Jean-Baptiste Biot (1774-1862). Un savant méconnu
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages304
- FormatPDF
- ISBN978-2-7056-7281-2
- EAN9782705672812
- Date de parution13/04/2011
- Protection num.Adobe DRM
- Taille6 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurHermann
Résumé
Jean-Baptiste Biot fut un de ces savants distingués qui illustrèrent la première moitié du XIXe siècle, et qui, malgré des contributions fort importantes, restent méconnus, voire inconnus du grand public. Sorti de la première promotion de l'École polytechnique, il fut remarqué par Laplace, et en 1800, à l'âge de 26 ans, il fut nommé professeur de physique mathématique au Collège de France. En 1803, il fut élu membre de la classe de l'Institut de France, puis en 1809, nommé professeur d'astronomie à la faculté des sciences.
Il fut plus tard élu à l'Académie des inscriptions et belles lettres et, vers la fin de sa vie, à l'Académie française. On s'accorde généralement à penser que c'est à la suite de son rapport sur la chute de la météorite de L'Aigle, en 1803, que l'on accepta finalement que des pierres puissent tomber du ciel. En compagnie du jeune Arago, il prolongea la méridienne de France, mesurée par Delambre et Méchain, jusqu'aux îles Baléares et avant Fourier, il s'intéressa à la propagation de la chaleur dans les solides.
Mais c'est surtout en optique que l'oeuvre de Biot fut marquante. C'est lui qui montra que des liquides pouvaient dévier à droite ou à gauche le plan de polarisation de la lumière, et qui établit les lois de Biot qui régissent la polarimétrie. Cette découverte est à la base de la saccharimétrie, et pava la voie aux travaux de Pasteur qu'il encouragea et protégea à ses débuts.. Durant toutes ces années Biot se dévoua entièrement à la science et ne se préoccupa pas d'obtenir des honneurs des gouvernements successifs sous lesquels il vécut.
Il fut plus tard élu à l'Académie des inscriptions et belles lettres et, vers la fin de sa vie, à l'Académie française. On s'accorde généralement à penser que c'est à la suite de son rapport sur la chute de la météorite de L'Aigle, en 1803, que l'on accepta finalement que des pierres puissent tomber du ciel. En compagnie du jeune Arago, il prolongea la méridienne de France, mesurée par Delambre et Méchain, jusqu'aux îles Baléares et avant Fourier, il s'intéressa à la propagation de la chaleur dans les solides.
Mais c'est surtout en optique que l'oeuvre de Biot fut marquante. C'est lui qui montra que des liquides pouvaient dévier à droite ou à gauche le plan de polarisation de la lumière, et qui établit les lois de Biot qui régissent la polarimétrie. Cette découverte est à la base de la saccharimétrie, et pava la voie aux travaux de Pasteur qu'il encouragea et protégea à ses débuts.. Durant toutes ces années Biot se dévoua entièrement à la science et ne se préoccupa pas d'obtenir des honneurs des gouvernements successifs sous lesquels il vécut.
Jean-Baptiste Biot fut un de ces savants distingués qui illustrèrent la première moitié du XIXe siècle, et qui, malgré des contributions fort importantes, restent méconnus, voire inconnus du grand public. Sorti de la première promotion de l'École polytechnique, il fut remarqué par Laplace, et en 1800, à l'âge de 26 ans, il fut nommé professeur de physique mathématique au Collège de France. En 1803, il fut élu membre de la classe de l'Institut de France, puis en 1809, nommé professeur d'astronomie à la faculté des sciences.
Il fut plus tard élu à l'Académie des inscriptions et belles lettres et, vers la fin de sa vie, à l'Académie française. On s'accorde généralement à penser que c'est à la suite de son rapport sur la chute de la météorite de L'Aigle, en 1803, que l'on accepta finalement que des pierres puissent tomber du ciel. En compagnie du jeune Arago, il prolongea la méridienne de France, mesurée par Delambre et Méchain, jusqu'aux îles Baléares et avant Fourier, il s'intéressa à la propagation de la chaleur dans les solides.
Mais c'est surtout en optique que l'oeuvre de Biot fut marquante. C'est lui qui montra que des liquides pouvaient dévier à droite ou à gauche le plan de polarisation de la lumière, et qui établit les lois de Biot qui régissent la polarimétrie. Cette découverte est à la base de la saccharimétrie, et pava la voie aux travaux de Pasteur qu'il encouragea et protégea à ses débuts.. Durant toutes ces années Biot se dévoua entièrement à la science et ne se préoccupa pas d'obtenir des honneurs des gouvernements successifs sous lesquels il vécut.
Il fut plus tard élu à l'Académie des inscriptions et belles lettres et, vers la fin de sa vie, à l'Académie française. On s'accorde généralement à penser que c'est à la suite de son rapport sur la chute de la météorite de L'Aigle, en 1803, que l'on accepta finalement que des pierres puissent tomber du ciel. En compagnie du jeune Arago, il prolongea la méridienne de France, mesurée par Delambre et Méchain, jusqu'aux îles Baléares et avant Fourier, il s'intéressa à la propagation de la chaleur dans les solides.
Mais c'est surtout en optique que l'oeuvre de Biot fut marquante. C'est lui qui montra que des liquides pouvaient dévier à droite ou à gauche le plan de polarisation de la lumière, et qui établit les lois de Biot qui régissent la polarimétrie. Cette découverte est à la base de la saccharimétrie, et pava la voie aux travaux de Pasteur qu'il encouragea et protégea à ses débuts.. Durant toutes ces années Biot se dévoua entièrement à la science et ne se préoccupa pas d'obtenir des honneurs des gouvernements successifs sous lesquels il vécut.