Jeanne Lapointe, artisanne de la Révolution tranquille

Par : Monique Bégin, Louky Bersianik, Marie-Claire Blais, Gabriel Gagnon, Madeleine Gagnon
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages108
  • FormatePub
  • ISBN978-2-89031-879-3
  • EAN9782890318793
  • Date de parution10/09/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille860 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurTriptyque (Editions)

Résumé

En 1938, Jeanne Lapointe est la première jeune laïque diplômée de la toute nouvelle Faculté des lettres de l'Université Laval et la première récipiendaire de la médaille d'or (pour ses études de langue française) décernée par le Consulat de France de Québec. Elle sera aussi, en 1940, la première femme professeur au Département des littératures de l'Université Laval et, en 1954, le premier universitaire à publier dans la revue Cité libre des articles de critique littéraire?: une synthèse originale de la littérature canadienne française, puis une profonde et sensible analyse de l'ouvre de ses amis, les écrivains Saint-Denys Garneau et Anne Hébert. Intellectuelle non conformiste, ses prises de position étonnent par leur audace et leur modernité.
En témoignent, dès les années cinquante, ses chroniques littéraires à Radio-Canada, ses articles dans Cité libre et Le Devoir, sa contribution à la Revue dominicaine, de même que son engagement, en 1958, à signer la Déclaration en faveur de la démocratisation de l'enseignement de Gaston Miron. Ses idées novatrices et sa culture pluridisciplinaire, Jeanne Lapointe les mettra au service de la société en tant que membre de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec (la Commission Parent, 1961-1966), puis de la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada (la Commission Bird, 1967-1970).
Les années à la Commission Bird orienteront l'enseignement et les recherches de Jeanne Lapointe dans une perspective résolument féministe. D'ailleurs, en 1986, le Prix Elsie-Gregory-MacGill récompensera son travail de pionnière dans le domaine des études féministes.
En 1938, Jeanne Lapointe est la première jeune laïque diplômée de la toute nouvelle Faculté des lettres de l'Université Laval et la première récipiendaire de la médaille d'or (pour ses études de langue française) décernée par le Consulat de France de Québec. Elle sera aussi, en 1940, la première femme professeur au Département des littératures de l'Université Laval et, en 1954, le premier universitaire à publier dans la revue Cité libre des articles de critique littéraire?: une synthèse originale de la littérature canadienne française, puis une profonde et sensible analyse de l'ouvre de ses amis, les écrivains Saint-Denys Garneau et Anne Hébert. Intellectuelle non conformiste, ses prises de position étonnent par leur audace et leur modernité.
En témoignent, dès les années cinquante, ses chroniques littéraires à Radio-Canada, ses articles dans Cité libre et Le Devoir, sa contribution à la Revue dominicaine, de même que son engagement, en 1958, à signer la Déclaration en faveur de la démocratisation de l'enseignement de Gaston Miron. Ses idées novatrices et sa culture pluridisciplinaire, Jeanne Lapointe les mettra au service de la société en tant que membre de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec (la Commission Parent, 1961-1966), puis de la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada (la Commission Bird, 1967-1970).
Les années à la Commission Bird orienteront l'enseignement et les recherches de Jeanne Lapointe dans une perspective résolument féministe. D'ailleurs, en 1986, le Prix Elsie-Gregory-MacGill récompensera son travail de pionnière dans le domaine des études féministes.