Nathalie Saudo-Welby est maître de conférences à l'université de Picardie - Jules-Verne. Docteure en littérature britannique de l'université Paris - Nanterre, habilitée à diriger des recherches, elle est l'auteure d'une thèse sur la dégénérescence dans le roman fin-de-siècle et de nombreux articles sur cette période. Elle s'intéresse à l'histoire des idées, aux études de genre et à l'écriture féminine.
Jack and Jekyll. La dégénéréscence en Grande - Bretagne, 1880 - 1914
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- Nombre de pages325
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-362-0685-6
- EAN9791036206856
- Date de parution13/11/2023
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurENS Éditions
- PréfacierJean-Jacques Lecercle
Résumé
En Europe, la fin du XIXe siècle s'accompagne d'une hantise du déclin, qui s'est exprimée en termes de dégénérescence. Dans des textes alarmistes au contenu parfois pseudo-scientifique, certains penseurs et savants britanniques s'inquiètent de l'usure « raciale » de la nation, du péril héréditaire et de la présence insidieuse du danger dans le corps social. La connaissance de ce contexte, marqué par la renaissance du genre gothique, permet de faire sortir de l'ombre des textes inquiétants et d'apporter un éclairage nouveau sur des romans célèbres, comme L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Le portrait de Dorian Gray, L'île du Dr Moreau, Dracula et la fiction de Conan Doyle consacrée à la figure de Sherlock Holmes.
L'être dégénérant en perpétuelle mutation revit un passé personnel, familial et biologique. Son corps est à la fois étranger et reconnaissable, monstrueux et déchiffrable. Certains romanciers prônent la régénération, d'autres mélangent jusqu'à les confondre la morbidité et la puissance, le dégénéré et le défenseur social, le malade et le médecin, le fou moral et le fou de moralité. En créant des êtres si indignes qu'il va devoir les liquider, l'écrivain transforme la dégénérescence en création.
L'être dégénérant en perpétuelle mutation revit un passé personnel, familial et biologique. Son corps est à la fois étranger et reconnaissable, monstrueux et déchiffrable. Certains romanciers prônent la régénération, d'autres mélangent jusqu'à les confondre la morbidité et la puissance, le dégénéré et le défenseur social, le malade et le médecin, le fou moral et le fou de moralité. En créant des êtres si indignes qu'il va devoir les liquider, l'écrivain transforme la dégénérescence en création.
En Europe, la fin du XIXe siècle s'accompagne d'une hantise du déclin, qui s'est exprimée en termes de dégénérescence. Dans des textes alarmistes au contenu parfois pseudo-scientifique, certains penseurs et savants britanniques s'inquiètent de l'usure « raciale » de la nation, du péril héréditaire et de la présence insidieuse du danger dans le corps social. La connaissance de ce contexte, marqué par la renaissance du genre gothique, permet de faire sortir de l'ombre des textes inquiétants et d'apporter un éclairage nouveau sur des romans célèbres, comme L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Le portrait de Dorian Gray, L'île du Dr Moreau, Dracula et la fiction de Conan Doyle consacrée à la figure de Sherlock Holmes.
L'être dégénérant en perpétuelle mutation revit un passé personnel, familial et biologique. Son corps est à la fois étranger et reconnaissable, monstrueux et déchiffrable. Certains romanciers prônent la régénération, d'autres mélangent jusqu'à les confondre la morbidité et la puissance, le dégénéré et le défenseur social, le malade et le médecin, le fou moral et le fou de moralité. En créant des êtres si indignes qu'il va devoir les liquider, l'écrivain transforme la dégénérescence en création.
L'être dégénérant en perpétuelle mutation revit un passé personnel, familial et biologique. Son corps est à la fois étranger et reconnaissable, monstrueux et déchiffrable. Certains romanciers prônent la régénération, d'autres mélangent jusqu'à les confondre la morbidité et la puissance, le dégénéré et le défenseur social, le malade et le médecin, le fou moral et le fou de moralité. En créant des êtres si indignes qu'il va devoir les liquider, l'écrivain transforme la dégénérescence en création.





