Il y a des romans comme ça qui laissent le lecteur sur les jantes après cinquante pages. Quand c’est un polar la descente est encore plus radicale, comme un voyage au coeur des ténèbres sans espoir de retour, une odyssée révulsée qui ne rapporterait que du plomb et du sang… C’est exactement ce que nous propose Franco Mannara cet auteur, compositeur, interprète de rock underground passé en contrebande du côté du roman policier en mode déglingue. “Je m’appelle Birdy” est un sacré coup de tonnerre dans le monde du polar, une oeuvre qui joue avec les codes du
genre tout en embarquant le lecteur dans une exploration d’un radicalisme d’un genre nouveau.
Mannara a choisi de placer l’action de son roman dans un univers qu’il maitrise parfaitement, celui de la musique rock. Son personnage principal Paolo est guitariste - et amoureux des ampli Vox AC 30 ce qui est une marque de bon goût - dans un groupe de underground et il voit les ennuis s’amonceler à l’horizon depuis qu’il a emprunté de l’argent à des marlous dont les états d’âmes ne sont pas la spécialité.. Pour tenter de se tirer de cette vilaine situation Paolo va accepter de travailler pour un détective privé. Une filature parisienne va l’amener à suivre Birdy, une très jeune femme issue d’un milieu aisée, qui a abandonné sa famille pour vivre avec un groupe de squatteurs. Rapidement Paolo va découvrir que Birdy est un ange noir qui explore ce que l’existence peu procurer de plus sombre.
A cette première piste narrative Mannara en ajoute une seconde : celle d’une crise sanitaire qui voit des jeunes gens décéder en rentrant de soirée. Tous ont consommé une nouvelle drogue, une pilule bleue qui fait fureur dans le milieu de la nuit. Ce qu’on va rapidement considérer comme une “roulette russe chimique” devient la drogue de certaines soirées clandestines auxquelles participe Birdy. Paolo se trouve à son tour emporté par son enquête dans un univers de débauche sexuelle derrière lequel des groupuscules très radicaux tirent les ficelles. L’inspecteur Ibanez qui est chargé de l’enquête pour identifier ceux qui trafiquent la nouvelle drogue va s’appuyer sur Paolo pour boucler l’affaire.
“Je m'appelle Birdy” est un polar puissant dont l’enquête est une véritable descente en enfer où le trash cotoie les riffs de rock. Il faut juste avoir le coeur bien accroché Bien joué monsieur Mannara !
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
Il y a des romans comme ça qui laissent le lecteur sur les jantes après cinquante pages. Quand c’est un polar la descente est encore plus radicale, comme un voyage au coeur des ténèbres sans espoir de retour, une odyssée révulsée qui ne rapporterait que du plomb et du sang… C’est exactement ce que nous propose Franco Mannara cet auteur, compositeur, interprète de rock underground passé en contrebande du côté du roman policier en mode déglingue. “Je m’appelle Birdy” est un sacré coup de tonnerre dans le monde du polar, une oeuvre qui joue avec les codes du genre tout en embarquant le lecteur dans une exploration d’un radicalisme d’un genre nouveau.
Mannara a choisi de placer l’action de son roman dans un univers qu’il maitrise parfaitement, celui de la musique rock. Son personnage principal Paolo est guitariste - et amoureux des ampli Vox AC 30 ce qui est une marque de bon goût - dans un groupe de underground et il voit les ennuis s’amonceler à l’horizon depuis qu’il a emprunté de l’argent à des marlous dont les états d’âmes ne sont pas la spécialité.. Pour tenter de se tirer de cette vilaine situation Paolo va accepter de travailler pour un détective privé. Une filature parisienne va l’amener à suivre Birdy, une très jeune femme issue d’un milieu aisée, qui a abandonné sa famille pour vivre avec un groupe de squatteurs. Rapidement Paolo va découvrir que Birdy est un ange noir qui explore ce que l’existence peu procurer de plus sombre.
A cette première piste narrative Mannara en ajoute une seconde : celle d’une crise sanitaire qui voit des jeunes gens décéder en rentrant de soirée. Tous ont consommé une nouvelle drogue, une pilule bleue qui fait fureur dans le milieu de la nuit. Ce qu’on va rapidement considérer comme une “roulette russe chimique” devient la drogue de certaines soirées clandestines auxquelles participe Birdy. Paolo se trouve à son tour emporté par son enquête dans un univers de débauche sexuelle derrière lequel des groupuscules très radicaux tirent les ficelles. L’inspecteur Ibanez qui est chargé de l’enquête pour identifier ceux qui trafiquent la nouvelle drogue va s’appuyer sur Paolo pour boucler l’affaire.
“Je m'appelle Birdy” est un polar puissant dont l’enquête est une véritable descente en enfer où le trash cotoie les riffs de rock. Il faut juste avoir le coeur bien accroché Bien joué monsieur Mannara !
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)