Jacques Le Petit
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- Nombre de pages360
- FormatePub
- ISBN2-234-06778-2
- EAN9782234067783
- Date de parution07/09/2005
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille362 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurStock
Résumé
Jacques le Petit : affubler Jacques Chirac d'un tel sobriquet peut sembler inutilement polémique. Alors que la prochaine élection présidentielle approche, l'heure est au bilan plus qu'à l'invective ou au pamphlet. Et puis ce nom fait forcément penser à un autre, Napoléon le Petit, dont Victor Hugo usait contre Napoléon III avec lequel, à première vue, l'actuel chef de l'État ne semble pas avoir grand-chose en commun.
Et pourtant . S'il fallait dresser un portrait très méticuleux de Jacques Chirac, ce serait bien celui d'un avatar, dernier héritier d'un très vieux courant de la droite française, le bonapartisme. C'est dans l'histoire de cette invraisemblable monarchie républicaine qu'il convient de se plonger pour comprendre la crise gravissime qui mine actuellement la démocratie en France, pour saisir les rouages claniques de son capitalisme, pour cerner l'imposture que constitue le soit-disant combat présidentiel contre la « fracture sociale », ou encore pour identifier les ressorts des nominations des obligés du palais à tous les postes disponibles dans le public comme dans le privé.
C'est à l'origine de ce régime qui accorde des pouvoirs exorbitants aux chefs de l'Etat et s'attèle à affaiblir toutes formes de contre-pouvoir qu'il faut revenir pour décrypter les dérives dans lesquelles la gauche s'est laissée entraîner avec les conséquences dramatiques que l'on sait : la montée, d'année en année plus forte, de l'abstention et l'inexorable progression du populisme. Au cour de la crise française, c'est ce bégaiement insolite de notre histoire, à deux siècles d'intervalle, qu'il est urgent de déchiffrer: car si après Napoléon le Grand, il y eut Napoléon le Petit ; faut-il que la France, après le grand Charles, ait toujours à subir Jacques le Petit ?
Et pourtant . S'il fallait dresser un portrait très méticuleux de Jacques Chirac, ce serait bien celui d'un avatar, dernier héritier d'un très vieux courant de la droite française, le bonapartisme. C'est dans l'histoire de cette invraisemblable monarchie républicaine qu'il convient de se plonger pour comprendre la crise gravissime qui mine actuellement la démocratie en France, pour saisir les rouages claniques de son capitalisme, pour cerner l'imposture que constitue le soit-disant combat présidentiel contre la « fracture sociale », ou encore pour identifier les ressorts des nominations des obligés du palais à tous les postes disponibles dans le public comme dans le privé.
C'est à l'origine de ce régime qui accorde des pouvoirs exorbitants aux chefs de l'Etat et s'attèle à affaiblir toutes formes de contre-pouvoir qu'il faut revenir pour décrypter les dérives dans lesquelles la gauche s'est laissée entraîner avec les conséquences dramatiques que l'on sait : la montée, d'année en année plus forte, de l'abstention et l'inexorable progression du populisme. Au cour de la crise française, c'est ce bégaiement insolite de notre histoire, à deux siècles d'intervalle, qu'il est urgent de déchiffrer: car si après Napoléon le Grand, il y eut Napoléon le Petit ; faut-il que la France, après le grand Charles, ait toujours à subir Jacques le Petit ?
Jacques le Petit : affubler Jacques Chirac d'un tel sobriquet peut sembler inutilement polémique. Alors que la prochaine élection présidentielle approche, l'heure est au bilan plus qu'à l'invective ou au pamphlet. Et puis ce nom fait forcément penser à un autre, Napoléon le Petit, dont Victor Hugo usait contre Napoléon III avec lequel, à première vue, l'actuel chef de l'État ne semble pas avoir grand-chose en commun.
Et pourtant . S'il fallait dresser un portrait très méticuleux de Jacques Chirac, ce serait bien celui d'un avatar, dernier héritier d'un très vieux courant de la droite française, le bonapartisme. C'est dans l'histoire de cette invraisemblable monarchie républicaine qu'il convient de se plonger pour comprendre la crise gravissime qui mine actuellement la démocratie en France, pour saisir les rouages claniques de son capitalisme, pour cerner l'imposture que constitue le soit-disant combat présidentiel contre la « fracture sociale », ou encore pour identifier les ressorts des nominations des obligés du palais à tous les postes disponibles dans le public comme dans le privé.
C'est à l'origine de ce régime qui accorde des pouvoirs exorbitants aux chefs de l'Etat et s'attèle à affaiblir toutes formes de contre-pouvoir qu'il faut revenir pour décrypter les dérives dans lesquelles la gauche s'est laissée entraîner avec les conséquences dramatiques que l'on sait : la montée, d'année en année plus forte, de l'abstention et l'inexorable progression du populisme. Au cour de la crise française, c'est ce bégaiement insolite de notre histoire, à deux siècles d'intervalle, qu'il est urgent de déchiffrer: car si après Napoléon le Grand, il y eut Napoléon le Petit ; faut-il que la France, après le grand Charles, ait toujours à subir Jacques le Petit ?
Et pourtant . S'il fallait dresser un portrait très méticuleux de Jacques Chirac, ce serait bien celui d'un avatar, dernier héritier d'un très vieux courant de la droite française, le bonapartisme. C'est dans l'histoire de cette invraisemblable monarchie républicaine qu'il convient de se plonger pour comprendre la crise gravissime qui mine actuellement la démocratie en France, pour saisir les rouages claniques de son capitalisme, pour cerner l'imposture que constitue le soit-disant combat présidentiel contre la « fracture sociale », ou encore pour identifier les ressorts des nominations des obligés du palais à tous les postes disponibles dans le public comme dans le privé.
C'est à l'origine de ce régime qui accorde des pouvoirs exorbitants aux chefs de l'Etat et s'attèle à affaiblir toutes formes de contre-pouvoir qu'il faut revenir pour décrypter les dérives dans lesquelles la gauche s'est laissée entraîner avec les conséquences dramatiques que l'on sait : la montée, d'année en année plus forte, de l'abstention et l'inexorable progression du populisme. Au cour de la crise française, c'est ce bégaiement insolite de notre histoire, à deux siècles d'intervalle, qu'il est urgent de déchiffrer: car si après Napoléon le Grand, il y eut Napoléon le Petit ; faut-il que la France, après le grand Charles, ait toujours à subir Jacques le Petit ?