Je ne voulais pas vous faire pleurer

Par : Charlotte Monnier
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  • Nombre de pages75
  • FormatePub
  • ISBN978-2-37554-233-0
  • EAN9782375542330
  • Date de parution16/01/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurSlalom

Résumé

Le parcours inspirant d'une adolescente, anorexique, qui, aidée de sa famille et forte de nouvelles rencontres, va trouver les armes pour apprendre à accepter son corps. Julie-Anne a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents. Anorexique, son poids est trop faible pour qu'elle puisse mener l'existence d'une jeune fille de son âge dans le monde extérieur.
Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l'hôpital et surtout, retrouver sa famille. Commence alors pour elle un long parcours, "enfermée" dans cette unité d'hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s'y faire et malgré tout, s'y amuser. Mais elle va surtout y trouver un tout nouveau sens à sa vie grâce à des rencontres, les échanges avec sa meilleure amie, et...une passion inattendue.
Le parcours inspirant d'une adolescente, anorexique, qui, aidée de sa famille et forte de nouvelles rencontres, va trouver les armes pour apprendre à accepter son corps. Julie-Anne a 15 ans quand ses parents la déposent dans un hôpital psychiatrique pour adolescents. Anorexique, son poids est trop faible pour qu'elle puisse mener l'existence d'une jeune fille de son âge dans le monde extérieur.
Elle doit prendre 7 kilos pour pouvoir sortir de l'hôpital et surtout, retrouver sa famille. Commence alors pour elle un long parcours, "enfermée" dans cette unité d'hôpital psychiatrique pour adolescents. Il va falloir s'y faire et malgré tout, s'y amuser. Mais elle va surtout y trouver un tout nouveau sens à sa vie grâce à des rencontres, les échanges avec sa meilleure amie, et...une passion inattendue.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Marion P. - 7Decitre Confluence
4/5
Un sujet nécessaire à aborder
L'histoire est touchante et aborde le sujet difficile de l'anorexie et de l'hospitalisation des adolescent.es Certains aspects de l'hospitalisation auraient pu être plus questionnés (en quoi punir des enfants les aident à trouver le goût de vivre et d'aller mieux ?) mais je comprends que ce ne soit pas le but du livre. Je n'ai pas spécialement apprécié le style de l'autrice, ni le personnage de Julie-Anne dont on sait peu de choses au final en dehors de sa maladie. Une autre chose qui m'a mise mal à l'aise est le fait que ça soit la grande sœur qui semble forcer les parents à hospitaliser Julie-Anne. Je trouve ce livre difficile à conseiller aux lecteurs car même s'il aborde un sujet important, l'univers est loin d'être neutre. Par contre cela peut être un bon outil pédagogique car c'est un sujet important et à ma connaissance très rarement abordé en littérature ado/jeunesse. Ce livre peut donc aider à comprendre, pour des ados souffrant de cette même maladie, ou pour ceux dont les proches en souffrent. (et c'est pour ça que c'est bien de pas mettre le poids réel des jeunes filles pour éviter "l'effet compétition" fréquent dans l’anorexie donc bravo d'y avoir pensé). Dernier point: j'ai trouvé "l'explication" de l'anorexie de Julie-Anne assez bancale. Enfin j'imagine que c'est UNE explication possible mais il est important de rappeler que ce n'est certainement pas le cas de toutes les personnes qui en souffrent (les garçons peuvent être anorexiques aussi). Pour résumer : j'ai apprécié ma lecture mais certains points m'ont questionnés. Mais je pense quand même que c'est un bon outil pédagogique (à avoir dans des CDI et bibliothèques fréquentées par des ados)
L'histoire est touchante et aborde le sujet difficile de l'anorexie et de l'hospitalisation des adolescent.es Certains aspects de l'hospitalisation auraient pu être plus questionnés (en quoi punir des enfants les aident à trouver le goût de vivre et d'aller mieux ?) mais je comprends que ce ne soit pas le but du livre. Je n'ai pas spécialement apprécié le style de l'autrice, ni le personnage de Julie-Anne dont on sait peu de choses au final en dehors de sa maladie. Une autre chose qui m'a mise mal à l'aise est le fait que ça soit la grande sœur qui semble forcer les parents à hospitaliser Julie-Anne. Je trouve ce livre difficile à conseiller aux lecteurs car même s'il aborde un sujet important, l'univers est loin d'être neutre. Par contre cela peut être un bon outil pédagogique car c'est un sujet important et à ma connaissance très rarement abordé en littérature ado/jeunesse. Ce livre peut donc aider à comprendre, pour des ados souffrant de cette même maladie, ou pour ceux dont les proches en souffrent. (et c'est pour ça que c'est bien de pas mettre le poids réel des jeunes filles pour éviter "l'effet compétition" fréquent dans l’anorexie donc bravo d'y avoir pensé). Dernier point: j'ai trouvé "l'explication" de l'anorexie de Julie-Anne assez bancale. Enfin j'imagine que c'est UNE explication possible mais il est important de rappeler que ce n'est certainement pas le cas de toutes les personnes qui en souffrent (les garçons peuvent être anorexiques aussi). Pour résumer : j'ai apprécié ma lecture mais certains points m'ont questionnés. Mais je pense quand même que c'est un bon outil pédagogique (à avoir dans des CDI et bibliothèques fréquentées par des ados)

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4/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Recommandé par Les lectures de Lily
#Chronique pour les Éditions Slalom​ : Je ne voulais pas vous faire pleurer de Charlotte Monnier​ « Ils ont gardé mon téléphone. On avait rendez-vous à onze heures du matin. C’était un mercredi. Je l’attendais depuis longtemps, ce rendez-vous. Maman aussi, mais papa un peu moins. Maman s’était tellement battue pour l’obtenir. Je l’entendais se bagarrer pendant des heures à l’autre bout du fil et depuis deux semaines. En fait, je crois que c’est surtout ma sœur qui a tenu à ce qu’on le prenne, ce rendez-vous. Elle s’appelle Marine. Vous n’allez pas tarder à en savoir un peu plus à son sujet. Je l’adore, mais elle ne me facilite pas toujours l’existence. Au bout du fil, maman ne tombait jamais au bon moment, jamais dans le bon service ni sur le bon répondeur. Elle soupirait, disait : « C’est pas croyable, c’est pourtant pas la mer à boire que de parler à un humain. » Et puis, elle ne savait pas s’il fallait presser la touche 2 ou 3. « Ils vont nous rendre cinglés à la fin. Est-ce qu’on peut parler à quelqu’un encore ici ou c’est plus possible ? On vit vraiment dans un monde de fous ! » Puis elle raccrochait en prononçant des mots en suisse-allemand, parce que maman est née là-bas et que je m’en souviens principalement quand elle s’énerve. Enfin, « là-bas ». C’est pas si loin non plus, on reste en Suisse, mais quand même. Là-bas, ils ont une langue qui chante beaucoup et qu’on ne parle nulle part ailleurs. C’est peut-être pour ça que je la comprends bien, cette langue : parce que j’aime la musique et qu’elle m’aide à savoir quand maman chante la mélodie de la colère. L’écran affichait donc exactement onze heures zéro zéro quand ils ont pris mon téléphone. Mme Lepoivre m’a dit : « Celui-là, on va le garder, d’accord ? Éteins-le complètement et on te le rendra après tout ça. » Après tout ça. Ouais. À ce moment-là, je crois qu’elle-même ne savait pas ce que « tout ça » allait devenir. » Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/02/je-ne-voulais-pas-vous-faire-pleurer.html#more Bonne lecture !
#Chronique pour les Éditions Slalom​ : Je ne voulais pas vous faire pleurer de Charlotte Monnier​ « Ils ont gardé mon téléphone. On avait rendez-vous à onze heures du matin. C’était un mercredi. Je l’attendais depuis longtemps, ce rendez-vous. Maman aussi, mais papa un peu moins. Maman s’était tellement battue pour l’obtenir. Je l’entendais se bagarrer pendant des heures à l’autre bout du fil et depuis deux semaines. En fait, je crois que c’est surtout ma sœur qui a tenu à ce qu’on le prenne, ce rendez-vous. Elle s’appelle Marine. Vous n’allez pas tarder à en savoir un peu plus à son sujet. Je l’adore, mais elle ne me facilite pas toujours l’existence. Au bout du fil, maman ne tombait jamais au bon moment, jamais dans le bon service ni sur le bon répondeur. Elle soupirait, disait : « C’est pas croyable, c’est pourtant pas la mer à boire que de parler à un humain. » Et puis, elle ne savait pas s’il fallait presser la touche 2 ou 3. « Ils vont nous rendre cinglés à la fin. Est-ce qu’on peut parler à quelqu’un encore ici ou c’est plus possible ? On vit vraiment dans un monde de fous ! » Puis elle raccrochait en prononçant des mots en suisse-allemand, parce que maman est née là-bas et que je m’en souviens principalement quand elle s’énerve. Enfin, « là-bas ». C’est pas si loin non plus, on reste en Suisse, mais quand même. Là-bas, ils ont une langue qui chante beaucoup et qu’on ne parle nulle part ailleurs. C’est peut-être pour ça que je la comprends bien, cette langue : parce que j’aime la musique et qu’elle m’aide à savoir quand maman chante la mélodie de la colère. L’écran affichait donc exactement onze heures zéro zéro quand ils ont pris mon téléphone. Mme Lepoivre m’a dit : « Celui-là, on va le garder, d’accord ? Éteins-le complètement et on te le rendra après tout ça. » Après tout ça. Ouais. À ce moment-là, je crois qu’elle-même ne savait pas ce que « tout ça » allait devenir. » Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/02/je-ne-voulais-pas-vous-faire-pleurer.html#more Bonne lecture !