J'ai un accent, et alors. J'AI UN ACCENT, ET ALORS [NUM]

Par : Jean-Michel Aphatie, Michel Feltin-Palas
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  • Nombre de pages150
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7499-4379-4
  • EAN9782749943794
  • Date de parution28/10/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurMichel Lafon

Résumé

Ce jour d'octobre 2018, quand Jean-Luc Mélenchon, pourtant élu de Marseille, se moque de l'accent d'une journaliste d'origine toulousaine, la France prend subitement conscience qu'il existe une discrimination mal connue et pourtant hautement stigmatisante : la glottophobie. Pourquoi, en France, un seul accent est-il jugé « normal » ? Pourquoi n'entend-on jamais ou presque à la Comédie-Française ou dans les prétoires les intonations du Sud-Ouest, d'Alsace ou de Corse ? Et qui s'est arrogé le pouvoir de définir la « bonne » manière de parler ?En France, 15 millions de personnes environ sont quotidiennement l'objet de moqueries lors des dîners et de sourires condescendants pendant les réunions de travail.
Certains métiers leurs ont même quasiment interdits, que ce soit dans le cinéma, le monde des affaires, l'université ou la politique. Leur « faute professionnelle » ? S'exprimer avec un « mauvais »accent. L'accent, en France, est généralement considéré comme anecdotique. À tort. Dès lors que l'on reproche à quelqu'un ce qu'il est et non pas ce qu'il fait, il s'agit bel et bien d'une discrimination, du même type que celles que subissent les Noirs, les Juifs ou les homosexuels.
Une discrimination source de souffrances psychologiques plus grandes qu'on ne le croit. Et, circonstance aggravante, une discrimination méconnue.« Malgré » son accent basque, Jean-Michel Aphatie est devenu l'un des journalistes politiques les plus influents de l'audiovisuel. Un exploit dans un milieu où les voix comme la sienne sont généralement cantonnées à la gastronomie, à la météo ou au rugby, des rubriques réputées mineures.
Hélas, il reste à ce jour une exception. Avec Michel Feltin-Palas, il témoigne aujourd'hui pour tenter de faire changer les choses.
Ce jour d'octobre 2018, quand Jean-Luc Mélenchon, pourtant élu de Marseille, se moque de l'accent d'une journaliste d'origine toulousaine, la France prend subitement conscience qu'il existe une discrimination mal connue et pourtant hautement stigmatisante : la glottophobie. Pourquoi, en France, un seul accent est-il jugé « normal » ? Pourquoi n'entend-on jamais ou presque à la Comédie-Française ou dans les prétoires les intonations du Sud-Ouest, d'Alsace ou de Corse ? Et qui s'est arrogé le pouvoir de définir la « bonne » manière de parler ?En France, 15 millions de personnes environ sont quotidiennement l'objet de moqueries lors des dîners et de sourires condescendants pendant les réunions de travail.
Certains métiers leurs ont même quasiment interdits, que ce soit dans le cinéma, le monde des affaires, l'université ou la politique. Leur « faute professionnelle » ? S'exprimer avec un « mauvais »accent. L'accent, en France, est généralement considéré comme anecdotique. À tort. Dès lors que l'on reproche à quelqu'un ce qu'il est et non pas ce qu'il fait, il s'agit bel et bien d'une discrimination, du même type que celles que subissent les Noirs, les Juifs ou les homosexuels.
Une discrimination source de souffrances psychologiques plus grandes qu'on ne le croit. Et, circonstance aggravante, une discrimination méconnue.« Malgré » son accent basque, Jean-Michel Aphatie est devenu l'un des journalistes politiques les plus influents de l'audiovisuel. Un exploit dans un milieu où les voix comme la sienne sont généralement cantonnées à la gastronomie, à la météo ou au rugby, des rubriques réputées mineures.
Hélas, il reste à ce jour une exception. Avec Michel Feltin-Palas, il témoigne aujourd'hui pour tenter de faire changer les choses.
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