unité dans la multitude et instituer un peuple. Bentham affirme que les individus qui composent la multitude atteignent leur plus grande unité lorsqu'ils s'assemblent en un « tribunal de l'opinion publique ».
Et, même si ses effets sont réels, ce tribunal est bel et bien une « entité fictive ». L'attitude de Bentham à l'égard des fictions est donc ambiguë. Elle nécessite de les définir rigoureusement et de déterminer leurs conditions de recevabilité. De ce point de vue, l'utilitarisme benthamien se réalise comme théorie des fictions. Il s'agit d'opposer au contrat social des fictions fondées sur le réel et qui permettent de l'organiser, en vue de promouvoir la fin fixée par le principe d'utilité : le plus grand bonheur du plus grand nombre.
Et, même si ses effets sont réels, ce tribunal est bel et bien une « entité fictive ». L'attitude de Bentham à l'égard des fictions est donc ambiguë. Elle nécessite de les définir rigoureusement et de déterminer leurs conditions de recevabilité. De ce point de vue, l'utilitarisme benthamien se réalise comme théorie des fictions. Il s'agit d'opposer au contrat social des fictions fondées sur le réel et qui permettent de l'organiser, en vue de promouvoir la fin fixée par le principe d'utilité : le plus grand bonheur du plus grand nombre.