Jazz et société sous l'Occupation

Par : Gérard Régnier

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  • Nombre de pages300
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-23875-6
  • EAN9782296238756
  • Date de parution01/11/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille10 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierPascal Ory

Résumé

Le jazz, considéré par les nazis comme une musique " négrojudéo-anglo-saxonne ", a connu, paradoxalement, un grand succès sous l'Occupation. L'auteur le démontre à partir des programmes des concerts et des radios, des enregistrements de disques. Mais si on a pu parler d'un âge d'or du "Jazz français", avec notamment Django Reinhardt, les standards du jazz américain, francisés ou non par prudence - Lady, Be Good devenu Madame, soyez bonne - ne furent pas absents du répertoire des musiciens pendant ces années noires.
Le jazz, musique des jeunes, des zazous, se situait plutôt mal dans les projets de rénovation culturelle du maréchal Pétain, à classer à coup sûr dans la rubrique des " excitations malsaines "... Mais l'auteur ne s'intéresse pas uniquement au jazz dans la capitale et montre la vitalité de nombreux Hot Clubs de province. Grâce à une abondante documentation, il présente la situation du jazz en Belgique, sous administration militaire allemande, aussi florissante qu'en France.
A partir d'une étude approfondie de l'histoire du jazz en Allemagne, il explique la présence de militaires allemands dans les salles de concert comme dans les cabarets où se produisent les musiciens de jazz. En s'employant à démonter nombre d'idées reçues, l'auteur reprend les différents points développés dans sa thèse qui, " d'un point de vue méthodologique est un modèle d'approche historique du domaine jazzistique " (Philippe Gumplowicz - Les Cahiers du Jazz - 2006).
Le jazz, considéré par les nazis comme une musique " négrojudéo-anglo-saxonne ", a connu, paradoxalement, un grand succès sous l'Occupation. L'auteur le démontre à partir des programmes des concerts et des radios, des enregistrements de disques. Mais si on a pu parler d'un âge d'or du "Jazz français", avec notamment Django Reinhardt, les standards du jazz américain, francisés ou non par prudence - Lady, Be Good devenu Madame, soyez bonne - ne furent pas absents du répertoire des musiciens pendant ces années noires.
Le jazz, musique des jeunes, des zazous, se situait plutôt mal dans les projets de rénovation culturelle du maréchal Pétain, à classer à coup sûr dans la rubrique des " excitations malsaines "... Mais l'auteur ne s'intéresse pas uniquement au jazz dans la capitale et montre la vitalité de nombreux Hot Clubs de province. Grâce à une abondante documentation, il présente la situation du jazz en Belgique, sous administration militaire allemande, aussi florissante qu'en France.
A partir d'une étude approfondie de l'histoire du jazz en Allemagne, il explique la présence de militaires allemands dans les salles de concert comme dans les cabarets où se produisent les musiciens de jazz. En s'employant à démonter nombre d'idées reçues, l'auteur reprend les différents points développés dans sa thèse qui, " d'un point de vue méthodologique est un modèle d'approche historique du domaine jazzistique " (Philippe Gumplowicz - Les Cahiers du Jazz - 2006).