Jean, Jules, Prosper et les autres. Les socialistes indépendants en France à la fin du XIXe siècle

Par : Sylvie Rémy

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages346
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7574-2156-7
  • EAN9782757421567
  • Date de parution20/12/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

À la fin du xixe siècle, le socialisme français est divisé en organisations rivales avec à leurs côtés des militants qu'on dit « indépendants ». Pour les comprendre, il faut remonter aux débuts de l'Association Internationale des Travailleurs, aux derniers feux du second Empire. Dans les années 1880, ils animent Le Cri du Peuple, La Bataille et La Revue Socialiste en s'aidant des vieux réseaux de l'AIT, de la Commune de Paris et des années d'exil.
Pourtant, le poids politique d'un Vallès ou d'un Malon reste bien marginal. Dans la décennie suivante, les enjeux électoraux deviennent primordiaux et exigeaient une étude complète et renouvelée des scrutins de 1889, 1893 et 1898. La victoire socialiste lors des législatives de 1893 est surtout celle des socialistes indépendants ; le programme de Saint-Mandé, accepté par la plupart des partis socialistes est une initiative de Millerand et la volonté d'unité de Jaurès est désormais primordiale.
Loin des querelles qui déchiraient le vieux mouvement ouvrier français, ils apportent une efficacité nouvelle. On les a dit réformistes, anti-marxistes, fédéralistes, idéalistes..., plaquant sur des milliers de militants l'image de quelques leaders. La réalité est plus complexe : au croisement du mouvement ouvrier et des radicaux pour les uns, à l'extrême gauche pour d'autres, ces socialistes indépendants ont avant tout été le reflet de la diversité du mouvement ouvrier français.
À la fin du xixe siècle, le socialisme français est divisé en organisations rivales avec à leurs côtés des militants qu'on dit « indépendants ». Pour les comprendre, il faut remonter aux débuts de l'Association Internationale des Travailleurs, aux derniers feux du second Empire. Dans les années 1880, ils animent Le Cri du Peuple, La Bataille et La Revue Socialiste en s'aidant des vieux réseaux de l'AIT, de la Commune de Paris et des années d'exil.
Pourtant, le poids politique d'un Vallès ou d'un Malon reste bien marginal. Dans la décennie suivante, les enjeux électoraux deviennent primordiaux et exigeaient une étude complète et renouvelée des scrutins de 1889, 1893 et 1898. La victoire socialiste lors des législatives de 1893 est surtout celle des socialistes indépendants ; le programme de Saint-Mandé, accepté par la plupart des partis socialistes est une initiative de Millerand et la volonté d'unité de Jaurès est désormais primordiale.
Loin des querelles qui déchiraient le vieux mouvement ouvrier français, ils apportent une efficacité nouvelle. On les a dit réformistes, anti-marxistes, fédéralistes, idéalistes..., plaquant sur des milliers de militants l'image de quelques leaders. La réalité est plus complexe : au croisement du mouvement ouvrier et des radicaux pour les uns, à l'extrême gauche pour d'autres, ces socialistes indépendants ont avant tout été le reflet de la diversité du mouvement ouvrier français.