Jazz et complexité. Une compossible histoire du jazz

Par : Michel Yves-Bonnet

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  • Nombre de pages184
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-24894-6
  • EAN9782296248946
  • Date de parution01/02/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pourquoi le Jazz est-il si singulier tout en étant, au bout du compte, aujourd'hui, si pluriel ? Le Jazz serait-il si différent des autres musiques ? Par la structure, par les mélodies, par les rythmes, par l'improvisation ? Sans aucun doute, mais pas seulement. En effet, si le Jazz est différent c'est parce qu'il est avant tout un produit protéiforme, un artefact issu du mariage, a priori " génétiquement " impossible, de la mémoire africaine avec la musique occidentale ; enfant réussi, il devient l'émergence d'une organisation africaine-américaine, là où, à un moment donné, existait un vide culturel, développant par la suite une diaspora planétaire.
Le Jazz est une organisation vivante, c'est-à-dire, comme l'entendait H. von Foerster, l'irréversibilité d'un flux énergétique et la possibilité d'organisation par régulation et surtout par récursion, par auto-production de soi. Le Jazz est en permanence une structure dissipative, s'auto-organisant loin de l'équilibre. C'est pourquoi depuis sa naissance à la fin du 19e siècle jusqu'à " demain " et " après-demain ", le Jazz ne cessera d'évoluer ; musique de l'incertitude, elle impose aux musiciens et aux mélomanes avertis de posséder, consciemment ou inconsciemment, l'intelligence de la complexité.
Le musicien de Jazz improvise toujours sur les possibles qu'il a en mémoire, tant il est vrai que le possible est, à coup sûr, plus riche que le réel. Le Jazz, à l'image de la Poésie, et comme le suggère Derrida pour la Démocratie, reste une musique " à venir ", véritable utopie, uniquement réservée aux dieux.
Pourquoi le Jazz est-il si singulier tout en étant, au bout du compte, aujourd'hui, si pluriel ? Le Jazz serait-il si différent des autres musiques ? Par la structure, par les mélodies, par les rythmes, par l'improvisation ? Sans aucun doute, mais pas seulement. En effet, si le Jazz est différent c'est parce qu'il est avant tout un produit protéiforme, un artefact issu du mariage, a priori " génétiquement " impossible, de la mémoire africaine avec la musique occidentale ; enfant réussi, il devient l'émergence d'une organisation africaine-américaine, là où, à un moment donné, existait un vide culturel, développant par la suite une diaspora planétaire.
Le Jazz est une organisation vivante, c'est-à-dire, comme l'entendait H. von Foerster, l'irréversibilité d'un flux énergétique et la possibilité d'organisation par régulation et surtout par récursion, par auto-production de soi. Le Jazz est en permanence une structure dissipative, s'auto-organisant loin de l'équilibre. C'est pourquoi depuis sa naissance à la fin du 19e siècle jusqu'à " demain " et " après-demain ", le Jazz ne cessera d'évoluer ; musique de l'incertitude, elle impose aux musiciens et aux mélomanes avertis de posséder, consciemment ou inconsciemment, l'intelligence de la complexité.
Le musicien de Jazz improvise toujours sur les possibles qu'il a en mémoire, tant il est vrai que le possible est, à coup sûr, plus riche que le réel. Le Jazz, à l'image de la Poésie, et comme le suggère Derrida pour la Démocratie, reste une musique " à venir ", véritable utopie, uniquement réservée aux dieux.
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